L'association «Les jeunes talents» de Skikda est née fin 2008 grâce à un groupe de jeunes artistes : musiciens, comédiens, peintres, chanteurs ou encore des sportifs. Bardés de diplômes, les membres de cette association s'épanouissent dans leur action tout en aidant d'autres jeunes à s'épanouir. L'association «Les jeunes talents» de Skikda est née fin 2008 grâce à un groupe de jeunes artistes : musiciens, comédiens, peintres, chanteurs ou encore des sportifs. Bardés de diplômes, les membres de cette association s'épanouissent dans leur action tout en aidant d'autres jeunes à s'épanouir. Nous possédons tous un ou plusieurs dons qu‘il faut exploiter pour nous épanouir. Il nous faut donc juste trouver nos qualités et ce que l‘on aime faire. Plusieurs passions restent emprisonnées en nous sans qu‘on puisse les faire sortir et nous éclater. L‘aassociation «Les jeunes talents» de Skikda s‘est justement fondée sur cette base pour inciter les jeunes à s‘éclater et à exploiter leurs passions et leurs dons. Une association créée fin 2008 par un groupe de jeunes tous talentueux, musiciens, comédiens, peintres, chanteurs et même des sportifs. Bardés presque tous de diplômes d‘études supérieures, «les membres de cette association s‘épanouissent et aident d‘autres jeunes à s‘épanouir», nous dira Nazim Guermati, le jeune président de cette association. Histoire d‘une rencontre avec la guitare Nazim nous raconte l‘histoire de sa passion qui devient, plus tard, celle de son association. «Depuis mon très jeune âge, j‘ai adoré la musique et à 13 ans, je suis tombé amoureux de la guitare, une passion que mes parents n‘ont pu comprendre ni tolérer, parce qu‘à mon âge, les études étaient prioritaires. Alors, j‘ai suivi tout de même ma passion, mais en cachette, et je me forçais en parallèle à être brillant à l‘école, juste pour faire plaisir à mes parents. Avec le temps, ma passion a grandi et j‘avais très soif d‘art et de découverte de la musique en général. En obtenant mon bac, j‘ai voulu m‘inscrire à l‘Institut de musique, mais mes parents s‘y sont formellement opposés, j‘ai fait donc l‘Ecole supérieure de l‘enseignement. J‘étais, à vrai dire, à la recherche de liberté, donc j‘ai tout fait pour partir sur Alger. Une fois là bas, j‘ai passé les années de ma formation universitaire en quête d‘un groupe de musiciens ou d‘une association dans laquelle je pourrais évoluer. J‘en ai trouvé plusieurs, mais dans lesquelles je n‘ai pu m‘adapter, la musique pour moi étant très vaste et sans frontières. Après cinq ans d‘études, je suis retourné à Skikda écœuré de déception et de désespoir, mais toujours la passion plein le cœur. Après près de deux ans d‘exercice du métier de professeur d‘anglais dans un lycée au chef-lieu de la commune de Skikda, j‘ai rencontré un élève, un jeune homme de 17 ans, qui, lui, plus courageux et ambitieux que moi, a créé sa propre association appelée «Les jeunes talents». Je me voyais très petit devant cet artiste talentueux qui adore la peinture et qui a demandé un petit local dans un vieil immeuble de son quartier, un petit coin qui rassemble chaque soir une quinzaine de jeunes qui s‘évadent de cette mentalité qui ne croit qu‘à la formation pédagogique et qui trouve que toute autre activité est une simple perte de temps. Depuis, j‘ai adhéré et comme je suis le plus expérimenté je suis devenu président de l‘association «Les jeunes talents». Je me bats jusqu‘à présent pour obtenir une place dans le mouvement associatif». Offrir à chacun la chance de s‘épanouir Cette association travaille avec et pour les jeunes en leurs donnant une certaine liberté de s‘exprimer avec tous les moyens artistiques qui existent. Il est important de donner une chance à un adolescent ou à une jeune personne de connaître ses différentes capacités et ainsi d‘évaluer son potentiel. Il s‘agit là d‘une chance indirecte. Il faut donc la provoquer là où elle est susceptible d‘être. «Il sera plus facile à une personne diplômée en théâtre, par exemple, de prétendre à un poste de professeur dans cette matière que si elle était juste passionnée. Il y va de soi que le bagage, qu‘il soit théorique ou pratique, a son importance. Une passionnée ne doit pas pour autant renoncer à ses rêves. Juste adapter sa passion à sa vie», c‘est le principe de l‘association. Un principe qui a prouver, au fil d‘une année d‘existence, sa justesse puisqu‘ aujourd‘hui, l‘association est formée de plus de 80 jeunes talents, chacun excelle dans son domaine. «Nous avons juste incité les jeunes à investir leurs capacités et à faire la différence entre ce qu‘on aime faire et que l‘on fait bien, de ce qu‘on sait faire sans intérêt particulier». «On peut être sûr de son talent sans pour autant tout lâcher du jour au lendemain pour lui. Il est important de confirmer ses ambitions avant de prendre un nouveau départ. Une fois la décision prise, il ne reste plus qu‘à chercher comment bien faire les choses», nous dira Nazim. Le bémol de l‘absence de subventions Il est à noter que la parfaite organisation de cette association, pourtant non subventionnée, est la véritable clé de la réussite. Aujourd‘hui, elle est très sollicitée par les autorités et des services culturels de la wilaya de Skikda. Une association très active et omniprésente dans toutes les festivités de la ville. «Nous avons beaucoup d‘activités et nous répondons à tout appel de la part des officiels, mais aussi des autres association», nous affirme M. Guermati. Animation, concerts, expositions d‘art, séance de sport, shows, tous initiés par les membres de cette organisation au grand bonheur des enfants, des malades et de la frange juvénile de Skikda. L‘association prépare, ces derniers jours, la Journée mondiale de l‘enfance. «L‘association réserveaux enfants une semaine pleine de surprises : des animations, des sorties, des découvertes et aussi des pièces théâtrales à travers lesquelles nous tentons de faire passer des messages pour sensibiliser l‘enfant sur les composants d‘un lendemain meilleur. Travail, environnement, nous voulons lui apprendre une hygiène de vie menant vers la paix et le bonheur», explique Nazim. Nous possédons tous un ou plusieurs dons qu‘il faut exploiter pour nous épanouir. Il nous faut donc juste trouver nos qualités et ce que l‘on aime faire. Plusieurs passions restent emprisonnées en nous sans qu‘on puisse les faire sortir et nous éclater. L‘aassociation «Les jeunes talents» de Skikda s‘est justement fondée sur cette base pour inciter les jeunes à s‘éclater et à exploiter leurs passions et leurs dons. Une association créée fin 2008 par un groupe de jeunes tous talentueux, musiciens, comédiens, peintres, chanteurs et même des sportifs. Bardés presque tous de diplômes d‘études supérieures, «les membres de cette association s‘épanouissent et aident d‘autres jeunes à s‘épanouir», nous dira Nazim Guermati, le jeune président de cette association. Histoire d‘une rencontre avec la guitare Nazim nous raconte l‘histoire de sa passion qui devient, plus tard, celle de son association. «Depuis mon très jeune âge, j‘ai adoré la musique et à 13 ans, je suis tombé amoureux de la guitare, une passion que mes parents n‘ont pu comprendre ni tolérer, parce qu‘à mon âge, les études étaient prioritaires. Alors, j‘ai suivi tout de même ma passion, mais en cachette, et je me forçais en parallèle à être brillant à l‘école, juste pour faire plaisir à mes parents. Avec le temps, ma passion a grandi et j‘avais très soif d‘art et de découverte de la musique en général. En obtenant mon bac, j‘ai voulu m‘inscrire à l‘Institut de musique, mais mes parents s‘y sont formellement opposés, j‘ai fait donc l‘Ecole supérieure de l‘enseignement. J‘étais, à vrai dire, à la recherche de liberté, donc j‘ai tout fait pour partir sur Alger. Une fois là bas, j‘ai passé les années de ma formation universitaire en quête d‘un groupe de musiciens ou d‘une association dans laquelle je pourrais évoluer. J‘en ai trouvé plusieurs, mais dans lesquelles je n‘ai pu m‘adapter, la musique pour moi étant très vaste et sans frontières. Après cinq ans d‘études, je suis retourné à Skikda écœuré de déception et de désespoir, mais toujours la passion plein le cœur. Après près de deux ans d‘exercice du métier de professeur d‘anglais dans un lycée au chef-lieu de la commune de Skikda, j‘ai rencontré un élève, un jeune homme de 17 ans, qui, lui, plus courageux et ambitieux que moi, a créé sa propre association appelée «Les jeunes talents». Je me voyais très petit devant cet artiste talentueux qui adore la peinture et qui a demandé un petit local dans un vieil immeuble de son quartier, un petit coin qui rassemble chaque soir une quinzaine de jeunes qui s‘évadent de cette mentalité qui ne croit qu‘à la formation pédagogique et qui trouve que toute autre activité est une simple perte de temps. Depuis, j‘ai adhéré et comme je suis le plus expérimenté je suis devenu président de l‘association «Les jeunes talents». Je me bats jusqu‘à présent pour obtenir une place dans le mouvement associatif». Offrir à chacun la chance de s‘épanouir Cette association travaille avec et pour les jeunes en leurs donnant une certaine liberté de s‘exprimer avec tous les moyens artistiques qui existent. Il est important de donner une chance à un adolescent ou à une jeune personne de connaître ses différentes capacités et ainsi d‘évaluer son potentiel. Il s‘agit là d‘une chance indirecte. Il faut donc la provoquer là où elle est susceptible d‘être. «Il sera plus facile à une personne diplômée en théâtre, par exemple, de prétendre à un poste de professeur dans cette matière que si elle était juste passionnée. Il y va de soi que le bagage, qu‘il soit théorique ou pratique, a son importance. Une passionnée ne doit pas pour autant renoncer à ses rêves. Juste adapter sa passion à sa vie», c‘est le principe de l‘association. Un principe qui a prouver, au fil d‘une année d‘existence, sa justesse puisqu‘ aujourd‘hui, l‘association est formée de plus de 80 jeunes talents, chacun excelle dans son domaine. «Nous avons juste incité les jeunes à investir leurs capacités et à faire la différence entre ce qu‘on aime faire et que l‘on fait bien, de ce qu‘on sait faire sans intérêt particulier». «On peut être sûr de son talent sans pour autant tout lâcher du jour au lendemain pour lui. Il est important de confirmer ses ambitions avant de prendre un nouveau départ. Une fois la décision prise, il ne reste plus qu‘à chercher comment bien faire les choses», nous dira Nazim. Le bémol de l‘absence de subventions Il est à noter que la parfaite organisation de cette association, pourtant non subventionnée, est la véritable clé de la réussite. Aujourd‘hui, elle est très sollicitée par les autorités et des services culturels de la wilaya de Skikda. Une association très active et omniprésente dans toutes les festivités de la ville. «Nous avons beaucoup d‘activités et nous répondons à tout appel de la part des officiels, mais aussi des autres association», nous affirme M. Guermati. Animation, concerts, expositions d‘art, séance de sport, shows, tous initiés par les membres de cette organisation au grand bonheur des enfants, des malades et de la frange juvénile de Skikda. L‘association prépare, ces derniers jours, la Journée mondiale de l‘enfance. «L‘association réserveaux enfants une semaine pleine de surprises : des animations, des sorties, des découvertes et aussi des pièces théâtrales à travers lesquelles nous tentons de faire passer des messages pour sensibiliser l‘enfant sur les composants d‘un lendemain meilleur. Travail, environnement, nous voulons lui apprendre une hygiène de vie menant vers la paix et le bonheur», explique Nazim.