Le Premier ministre libanais, M. Saad Hariri en visite de cinq jours aux Etats-Unis, sa première depuis l'entrée en fonction, en novembre, de son gouvernement d'union nationale, a été reçu lundi par le président américain Barack Obama. Celui-ci a évoqué la "menace"que représenterait un transfert d'armes au Liban «en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU". Cette résolution avait mis fin à la guerre de l'été 2006 au Liban entre Israël et le Hezbollah. Le Premier ministre libanais, M. Saad Hariri en visite de cinq jours aux Etats-Unis, sa première depuis l'entrée en fonction, en novembre, de son gouvernement d'union nationale, a été reçu lundi par le président américain Barack Obama. Celui-ci a évoqué la "menace"que représenterait un transfert d'armes au Liban «en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU". Cette résolution avait mis fin à la guerre de l'été 2006 au Liban entre Israël et le Hezbollah. Dans un communiqué diffusé par ses services après la rencontre avec M. Obama, texte ne faisant pas mention directe du dossier des armes du Hezbollah, mais rappelant l'engagement du Liban à appliquer la résolution 1701, M. Hariri a expliqué que les discussions ont été dominées par " l'état actuel du processus de paix au Proche-Orient (…). "J'ai exprimé ma conviction profonde qu'un Liban stable et prospère dépend en fin de compte d'une solution de paix juste dans la région", a souligné M. Hariri, en saluant l'activisme "évident" du Président Obama dans ce dossier. Tout en affirmant que "les Arabes sont prêts" à une paix avec Israël, M. Hariri a indiqué que "le temps est venu d'une paix régionale qui permet aux Palestiniens de revenir dans un Etat qui soit le leur, avec sa capitale à Jérusalem". "Oui, nous pouvons y arriver", a-t-il ajouté, en clin d'œil au slogan de campagne "Yes, we can" (oui, nous le pouvons) de M. Obama. La visite de M. Hariri intervient au moment où subsistent des craintes de conflit entre Israël et le Hezbollah libanais, quatre ans après la guerre qui les avait opposés et suite aux accusations, début avril, du président israélien Shimon Peres à l'encontre de la Syrie. Peres avait accusé Damas de fournir des missiles Scud au mouvement de résistance libanais qui possèderait selon Israel plus de 40 mille roquettes dont certaines capables d'atteindre les grandes villes d'Israël. Israel avait menacé le Liban en prévenant qu'en cas de conflit armé, c'est le gouvernement libanais qu'il tiendrait pour responsable, et non le Hezbollah. Damas avait démenti les accusations israéliennes tandis que le Hezbollah avait refusé de les confirmer ou de les démentir. Washington avait alors renchéri en accusant à son tour l'Iran et la Syrie de lui fournir roquettes et missiles "aux capacités de plus en plus importantes". Les menaces israéliennes, moins de quatre ans après la guerre meurtrière de l'été 2006 entre Israël et le Hezbollah, avaient précipité de nombreuses initiatives diplomatiques pour faire retomber les tensions. Washington avait obtenu des Palestiniens la reprise, timide, des discussions indirectes. Dans ce contexte, peu avant son arrivée à Washington, M. Hariri n'a pas manqué de critiquer un exercice de défense civile d 'Israël entamé dimanche et devant durer une semaine, en affirmant qu'il entravait les efforts de paix dans la région. Des milliers de militants du Hezbollah ont été mobilisés en raison de cet exercice. "En cas de nouvelle agression contre le Liban, les Israéliens ne trouveront pas un endroit en Palestine où se cacher", a souligné dans ce sens cheikh Qaouk, responsable du mouvement dans le sud-Liban, en allusion à la guerre entre Israël et le Hezbollah durant l'été 2006. La Maison Blanche tout en signifiant au Premier ministre libanais le soutien des Etats-Unis à la "souveraineté" et à l'"indépendance" de son pays, a indiqué que M. Obama "souhaite parler avec le Premier ministre d'un ensemble de sujets d'intérêt mutuel pour soutenir la souveraineté et l'indépendance du Liban, ainsi que de la paix et de la sécurité dans la région". Son communiqué maniait l'ellipse pour évoquer les situations politique et stratégique délicates de ce pays. Il est fort probable que Washington demande au Liban de mettre au pas le Hezbollah et de lutter plus efficacement contre le « trafic » d'armes à la frontière syrienne. Les Etats-Unis considèrent le mouvement de résistance libanais comme une organisation terroriste. Le Hezbollah, seule faction libanaise ayant refusé du fait de la poursuite de l'occupation de territoires libanais, de désarmer à la fin de la guerre civile libanaise (1975-1990), compte deux ministres dans le gouvernement libanais. Le nucléaire iranien a également été évoqué lors de cette visite, M. Obama ayant en particulier mis l'accent sur "l'importance de nos efforts pour nous assurer que l'Iran tient ses engagements en terme de non-prolifération nucléaire". Le Liban préside actuellement le Conseil de sécurité de l'ONU, au moment où celui-ci examine de nouvelles sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire soupçonné par les Occidentaux d'être à vocation militaire. Dans un communiqué diffusé par ses services après la rencontre avec M. Obama, texte ne faisant pas mention directe du dossier des armes du Hezbollah, mais rappelant l'engagement du Liban à appliquer la résolution 1701, M. Hariri a expliqué que les discussions ont été dominées par " l'état actuel du processus de paix au Proche-Orient (…). "J'ai exprimé ma conviction profonde qu'un Liban stable et prospère dépend en fin de compte d'une solution de paix juste dans la région", a souligné M. Hariri, en saluant l'activisme "évident" du Président Obama dans ce dossier. Tout en affirmant que "les Arabes sont prêts" à une paix avec Israël, M. Hariri a indiqué que "le temps est venu d'une paix régionale qui permet aux Palestiniens de revenir dans un Etat qui soit le leur, avec sa capitale à Jérusalem". "Oui, nous pouvons y arriver", a-t-il ajouté, en clin d'œil au slogan de campagne "Yes, we can" (oui, nous le pouvons) de M. Obama. La visite de M. Hariri intervient au moment où subsistent des craintes de conflit entre Israël et le Hezbollah libanais, quatre ans après la guerre qui les avait opposés et suite aux accusations, début avril, du président israélien Shimon Peres à l'encontre de la Syrie. Peres avait accusé Damas de fournir des missiles Scud au mouvement de résistance libanais qui possèderait selon Israel plus de 40 mille roquettes dont certaines capables d'atteindre les grandes villes d'Israël. Israel avait menacé le Liban en prévenant qu'en cas de conflit armé, c'est le gouvernement libanais qu'il tiendrait pour responsable, et non le Hezbollah. Damas avait démenti les accusations israéliennes tandis que le Hezbollah avait refusé de les confirmer ou de les démentir. Washington avait alors renchéri en accusant à son tour l'Iran et la Syrie de lui fournir roquettes et missiles "aux capacités de plus en plus importantes". Les menaces israéliennes, moins de quatre ans après la guerre meurtrière de l'été 2006 entre Israël et le Hezbollah, avaient précipité de nombreuses initiatives diplomatiques pour faire retomber les tensions. Washington avait obtenu des Palestiniens la reprise, timide, des discussions indirectes. Dans ce contexte, peu avant son arrivée à Washington, M. Hariri n'a pas manqué de critiquer un exercice de défense civile d 'Israël entamé dimanche et devant durer une semaine, en affirmant qu'il entravait les efforts de paix dans la région. Des milliers de militants du Hezbollah ont été mobilisés en raison de cet exercice. "En cas de nouvelle agression contre le Liban, les Israéliens ne trouveront pas un endroit en Palestine où se cacher", a souligné dans ce sens cheikh Qaouk, responsable du mouvement dans le sud-Liban, en allusion à la guerre entre Israël et le Hezbollah durant l'été 2006. La Maison Blanche tout en signifiant au Premier ministre libanais le soutien des Etats-Unis à la "souveraineté" et à l'"indépendance" de son pays, a indiqué que M. Obama "souhaite parler avec le Premier ministre d'un ensemble de sujets d'intérêt mutuel pour soutenir la souveraineté et l'indépendance du Liban, ainsi que de la paix et de la sécurité dans la région". Son communiqué maniait l'ellipse pour évoquer les situations politique et stratégique délicates de ce pays. Il est fort probable que Washington demande au Liban de mettre au pas le Hezbollah et de lutter plus efficacement contre le « trafic » d'armes à la frontière syrienne. Les Etats-Unis considèrent le mouvement de résistance libanais comme une organisation terroriste. Le Hezbollah, seule faction libanaise ayant refusé du fait de la poursuite de l'occupation de territoires libanais, de désarmer à la fin de la guerre civile libanaise (1975-1990), compte deux ministres dans le gouvernement libanais. Le nucléaire iranien a également été évoqué lors de cette visite, M. Obama ayant en particulier mis l'accent sur "l'importance de nos efforts pour nous assurer que l'Iran tient ses engagements en terme de non-prolifération nucléaire". Le Liban préside actuellement le Conseil de sécurité de l'ONU, au moment où celui-ci examine de nouvelles sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire soupçonné par les Occidentaux d'être à vocation militaire.