«La situation actuelle est si grave dans la péninsule coréenne qu'une guerre peut éclater à tout moment» a déclaré jeudi un diplomate nord-coréen devant la Conférence du désarmement de l'ONU à Genève, rapportent les agences de presse. «La situation actuelle est si grave dans la péninsule coréenne qu'une guerre peut éclater à tout moment» a déclaré jeudi un diplomate nord-coréen devant la Conférence du désarmement de l'ONU à Genève, rapportent les agences de presse. En effet, la tension est à son comble entre les deux Corées depuis le torpillage, attribué au régime de Pyongyang, le 26 mars d'une corvette sud-coréenne. Dans un discours devant la Conférence du désarmement, l'ambassadeur adjoint nord-coréen auprès de l'Onu à Genève Ri Jang Gon a rejeté la responsabilité de la "grave situation" sur "le régime sud-coréen en collaboration avec son allié, les Etats-Unis d'Amérique à propos du naufrage du navire de guerre sud-coréen ''Cheonan''. La Corée du Nord n'a rien à voir avec le naufrage", a déclaré le représentant de la Corée du Nord en dénonçant des "résultats d'enquête" fondés "sur des présomptions et des suppositions". "Les autorités sud-coréennes, avec le plein soutien des Etats-Unis, (...) ont finalement annoncé arbitrairement les ''résultats d'une enquête'' assurant que la navire de guerre avait été coulé par une torpille tirée par un sous-marin nord-coréen", a poursuivi le diplomate. "En même temps, elles manœuvrent stupidement pour ''punir'' et imposer des ''représailles'' et même pour faire adopter des ''sanctions'' supplémentaires contre la République populaire démocratique de Corée par le Conseil de sécurité de l'Onu", a-t-il ajouté. Selon les conclusions d'une enquête internationale, le naufrage du Cheonan, une corvette de 1.200 tonnes, a été provoqué par son torpillage par un sous-marin nord-coréen, provoquant la mort des 46 marins sud-coréens. Pyongyang a démenti toute responsabilité dans l'incident, l'un des plus graves depuis l'armistice dans la guerre de Corée en 1953. La Corée du Sud a annoncé des représailles contre le Nord, qui a promis de répliquer en déclenchant "une guerre généralisée" en cas de nouvelles sanctions. Par ailleurs, les Etats-Unis et leurs alliés affirment surveiller de près la Corée du Nord après le torpillage d'un navire de guerre sud-coréen attribué au régime stalinien, a averti vendredi l'amiral américain Robert Willard, chef de la région militaire du Pacifique. "Dans la région, tout le monde surveille de près la Corée du Nord", a-t-il déclaré à des journalistes en marge d'une conférence sur la sécurité à Singapour. L'officier américain a cependant précisé qu'aucun mouvement de troupes suspect ou provocation nord-coréenne n'avait été observé ces derniers jours. Un peu plus tôt dans la journée, la Corée du Nord avait de nouveau brandi la menace de représailles - non spécifiées - en cas de saisine et de condamnation à l'ONU pour le torpillage d'un navire de guerre sud-coréen, le 26 mars. Selon les conclusions d'une enquête internationale, le naufrage du Cheonan, une corvette de 1.200 tonnes, a été provoqué par une torpille nord-coréenne.Quarante-six marins ont péri. Pyongyang a démenti toute responsabilité dans l'incident maritime de mars, l'un des plus graves depuis l'armistice de la guerre de Corée en 1953. La Corée du Sud a annoncé des représailles contre le Nord qui a promis de répliquer en déclenchant "une guerre généralisée" en cas de nouvelles sanctions. Depuis l'incident, la Corée du Sud tente de rallier un large soutien international pour faire condamner sa voisine à l'ONU. En effet, la tension est à son comble entre les deux Corées depuis le torpillage, attribué au régime de Pyongyang, le 26 mars d'une corvette sud-coréenne. Dans un discours devant la Conférence du désarmement, l'ambassadeur adjoint nord-coréen auprès de l'Onu à Genève Ri Jang Gon a rejeté la responsabilité de la "grave situation" sur "le régime sud-coréen en collaboration avec son allié, les Etats-Unis d'Amérique à propos du naufrage du navire de guerre sud-coréen ''Cheonan''. La Corée du Nord n'a rien à voir avec le naufrage", a déclaré le représentant de la Corée du Nord en dénonçant des "résultats d'enquête" fondés "sur des présomptions et des suppositions". "Les autorités sud-coréennes, avec le plein soutien des Etats-Unis, (...) ont finalement annoncé arbitrairement les ''résultats d'une enquête'' assurant que la navire de guerre avait été coulé par une torpille tirée par un sous-marin nord-coréen", a poursuivi le diplomate. "En même temps, elles manœuvrent stupidement pour ''punir'' et imposer des ''représailles'' et même pour faire adopter des ''sanctions'' supplémentaires contre la République populaire démocratique de Corée par le Conseil de sécurité de l'Onu", a-t-il ajouté. Selon les conclusions d'une enquête internationale, le naufrage du Cheonan, une corvette de 1.200 tonnes, a été provoqué par son torpillage par un sous-marin nord-coréen, provoquant la mort des 46 marins sud-coréens. Pyongyang a démenti toute responsabilité dans l'incident, l'un des plus graves depuis l'armistice dans la guerre de Corée en 1953. La Corée du Sud a annoncé des représailles contre le Nord, qui a promis de répliquer en déclenchant "une guerre généralisée" en cas de nouvelles sanctions. Par ailleurs, les Etats-Unis et leurs alliés affirment surveiller de près la Corée du Nord après le torpillage d'un navire de guerre sud-coréen attribué au régime stalinien, a averti vendredi l'amiral américain Robert Willard, chef de la région militaire du Pacifique. "Dans la région, tout le monde surveille de près la Corée du Nord", a-t-il déclaré à des journalistes en marge d'une conférence sur la sécurité à Singapour. L'officier américain a cependant précisé qu'aucun mouvement de troupes suspect ou provocation nord-coréenne n'avait été observé ces derniers jours. Un peu plus tôt dans la journée, la Corée du Nord avait de nouveau brandi la menace de représailles - non spécifiées - en cas de saisine et de condamnation à l'ONU pour le torpillage d'un navire de guerre sud-coréen, le 26 mars. Selon les conclusions d'une enquête internationale, le naufrage du Cheonan, une corvette de 1.200 tonnes, a été provoqué par une torpille nord-coréenne.Quarante-six marins ont péri. Pyongyang a démenti toute responsabilité dans l'incident maritime de mars, l'un des plus graves depuis l'armistice de la guerre de Corée en 1953. La Corée du Sud a annoncé des représailles contre le Nord qui a promis de répliquer en déclenchant "une guerre généralisée" en cas de nouvelles sanctions. Depuis l'incident, la Corée du Sud tente de rallier un large soutien international pour faire condamner sa voisine à l'ONU.