Durant la deuxième guerre, l'Algérie s'est transformée en un véritable porte-avions au service des armées alliées qui entreprennent les débarquements d'Italie et de Provence ainsi que les actions aériennes des aviations allemande et italienne sur l'Algérie de 1939 à 1944 et actions aériennes des aviations américaine et anglaise sur l'Algérie, et au départ de l'Algérie, de 1942 à 1945. Durant la deuxième guerre, l'Algérie s'est transformée en un véritable porte-avions au service des armées alliées qui entreprennent les débarquements d'Italie et de Provence ainsi que les actions aériennes des aviations allemande et italienne sur l'Algérie de 1939 à 1944 et actions aériennes des aviations américaine et anglaise sur l'Algérie, et au départ de l'Algérie, de 1942 à 1945. Ce jeudi 27 Mai 2010 à partir de 18H00, se tiendra dans la ville de nice, en France, une conférence sur l'aviation militaire en Algérie jusqu'à 1962, organisée à l'espace Associations Garibaldi. Durant la deuxième guerre, l'Algérie s'est transformée en un véritable porte-avions au service des armées alliées qui entreprennent les débarquements d'Italie et de Provence ainsi que les actions aériennes des aviations allemande et Italienne sur l'Algérie de 1939 à 1944 et actions aériennes des aviations américaine et anglaise sur l'Algérie, et au départ de l'Algérie, de 1942 à 1945. Lors de la débâcle de juin 1940, de nombreux avions viennent se réfugier sur les aérodromes algériens et l'armée de l'Air se trouve alors renforcée et équipée de matériel relativement moderne. Ces avions et leurs équipages sont mis à l'épreuve durant la malheureuse affaire de Mers-el-Kebir, en juillet 1940, où quelques victoires aériennes sont homologuées contre la Marine anglaise par les Dewoitine 520 et les Curtiss H75A. Les escadrilles basées en Algérie connaissent encore le combat au cours de quelques escarmouches lors du débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942, puis se rangent rapidement au côté des alliés qui les rééquipent en matériel moderne, alors que de nombreux volontaires s'engagent pour devenir navigants en passant par les écoles marocaines, anglaises ou nord-américaines. Les aérodromes d'Algérie servent également de terrains de recueil pour les bombardiers décollant d'Angleterre vers l'Europe continentale. L'infrastructure est considérablement développée et les Ateliers industriels de l'air (AIA) de Maison-Blanche, de Blida et de Boufarik atteignent une grande importance qu'ils conserveront jusqu'en 1962, en révisant, en modifiant ou en construisant du matériel aéronautique. René Métrot, né à Blida en 1873, réalise le premier vol motorisé le 22 octobre 1909 en Afrique, en décollant de l'hippodrome du Caroubier à Hussein-Dey avec un biplan et c'est Julien Serviès, né à Saint-Denisdu- Sig en 1876, qui effectue le premier vol en Oranie, à La Sénia, avec un monoplan. ces deux vols trouvent un écho favorable aupres de la population, qui se pressent par milliers pour admirer les prouesses des premiers aviateurs. René Métrot et Julien Serviès ouvrent chacun une école de pilotage à Blida et à La Sénia; quelques sportifs prennent des leçons de pilotage et participent aux manifestations aéronautiques en compagnie de pilotes européens connus : Jules Védrines, Jan Oleslagers et André Taurin. La première victime de l'aviation est Edouard Paillole, né à Mascara en 1880, qui se tue à Hussein-Dey le 14 juillet 1911. La seconde victime est Léonce Ehrmann, né à Boufarik en 1879, qui brise son monoplan Borel au cours d'un vol acrobatique à Bône le 18 avril 1914. Au lendemain de la Grande Guerre, de nombreux pilotes sont démobilisés et continuent à voler dans les centres d'entraînement des réservistes d'Alger et Oran. L'Algérie, offrait avec ses Hauts-Plateaux et ses Atlas Elevés et ses Régions sahariennes, tous Les Contrastes Géographiques et Climatiques Favorables aux vols sous toutes leurs Formes. Les aventuriers et les scientifiques ont remarqué et découvert des sites Exceptionnels. Il faut attendre 1930, l'année du Centenaire, pour que l'aviation se développe. Après les meetings organisés à l'occasion des festivités du Centenaire et rassemblant les plus grands noms de l'aviation française, l'Algérie se couvre en quelques mois de 92 aérodromes abritant un nombre important d'avions. Après la 2eme grande guerre, le peu de militaires aériens, basés en Algérie, effectuent des missions d'entrainement et de relevés cartographiques. Les mêmes moyens photographiques sont également mis au service de l'archéologie, afin d'établir un inventaire des vestiges antiques. Le début des opérations militaires, à partir de la fin 1954, mettra en évidence la faiblesse des moyens disponibles localement, il faudra attendre plusieurs années pour voir arriver en nombre, du matériel adapté aux missions anti-guérilla avec le North-American T6 et T28 Fennec, Douglas B26 Invader et AD4 Skyraider. L'Aéronavale participe également aux opérations avec ses flottilles d'hélicoptères. L'Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) se développe tout au long du conflit avec ses avions d'observation (Piper L21, Cessna L19, Nord 3400) et ses hélicoptères (Sikorsky H19 et H34, Vertol H21, Bell 47, SE 3130 Alouette) qui, joints à ceux de l'armée de l'Air et la Marine, représentent la première utilisation militaire massive de voilures tournantes pendant ces années de guerre qui restent sombres aux yeux des algériens qui ne gardent que de mauvais souvenirs de cette aviation militaire en Algérie qui disposait d'une escadrille entière et bombardait nos villages. Aujourd'hui, l'aviation en Algérie connait un développement considérable. Notre ministère de la Défense nationale a pris les choses en main pour installer l'usine de fabrication d'avions à Tafraoui (ECA) et mis en service deux types d'avion le FIRNAS 142 & le SAFIR 43 qui ont connu un réel succès auprès des aéroclubs, écoles d'aviation, protection civile etc…; pour le travail aérien et la formation de jeunes pilotes algériens qui, aujourd'hui, sont les fleurons de l'aviation civile algérienne et occupent les postes de commandant de bord, instructeurs dans notre honorable compagnie aérienne nationale et étrangères. "Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins... et de m'intéresser plutôt à la géographie... J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à piloter des avions", citation de A. de Saint-Exupéry (Le Petit Prince,1943). Benzerroug Mohamed.Redouane, pilote, expert judiciaire, enquêtes accidents/incidents Aériens. Ce jeudi 27 Mai 2010 à partir de 18H00, se tiendra dans la ville de nice, en France, une conférence sur l'aviation militaire en Algérie jusqu'à 1962, organisée à l'espace Associations Garibaldi. Durant la deuxième guerre, l'Algérie s'est transformée en un véritable porte-avions au service des armées alliées qui entreprennent les débarquements d'Italie et de Provence ainsi que les actions aériennes des aviations allemande et Italienne sur l'Algérie de 1939 à 1944 et actions aériennes des aviations américaine et anglaise sur l'Algérie, et au départ de l'Algérie, de 1942 à 1945. Lors de la débâcle de juin 1940, de nombreux avions viennent se réfugier sur les aérodromes algériens et l'armée de l'Air se trouve alors renforcée et équipée de matériel relativement moderne. Ces avions et leurs équipages sont mis à l'épreuve durant la malheureuse affaire de Mers-el-Kebir, en juillet 1940, où quelques victoires aériennes sont homologuées contre la Marine anglaise par les Dewoitine 520 et les Curtiss H75A. Les escadrilles basées en Algérie connaissent encore le combat au cours de quelques escarmouches lors du débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942, puis se rangent rapidement au côté des alliés qui les rééquipent en matériel moderne, alors que de nombreux volontaires s'engagent pour devenir navigants en passant par les écoles marocaines, anglaises ou nord-américaines. Les aérodromes d'Algérie servent également de terrains de recueil pour les bombardiers décollant d'Angleterre vers l'Europe continentale. L'infrastructure est considérablement développée et les Ateliers industriels de l'air (AIA) de Maison-Blanche, de Blida et de Boufarik atteignent une grande importance qu'ils conserveront jusqu'en 1962, en révisant, en modifiant ou en construisant du matériel aéronautique. René Métrot, né à Blida en 1873, réalise le premier vol motorisé le 22 octobre 1909 en Afrique, en décollant de l'hippodrome du Caroubier à Hussein-Dey avec un biplan et c'est Julien Serviès, né à Saint-Denisdu- Sig en 1876, qui effectue le premier vol en Oranie, à La Sénia, avec un monoplan. ces deux vols trouvent un écho favorable aupres de la population, qui se pressent par milliers pour admirer les prouesses des premiers aviateurs. René Métrot et Julien Serviès ouvrent chacun une école de pilotage à Blida et à La Sénia; quelques sportifs prennent des leçons de pilotage et participent aux manifestations aéronautiques en compagnie de pilotes européens connus : Jules Védrines, Jan Oleslagers et André Taurin. La première victime de l'aviation est Edouard Paillole, né à Mascara en 1880, qui se tue à Hussein-Dey le 14 juillet 1911. La seconde victime est Léonce Ehrmann, né à Boufarik en 1879, qui brise son monoplan Borel au cours d'un vol acrobatique à Bône le 18 avril 1914. Au lendemain de la Grande Guerre, de nombreux pilotes sont démobilisés et continuent à voler dans les centres d'entraînement des réservistes d'Alger et Oran. L'Algérie, offrait avec ses Hauts-Plateaux et ses Atlas Elevés et ses Régions sahariennes, tous Les Contrastes Géographiques et Climatiques Favorables aux vols sous toutes leurs Formes. Les aventuriers et les scientifiques ont remarqué et découvert des sites Exceptionnels. Il faut attendre 1930, l'année du Centenaire, pour que l'aviation se développe. Après les meetings organisés à l'occasion des festivités du Centenaire et rassemblant les plus grands noms de l'aviation française, l'Algérie se couvre en quelques mois de 92 aérodromes abritant un nombre important d'avions. Après la 2eme grande guerre, le peu de militaires aériens, basés en Algérie, effectuent des missions d'entrainement et de relevés cartographiques. Les mêmes moyens photographiques sont également mis au service de l'archéologie, afin d'établir un inventaire des vestiges antiques. Le début des opérations militaires, à partir de la fin 1954, mettra en évidence la faiblesse des moyens disponibles localement, il faudra attendre plusieurs années pour voir arriver en nombre, du matériel adapté aux missions anti-guérilla avec le North-American T6 et T28 Fennec, Douglas B26 Invader et AD4 Skyraider. L'Aéronavale participe également aux opérations avec ses flottilles d'hélicoptères. L'Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) se développe tout au long du conflit avec ses avions d'observation (Piper L21, Cessna L19, Nord 3400) et ses hélicoptères (Sikorsky H19 et H34, Vertol H21, Bell 47, SE 3130 Alouette) qui, joints à ceux de l'armée de l'Air et la Marine, représentent la première utilisation militaire massive de voilures tournantes pendant ces années de guerre qui restent sombres aux yeux des algériens qui ne gardent que de mauvais souvenirs de cette aviation militaire en Algérie qui disposait d'une escadrille entière et bombardait nos villages. Aujourd'hui, l'aviation en Algérie connait un développement considérable. Notre ministère de la Défense nationale a pris les choses en main pour installer l'usine de fabrication d'avions à Tafraoui (ECA) et mis en service deux types d'avion le FIRNAS 142 & le SAFIR 43 qui ont connu un réel succès auprès des aéroclubs, écoles d'aviation, protection civile etc…; pour le travail aérien et la formation de jeunes pilotes algériens qui, aujourd'hui, sont les fleurons de l'aviation civile algérienne et occupent les postes de commandant de bord, instructeurs dans notre honorable compagnie aérienne nationale et étrangères. "Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins... et de m'intéresser plutôt à la géographie... J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à piloter des avions", citation de A. de Saint-Exupéry (Le Petit Prince,1943). Benzerroug Mohamed.Redouane, pilote, expert judiciaire, enquêtes accidents/incidents Aériens.