La jirga de la paix, une assemblée traditionnelle de chefs des tribus afghanes et de représentants de la société civile, s'est ouverte hier matin à Kaboul pour trois jours de débats visant à chercher des solutions pour mettre fin à la guerre. La jirga de la paix, une assemblée traditionnelle de chefs des tribus afghanes et de représentants de la société civile, s'est ouverte hier matin à Kaboul pour trois jours de débats visant à chercher des solutions pour mettre fin à la guerre. La session a débuté devant 1.600 représentants d'ethnies, tribus, pouvoirs locaux et ONG, ainsi que de diplomates étrangers, réunis sous une immense tente dressée dans une université de Kaboul. Cette assemblée traditionnelle est la troisième depuis la chute des talibans fin 2001. Les précédentes avaient visé à doter le pays d'un leader provisoire - Hamid Karzaï, élu depuis à deux reprises à la tête du pays - et d'une constitution. La "Jirga consultative nationale de paix" doit cette fois-ci évoquer les mesures à prendre pour tenter de sortir le pays d'une guerre qui fait plus de morts chaque année parmi les civils mais aussi parmi les forces internationales. A la différence des "loya jirga" qui, conformément à la constitution, ont des prérogatives ayant force de loi, cette jirga n'est qu'une assemblée consultative. Mais les talibans, qui n'ont pas été invités, l'ont déjà dénoncée comme un outil de "propagande" des "forces d'invasion". Ils n'ont pas été empêchés de venir s'ils le souhaitaient mais le commandement taliban a répété que les insurgés ne prendraient part à aucune négociation de paix tant que les troupes internationales n'auront pas quitté l'Afghanistan. Après le discours d'ouverture de M. Karzaï, les participants seront divisés en 28 groupes de travail qui plancheront trois jours durant sur les questions posées par le président. La jirga se terminera vendredi soir par une prise de parole de M. Karzaï. 12.000 membres des forces de sécurité ont été déployés dans la capitale pour assurer la protection des représentants des ethnies et tribus. Les autorités se préparent en effet à de possibles attaques des talibans. La semaine dernière, elles avaient découvert une cache d'armes au nord de Kaboul contenant 300 roquettes, certaines pouvant être lancées jusqu'à 30 km. La communauté internationale a apporté son soutien à la jirga qui avait été précédée par l'annonce d'un plan de "réconciliation" du président Karzaï avec les talibans. Cette jirga intervient au moment où les forces internationales déploient les renforts promis fin 2009 par le président américain Barack Obama, qui porteront d'ici août à 150.000 les effectifs étrangers.Au moment où le président afghan Hamid Karzaï prononçait son discours d'ouverture deux explosions ont été ressenties dont celle d'une roquette. La première s'est produite devant l'hôtel Intercontinental, près de l'université polytechnique où se tient l'assemblée traditionnelle. La seconde au dessus d'un immeuble où est dressée la tente de la jirga. Les talibans ont revendiqué les attaques à la roquette et à l'arme légère selon le porte-parole. La police a encerclé les assaillants puis a donné l'assaut . Deux des kamikazes ont été tués le troisième arrêté près de l'université de Kaboul où se réunissait l'assemblée. Les travaux n'ont toutefois pas été interrompus. C'est au total cinq roquettes qui ont explosé sans pour autant destabiliséer le président Hamid Kerzai qui faisait son discours d'ouverture. La session a débuté devant 1.600 représentants d'ethnies, tribus, pouvoirs locaux et ONG, ainsi que de diplomates étrangers, réunis sous une immense tente dressée dans une université de Kaboul. Cette assemblée traditionnelle est la troisième depuis la chute des talibans fin 2001. Les précédentes avaient visé à doter le pays d'un leader provisoire - Hamid Karzaï, élu depuis à deux reprises à la tête du pays - et d'une constitution. La "Jirga consultative nationale de paix" doit cette fois-ci évoquer les mesures à prendre pour tenter de sortir le pays d'une guerre qui fait plus de morts chaque année parmi les civils mais aussi parmi les forces internationales. A la différence des "loya jirga" qui, conformément à la constitution, ont des prérogatives ayant force de loi, cette jirga n'est qu'une assemblée consultative. Mais les talibans, qui n'ont pas été invités, l'ont déjà dénoncée comme un outil de "propagande" des "forces d'invasion". Ils n'ont pas été empêchés de venir s'ils le souhaitaient mais le commandement taliban a répété que les insurgés ne prendraient part à aucune négociation de paix tant que les troupes internationales n'auront pas quitté l'Afghanistan. Après le discours d'ouverture de M. Karzaï, les participants seront divisés en 28 groupes de travail qui plancheront trois jours durant sur les questions posées par le président. La jirga se terminera vendredi soir par une prise de parole de M. Karzaï. 12.000 membres des forces de sécurité ont été déployés dans la capitale pour assurer la protection des représentants des ethnies et tribus. Les autorités se préparent en effet à de possibles attaques des talibans. La semaine dernière, elles avaient découvert une cache d'armes au nord de Kaboul contenant 300 roquettes, certaines pouvant être lancées jusqu'à 30 km. La communauté internationale a apporté son soutien à la jirga qui avait été précédée par l'annonce d'un plan de "réconciliation" du président Karzaï avec les talibans. Cette jirga intervient au moment où les forces internationales déploient les renforts promis fin 2009 par le président américain Barack Obama, qui porteront d'ici août à 150.000 les effectifs étrangers.Au moment où le président afghan Hamid Karzaï prononçait son discours d'ouverture deux explosions ont été ressenties dont celle d'une roquette. La première s'est produite devant l'hôtel Intercontinental, près de l'université polytechnique où se tient l'assemblée traditionnelle. La seconde au dessus d'un immeuble où est dressée la tente de la jirga. Les talibans ont revendiqué les attaques à la roquette et à l'arme légère selon le porte-parole. La police a encerclé les assaillants puis a donné l'assaut . Deux des kamikazes ont été tués le troisième arrêté près de l'université de Kaboul où se réunissait l'assemblée. Les travaux n'ont toutefois pas été interrompus. C'est au total cinq roquettes qui ont explosé sans pour autant destabiliséer le président Hamid Kerzai qui faisait son discours d'ouverture.