Alors que l'Etat algérien réaffirme sa volonté de racheter Djezzy, la filiale algérienne du groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH), campe sur son silence. «Le groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH) n'a pas encore affiché sa volonté de vendre sa filiale de téléphonie mobile Djezzy à l'Etat algérien», a indiqué mardi le ministre des Finances, Karim Djoudi. Le ministre qui répondait à une question de l'APS sur l'existence de négociations entre les deux parties, en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation affirmera qu'«à ce jour, nous n'avons pas d'informations dans ce sens, il n'y a pas eu de volonté affichée pour la cession de Djezzy à l'Etat algérien». Il précisera également que le droit de préemption, dont dispose l'Etat algérien en cas de cession de participations des actionnaires étrangers, «nécessite que l'entreprise mère affiche clairement sa volonté qu'elle entrerait en discussions avec le gouvernement algérien pour pouvoir céder OTA (Orascom Telecom Algérie)». Et à Djoudi de réaffirmer «Nous avons des positions très claires en ce qui concerne ce dossier (...) nous exercerons notre droit de préemption de 100 % sur le capital de Djezzy et nous prendrons le prélèvement fiscal à hauteur de 20% sur les plus-values». Il est à rappeler que depuis l'adoption de la loi de Finance complémentaire (LFC) de 2009, l'Etat algérien a un droit de préemption quand il s'agit de cession de participations par une société étrangère opérant en Algérie. Le droit de préemption permet à l'Etat de récupérer les projets qu'un investisseur étranger désire transférer à une partie tierce. En mars dernier, le ministère des Finances avait mis en garde contre un éventuel manquement à cette obligation légale qui frapperait toute transaction éventuelle de nullité. M. B. Alors que l'Etat algérien réaffirme sa volonté de racheter Djezzy, la filiale algérienne du groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH), campe sur son silence. «Le groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH) n'a pas encore affiché sa volonté de vendre sa filiale de téléphonie mobile Djezzy à l'Etat algérien», a indiqué mardi le ministre des Finances, Karim Djoudi. Le ministre qui répondait à une question de l'APS sur l'existence de négociations entre les deux parties, en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation affirmera qu'«à ce jour, nous n'avons pas d'informations dans ce sens, il n'y a pas eu de volonté affichée pour la cession de Djezzy à l'Etat algérien». Il précisera également que le droit de préemption, dont dispose l'Etat algérien en cas de cession de participations des actionnaires étrangers, «nécessite que l'entreprise mère affiche clairement sa volonté qu'elle entrerait en discussions avec le gouvernement algérien pour pouvoir céder OTA (Orascom Telecom Algérie)». Et à Djoudi de réaffirmer «Nous avons des positions très claires en ce qui concerne ce dossier (...) nous exercerons notre droit de préemption de 100 % sur le capital de Djezzy et nous prendrons le prélèvement fiscal à hauteur de 20% sur les plus-values». Il est à rappeler que depuis l'adoption de la loi de Finance complémentaire (LFC) de 2009, l'Etat algérien a un droit de préemption quand il s'agit de cession de participations par une société étrangère opérant en Algérie. Le droit de préemption permet à l'Etat de récupérer les projets qu'un investisseur étranger désire transférer à une partie tierce. En mars dernier, le ministère des Finances avait mis en garde contre un éventuel manquement à cette obligation légale qui frapperait toute transaction éventuelle de nullité. M. B.