Le coût de la facture alimentaire, pour ce qui concerne l'importation de céréales en 2008, a dépassé les 3,25 milliards de dollars. Cette facture a été ramenée en 2009 à 1,2 milliard de dollars, soit une économie de plus de 2 milliards de dollars en l'espace d'une campagne. C'est en substance ce qu'a affirmé le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Noureddine Kahal, qui était l'invité de la radio Chaine III. Il explique à cet effet que l'année 2009-2010 est une année à blé dur et à blé tendre. «La production pour ces deux variétés sera à l'équivalent de celle obtenue l'année dernière. La production d'orge, compte tenu des conditions climatiques difficiles, notamment dans les zones agropastorales, particulièrement durant les mois de mars et d'avril, est légèrement affectée. Elle va être moyenne par rapport à l'année écoulée» affirme-t-il. M. Kahal dira dans ce sens que «le soutien pour les céréales durant les cinq prochaines années va continuer». «Ce sont des productions considérées comme stratégiques». D'ailleurs, poursuit-il, «le soutien accordé depuis deux années commence à donner ses fruits puisque l'Algérie, à travers l'OAIC, n'a pas importé de blé dur depuis avril 2009». Sur une note d'optimisme, l'hôte de la Radio nationale annonce dans ce sens que «l'Algérie va probablement réduire la facture de blé tendre» tout en relevant qu'en matière d'orge, nous sommes en situation excédentaire. A une question portant sur la qualité de l'orge produit, le DG de l'OAIC affirme que «la meilleure réponse est celle de notre client qui reconnaît que la qualité de notre orge est nettement supérieure aux produits qui se vendent sur les marchés mondiaux, avec des taux d'humidité qui tournent autour de 8 à 9% alors que les normes internationales sont de 15%. Le taux de protéine, 8 à 9%, alors que les standards internationaux sont de 7%. En plus de ça, il s'agit d'un produit bio». Sur un autre plan, M. Kahal affirme que la production l'année passée des céréales était de 62 millions de quintaux, dont 21 millions de quintaux d'orge récoltés. Sur cette production, l'OAIC a collecté 9 millions de quintaux. Sur le marché national, 2,5 millions de quintaux ont été commercialisés, le reste est en stock que «nous sortons à chaque fois qu'il y a des opportunités d'affaires». Des risques de pénurie sur le marché national ? «pas du tout» répond le DG de l'OAIC. «Il faut savoir que nous avons mis de côté pour la couverture du marché national l'équivalent de 2 ans. Sans compter la production qui est attendue pour la campagne de 2009-2010 et qui, je vous l'annonce, sera bonne pour le blé dur et le blé tendre et moyenne pour la production d'orge.» Le coût de la facture alimentaire, pour ce qui concerne l'importation de céréales en 2008, a dépassé les 3,25 milliards de dollars. Cette facture a été ramenée en 2009 à 1,2 milliard de dollars, soit une économie de plus de 2 milliards de dollars en l'espace d'une campagne. C'est en substance ce qu'a affirmé le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Noureddine Kahal, qui était l'invité de la radio Chaine III. Il explique à cet effet que l'année 2009-2010 est une année à blé dur et à blé tendre. «La production pour ces deux variétés sera à l'équivalent de celle obtenue l'année dernière. La production d'orge, compte tenu des conditions climatiques difficiles, notamment dans les zones agropastorales, particulièrement durant les mois de mars et d'avril, est légèrement affectée. Elle va être moyenne par rapport à l'année écoulée» affirme-t-il. M. Kahal dira dans ce sens que «le soutien pour les céréales durant les cinq prochaines années va continuer». «Ce sont des productions considérées comme stratégiques». D'ailleurs, poursuit-il, «le soutien accordé depuis deux années commence à donner ses fruits puisque l'Algérie, à travers l'OAIC, n'a pas importé de blé dur depuis avril 2009». Sur une note d'optimisme, l'hôte de la Radio nationale annonce dans ce sens que «l'Algérie va probablement réduire la facture de blé tendre» tout en relevant qu'en matière d'orge, nous sommes en situation excédentaire. A une question portant sur la qualité de l'orge produit, le DG de l'OAIC affirme que «la meilleure réponse est celle de notre client qui reconnaît que la qualité de notre orge est nettement supérieure aux produits qui se vendent sur les marchés mondiaux, avec des taux d'humidité qui tournent autour de 8 à 9% alors que les normes internationales sont de 15%. Le taux de protéine, 8 à 9%, alors que les standards internationaux sont de 7%. En plus de ça, il s'agit d'un produit bio». Sur un autre plan, M. Kahal affirme que la production l'année passée des céréales était de 62 millions de quintaux, dont 21 millions de quintaux d'orge récoltés. Sur cette production, l'OAIC a collecté 9 millions de quintaux. Sur le marché national, 2,5 millions de quintaux ont été commercialisés, le reste est en stock que «nous sortons à chaque fois qu'il y a des opportunités d'affaires». Des risques de pénurie sur le marché national ? «pas du tout» répond le DG de l'OAIC. «Il faut savoir que nous avons mis de côté pour la couverture du marché national l'équivalent de 2 ans. Sans compter la production qui est attendue pour la campagne de 2009-2010 et qui, je vous l'annonce, sera bonne pour le blé dur et le blé tendre et moyenne pour la production d'orge.»