Le président de la République a levé le voile sur le nouveau plan quinquennal. Adopté avant-hier en conseil des ministres, ce plan, qui couvre la période 2010/2014, s'appuiera essentiellement sur deux béquilles : l'amélioration des indicateurs du développement humain et la poursuite de la réalisation d'importantes infrastructures de base. Le président de la République a levé le voile sur le nouveau plan quinquennal. Adopté avant-hier en conseil des ministres, ce plan, qui couvre la période 2010/2014, s'appuiera essentiellement sur deux béquilles : l'amélioration des indicateurs du développement humain et la poursuite de la réalisation d'importantes infrastructures de base. Ces deux chapitres pour lesquels 80% de l'enveloppe financière, dégagée pour la réalisation de cet ambitieux programme quinquennal, a été consacré, soit 40% pour chaque volet, sont décidément, comme l'a indiqué le chef de l'Etat devant les membres du gouvernement, la locomotive de «la dynamique de reconstruction nationale entamée, voila dix ans». En effet, ce plan quinquennal a déjà été précédé par le programme de soutien à la relance économique, engagé en 2001 et qui a été relayé par un autre programme 2004/2009, lequel a été conforté par des programmes spéciaux destinés aux wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. Ces programmés initiés par le chef de l'Etat, et pour lesquels des milliards de dollars furent consacrés, avaient pour objectif de rattraper les retards enregistrés par le pays dans de nombreux secteurs, ayant un rapport direct avec le développement humain, à l'image de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les infrastructures de base, comme les routes. Pour ce nouveau plan donc cet effort qui est maintenu ne manquera pas d'avoir bien de retombées positives en matière de développement. Ainsi donc si pour le parachèvement des grands projets déjà entamés dans les secteurs de l'eau, des routes et du rail une enveloppe financière de l'ordre de 9.700 milliards de dinars (soit 156 milliards de dollars) a été dégagé, pour les nouveaux projets l'Etat a mobilisé 11.554 milliards de dinars (soit 156 milliards de dollars). Dans l'ordre des priorités du programme relatif au développement humain l'on relève que le secteur de l'éducation nationale arrive en tête puisqu'il est prévu la réalisation, à l'horizon 2014, de près de 5 mille établissements, dont mille collèges et 850 lycées. Cela sans oublier le secteur de l'enseignement supérieur qui va bénéficier de la réalisation de 600 mille places pédagogiques et 400 mille places d'hébergement pour les étudiants. Le visage du secteur de la santé connaîtra lui aussi un grand lifting avec la réalisation attendu de 1.500 infrastructures dont 152 hôpitaux. Il en est aussi du secteur de l'habitat où le gouvernement a projeté de réaliser 2 millions de logements, dont 1,2 million seront livrés durant le quinquennat, le reste devant déjà être mis en chantier avant la fin de l'année 2014. En matière de développement des infrastructures de base, qui constitue le deuxième grand chapitre de ce programme quinquennal, les travaux publics continuent d'accaparer la part du lion avec la mobilisation de plus de 3 mille milliards de dinars destinés à la poursuite de l'extension et la modernisation du réseau routier et l'augmentation des capacités portuaires. A travers tous les projets, inscrits dans ce programme, qui réserve aussi 1.500 milliards de dinars à l'appui au développement de l'économie nationale, le gouvernement espère «booster» le marché de l'emploi avec la création attendue de trois millions de postes de travail. Abdelaziz Bouteflika, qui espère que le pays réalise un saut qualitatif grâce à ce programme, a mis le gouvernement devant ses responsabilités en vue de concrétiser l'ensemble des programmes inscrits. N'ayant pas aussi manqué de rappeler devant le conseil des ministres les incidences de la politique de réconciliation nationale dans le développement du pays et ce grâce à la paix retrouvée, Bouteflika a, toutefois, mis en garde contre le phénomène de la corruption et du gaspillage des deniers publics. Le président de la République, qui a quelque part fait le bilan des 10 ans de son gouvernement, n'ignore pas, qu'autant d'argent suscitent forcément les convoitises des corrompus de tous poils. D'où la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle pour y faire face. Car, sans cela, il est certain que les objectifs tracés ne seront jamais concrétisés. Ces deux chapitres pour lesquels 80% de l'enveloppe financière, dégagée pour la réalisation de cet ambitieux programme quinquennal, a été consacré, soit 40% pour chaque volet, sont décidément, comme l'a indiqué le chef de l'Etat devant les membres du gouvernement, la locomotive de «la dynamique de reconstruction nationale entamée, voila dix ans». En effet, ce plan quinquennal a déjà été précédé par le programme de soutien à la relance économique, engagé en 2001 et qui a été relayé par un autre programme 2004/2009, lequel a été conforté par des programmes spéciaux destinés aux wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. Ces programmés initiés par le chef de l'Etat, et pour lesquels des milliards de dollars furent consacrés, avaient pour objectif de rattraper les retards enregistrés par le pays dans de nombreux secteurs, ayant un rapport direct avec le développement humain, à l'image de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les infrastructures de base, comme les routes. Pour ce nouveau plan donc cet effort qui est maintenu ne manquera pas d'avoir bien de retombées positives en matière de développement. Ainsi donc si pour le parachèvement des grands projets déjà entamés dans les secteurs de l'eau, des routes et du rail une enveloppe financière de l'ordre de 9.700 milliards de dinars (soit 156 milliards de dollars) a été dégagé, pour les nouveaux projets l'Etat a mobilisé 11.554 milliards de dinars (soit 156 milliards de dollars). Dans l'ordre des priorités du programme relatif au développement humain l'on relève que le secteur de l'éducation nationale arrive en tête puisqu'il est prévu la réalisation, à l'horizon 2014, de près de 5 mille établissements, dont mille collèges et 850 lycées. Cela sans oublier le secteur de l'enseignement supérieur qui va bénéficier de la réalisation de 600 mille places pédagogiques et 400 mille places d'hébergement pour les étudiants. Le visage du secteur de la santé connaîtra lui aussi un grand lifting avec la réalisation attendu de 1.500 infrastructures dont 152 hôpitaux. Il en est aussi du secteur de l'habitat où le gouvernement a projeté de réaliser 2 millions de logements, dont 1,2 million seront livrés durant le quinquennat, le reste devant déjà être mis en chantier avant la fin de l'année 2014. En matière de développement des infrastructures de base, qui constitue le deuxième grand chapitre de ce programme quinquennal, les travaux publics continuent d'accaparer la part du lion avec la mobilisation de plus de 3 mille milliards de dinars destinés à la poursuite de l'extension et la modernisation du réseau routier et l'augmentation des capacités portuaires. A travers tous les projets, inscrits dans ce programme, qui réserve aussi 1.500 milliards de dinars à l'appui au développement de l'économie nationale, le gouvernement espère «booster» le marché de l'emploi avec la création attendue de trois millions de postes de travail. Abdelaziz Bouteflika, qui espère que le pays réalise un saut qualitatif grâce à ce programme, a mis le gouvernement devant ses responsabilités en vue de concrétiser l'ensemble des programmes inscrits. N'ayant pas aussi manqué de rappeler devant le conseil des ministres les incidences de la politique de réconciliation nationale dans le développement du pays et ce grâce à la paix retrouvée, Bouteflika a, toutefois, mis en garde contre le phénomène de la corruption et du gaspillage des deniers publics. Le président de la République, qui a quelque part fait le bilan des 10 ans de son gouvernement, n'ignore pas, qu'autant d'argent suscitent forcément les convoitises des corrompus de tous poils. D'où la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle pour y faire face. Car, sans cela, il est certain que les objectifs tracés ne seront jamais concrétisés.