Ahmed Latifi a fait partie des 32 membres de la délégation algérienne, qui comprenait aussi 5 femmes, ayant participé à la campagne d'aide et de secours pour les populations de Ghaza. Une campagne qui s'est heurtée à la barbarie israélienne qui s'en est pris à des personnes sans armes. Joint hier par téléphone via l'ambassade d'Algérie à Amman, ce député, heureux d'avoir retrouvé la liberté après avoir subi les affres de l'incarcération, a bien voulu nous raconter brièvement les circonstances de cette lâche attaque. Midi Libre : Racontez-nous les objectifs de cette opération… Ahmed Latifi : Comme tout le monde le sait, cette opération a un but strictement humanitaire. D'ailleurs les centaines de personnes à bord des six bateaux n'étaient pas armés. Ce sont juste des militants pacifistes qui voulaient aider les populations de Ghaza soumises à un affreux blocus. Faudrait-il rappeler que cinq bateaux de cette flottille de la liberté étaient chargés de produits alimentaires et de médicaments. Quand a eu lieu l'attaque des commandos israéliens ? C'est au cours de la deuxième nuit après l'appareillage et alors que la flottille avançait vers la bande de Ghaza que les Israéliens se sont manifestés. A deux heures du matin, les agresseurs israéliens ont pris contact avec le commandant du navire qui transportant plus de 600 personnes et qui était en même temps le responsable de l'ensemble de la flottille. Les Israéliens lui ont alors demandé de décliner son identité et de préciser sa destination. Peu après, ils ont repris leurs menaces et lui ont ordonné de s'arrêter, ce qu'il a refusé car nous étions dans les eaux internationales. L'armada israélienne était-elle visible ? Oui, absolument. Il y'a avait 6 bâtiments de guerre qui transportait aussi des hélicoptères et d'autres embarcations. En tout, il y avait 34 bâtiments et embarcations qui encerclaient la « flottille de la liberté ». Comment s'est alors déroulé l'assaut ? Les commandos sionistes ont fait plusieurs vaines tentatives en vue de prendre d'assaut le bateau de la flottille qui transportait 650 personnes. Mais à chaque fois la résistance des militants, dont des membres de la délégation algérienne, qui étaient en situation de légitime défense, à mis en échec leur plan. Après l'échec des tentatives les israéliens ont alors utilisé les hélicoptère pour prendre d'assaut le bâteau. Ils ont usé d'un feu nourri contre des pacifistes désarmés et c'est ainsi qu'il y'a eu des morts. C'était des scènes d'horreur, il y'a avait du sang partout. Mohamed Douibi, notre compatriote, a été blessé au cours de cette agression. Les Turcs, qui n'ont pas cessé de résister, ont capturé deux soldats israéliens avant que les commandos sionistes ne parviennent à contrôler la cabine de pilotage. Sous la menace de leurs armes, dont l'une était pointés sur la tête d'un gosse de trois ans, ils ont intimé l'ordre au commandant de bord de relâcher les deux soldats israéliens faits prisonniers. C'est dire que ces assassins étaient prêts à tout, même à tuer un tout petit enfant. Ahmed Latifi a fait partie des 32 membres de la délégation algérienne, qui comprenait aussi 5 femmes, ayant participé à la campagne d'aide et de secours pour les populations de Ghaza. Une campagne qui s'est heurtée à la barbarie israélienne qui s'en est pris à des personnes sans armes. Joint hier par téléphone via l'ambassade d'Algérie à Amman, ce député, heureux d'avoir retrouvé la liberté après avoir subi les affres de l'incarcération, a bien voulu nous raconter brièvement les circonstances de cette lâche attaque. Midi Libre : Racontez-nous les objectifs de cette opération… Ahmed Latifi : Comme tout le monde le sait, cette opération a un but strictement humanitaire. D'ailleurs les centaines de personnes à bord des six bateaux n'étaient pas armés. Ce sont juste des militants pacifistes qui voulaient aider les populations de Ghaza soumises à un affreux blocus. Faudrait-il rappeler que cinq bateaux de cette flottille de la liberté étaient chargés de produits alimentaires et de médicaments. Quand a eu lieu l'attaque des commandos israéliens ? C'est au cours de la deuxième nuit après l'appareillage et alors que la flottille avançait vers la bande de Ghaza que les Israéliens se sont manifestés. A deux heures du matin, les agresseurs israéliens ont pris contact avec le commandant du navire qui transportant plus de 600 personnes et qui était en même temps le responsable de l'ensemble de la flottille. Les Israéliens lui ont alors demandé de décliner son identité et de préciser sa destination. Peu après, ils ont repris leurs menaces et lui ont ordonné de s'arrêter, ce qu'il a refusé car nous étions dans les eaux internationales. L'armada israélienne était-elle visible ? Oui, absolument. Il y'a avait 6 bâtiments de guerre qui transportait aussi des hélicoptères et d'autres embarcations. En tout, il y avait 34 bâtiments et embarcations qui encerclaient la « flottille de la liberté ». Comment s'est alors déroulé l'assaut ? Les commandos sionistes ont fait plusieurs vaines tentatives en vue de prendre d'assaut le bateau de la flottille qui transportait 650 personnes. Mais à chaque fois la résistance des militants, dont des membres de la délégation algérienne, qui étaient en situation de légitime défense, à mis en échec leur plan. Après l'échec des tentatives les israéliens ont alors utilisé les hélicoptère pour prendre d'assaut le bâteau. Ils ont usé d'un feu nourri contre des pacifistes désarmés et c'est ainsi qu'il y'a eu des morts. C'était des scènes d'horreur, il y'a avait du sang partout. Mohamed Douibi, notre compatriote, a été blessé au cours de cette agression. Les Turcs, qui n'ont pas cessé de résister, ont capturé deux soldats israéliens avant que les commandos sionistes ne parviennent à contrôler la cabine de pilotage. Sous la menace de leurs armes, dont l'une était pointés sur la tête d'un gosse de trois ans, ils ont intimé l'ordre au commandant de bord de relâcher les deux soldats israéliens faits prisonniers. C'est dire que ces assassins étaient prêts à tout, même à tuer un tout petit enfant.