La 5° session ordinaire du Conseil national du Front national algérien (FNA) a entamé ses travaux avant-hier, à Tipasa, avec en toile de fond, l'assainissement des rangs du parti, en proie à une dissidence depuis quelques mois. C'est l'occasion idoine pour Moussa Touati d'enterrer définitivement cette fronde, en excluant pas moins de 42 membres du Conseil national. D'ailleurs, le président du FNA s'est énorgueilli de la réussite de la restructuration de son parti, lors d'une allocution prononcée à l'entame des travaux. Une restructuration rendue possible après l'achèvement de l'opération dans les différentes structures de base à travers les wilayas. Par cette action, Moussa Touati veut renforcer les fondements de son parti et maîtriser la situation de façon à empêcher l'émergence d'une quelconque fronde qui disloquerait les structures de sa formation politique. En effet, le président du FNA, comme pour assurer une hégémonie infaillible et taire toutes voix contestatrices, a prévu de mettre en place des commissions spécialisées au niveau des différentes daïras du pays, et qui seront présidées par des membres du Conseil national. Ce dernier étant assaini, le leader du FNA voudrait engager des «hommes» de confiance à la tête des structures de base. Cela dit, certaines wilayas n'ont pas encore présenté les bilans de leurs plans de restructuration, de l'aveu même de Moussa Touati, bien que la date butoir fixée à cette opération était le 31 décembre de l'année écoulée. C'est dire que la grogne qui couve au parti n'est pas entièrement réprimée. A deux années des élections législatives et locales de 2012, les tractations ne tarderont pas à refaire surface. Néanmoins, le président du FNA, qui est, tant bien que mal, parvenu à éteindre les feux de la contestation, semble maîtriser un peu plus les destinées de sa formation politique, devenue objet de convoitises depuis sa retentissante ascension lors des élections législatives et municipales de 2007. «Cette session sera une opportunité pour apporter les dernières retouches à cette réorganisation du parti en rappelant les règles de base et la discipline du parti qui doivent à l'avenir prévaloir avant de se lancer dans la préparation du scrutin de 2012», a-t-il souligné, pour expliquer la teneur de cette session du Conseil national. Lors des rendez-vous électoraux derniers, Moussa Touati, rappelons-le, a dénoncé publiquement certains de ses militants en les accusant notamment «d'achat et de vente de voix». Des agissements qu'il voulait bannir des instances de son parti, d'où le vaste mouvement d'assainissement qu'il a entrepris. La 5° session ordinaire du Conseil national du Front national algérien (FNA) a entamé ses travaux avant-hier, à Tipasa, avec en toile de fond, l'assainissement des rangs du parti, en proie à une dissidence depuis quelques mois. C'est l'occasion idoine pour Moussa Touati d'enterrer définitivement cette fronde, en excluant pas moins de 42 membres du Conseil national. D'ailleurs, le président du FNA s'est énorgueilli de la réussite de la restructuration de son parti, lors d'une allocution prononcée à l'entame des travaux. Une restructuration rendue possible après l'achèvement de l'opération dans les différentes structures de base à travers les wilayas. Par cette action, Moussa Touati veut renforcer les fondements de son parti et maîtriser la situation de façon à empêcher l'émergence d'une quelconque fronde qui disloquerait les structures de sa formation politique. En effet, le président du FNA, comme pour assurer une hégémonie infaillible et taire toutes voix contestatrices, a prévu de mettre en place des commissions spécialisées au niveau des différentes daïras du pays, et qui seront présidées par des membres du Conseil national. Ce dernier étant assaini, le leader du FNA voudrait engager des «hommes» de confiance à la tête des structures de base. Cela dit, certaines wilayas n'ont pas encore présenté les bilans de leurs plans de restructuration, de l'aveu même de Moussa Touati, bien que la date butoir fixée à cette opération était le 31 décembre de l'année écoulée. C'est dire que la grogne qui couve au parti n'est pas entièrement réprimée. A deux années des élections législatives et locales de 2012, les tractations ne tarderont pas à refaire surface. Néanmoins, le président du FNA, qui est, tant bien que mal, parvenu à éteindre les feux de la contestation, semble maîtriser un peu plus les destinées de sa formation politique, devenue objet de convoitises depuis sa retentissante ascension lors des élections législatives et municipales de 2007. «Cette session sera une opportunité pour apporter les dernières retouches à cette réorganisation du parti en rappelant les règles de base et la discipline du parti qui doivent à l'avenir prévaloir avant de se lancer dans la préparation du scrutin de 2012», a-t-il souligné, pour expliquer la teneur de cette session du Conseil national. Lors des rendez-vous électoraux derniers, Moussa Touati, rappelons-le, a dénoncé publiquement certains de ses militants en les accusant notamment «d'achat et de vente de voix». Des agissements qu'il voulait bannir des instances de son parti, d'où le vaste mouvement d'assainissement qu'il a entrepris.