«Accréditer un laboratoire ou un organisme d'inspection consiste à reconnaître la compétence de certains organismes d'une manière impartiale. Il s'agit d'un système de management propre aux instances internationales. Par conséquent, il devient impérieux de renforcer les capacités de l'Ianor, de l'Algerac et de l'Inapi», a notamment déclaré, hier à Alger, le représentant de M. Benmerad, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, lors de la célébration de la Journée mondiale de l'accréditation. Il précise que le système de management est un instrument financier assuré par un fonds national de compétitivité industrielle. Il a mis l'accent sur l'utilisation des mécanismes d'aide à l'accréditation d'organismes en conformité avec le système financier et d'aide du programme de l'Union européenne. En fait, c'est un mécanisme d'aide prévoyant un démarrage en 2011 et le ministère participe activement, selon lui, à la protection de l'environnement et à la sécurité industrielle. Les activités du ministère seront axées sur la qualité et l'organisation annuelle d'un prix algérien de la qualité en invitant les entreprises nationales certifiées à un débat. Pour sa part, le directeur général d'Algerac (organisme algérien d'accréditation), Boudissa, estime que «l'accréditation joue un rôle important dans la régulation du commerce extérieur». Il a mis en relief la valeur de la remise d'un certificat d'accréditation à Metrocal Algérie, spécialisé dans la vérification et l'étalonnage d'appareils de mesure et la remise de deux autres certificats. «D'autres demandes d'accréditation sont en cours d'inspection et d'examen» a-t-il dit. Suivant le programme d'Algerac où 40 organismes potentiels et laboratoires sont susceptibles de bénéficier du programme de l'UE, les années 2011 et 2012 seront des rendez-vous importants et des défis pour rapprocher Algerac des organismes d'accréditation, tel que "IAF'' (International accreditation forum) et PTB (Physikalisch technische bundesanstalt). Boudissa affirme qu'«une caisse de garantie des accréditations sera créée afin d'aider les candidats à l'obtention de la certification à hauteur de 70 % des subventions financières». Reste à préparer le cadre juridique et le budget à allouer par le ministère de tutelle. Trois laboratoires de pétrochimie industrielle, de travaux publics et bâtiment et de cuirs, ainsi que Metrocal ont été accrédités. En 2010, il y aura une sélection de 10 laboratoires et en 2011 on pourra en compter 15 tandis qu'en 2012, il y aura la sélection du reste des organismes. En tout, à la fin 2012, on dénombrera 40 organismes accrédités, notamment dans la pétrochimie, le BTP, la mécanique et le textile. Il s'agit de protéger les consommateurs et l'environnement et vers 2016, Algerac sera reconnu mondialement comme un organisme certificateur. En marge de cette rencontre, le directeur de "Normiso'', entreprise de contrôle technique, agréage et expertise maritime et inspection des marchandises et équipements (agréée par l'UAR), Ziane Kartout, nous a déclaré que «l'accréditation doit être encouragée et par conséquent, il faut juguler la contrefaçon. Pour nous, les produits certifiés conformes sont ceux qui sont dotés d'une marque de conformité obéissant à toutes les inspections». Même s'il y aura une levée de barrière au niveau des frontières, seuls les produits certifiés conformes auront le quitus d'admission sur le territoire national. «Accréditer un laboratoire ou un organisme d'inspection consiste à reconnaître la compétence de certains organismes d'une manière impartiale. Il s'agit d'un système de management propre aux instances internationales. Par conséquent, il devient impérieux de renforcer les capacités de l'Ianor, de l'Algerac et de l'Inapi», a notamment déclaré, hier à Alger, le représentant de M. Benmerad, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, lors de la célébration de la Journée mondiale de l'accréditation. Il précise que le système de management est un instrument financier assuré par un fonds national de compétitivité industrielle. Il a mis l'accent sur l'utilisation des mécanismes d'aide à l'accréditation d'organismes en conformité avec le système financier et d'aide du programme de l'Union européenne. En fait, c'est un mécanisme d'aide prévoyant un démarrage en 2011 et le ministère participe activement, selon lui, à la protection de l'environnement et à la sécurité industrielle. Les activités du ministère seront axées sur la qualité et l'organisation annuelle d'un prix algérien de la qualité en invitant les entreprises nationales certifiées à un débat. Pour sa part, le directeur général d'Algerac (organisme algérien d'accréditation), Boudissa, estime que «l'accréditation joue un rôle important dans la régulation du commerce extérieur». Il a mis en relief la valeur de la remise d'un certificat d'accréditation à Metrocal Algérie, spécialisé dans la vérification et l'étalonnage d'appareils de mesure et la remise de deux autres certificats. «D'autres demandes d'accréditation sont en cours d'inspection et d'examen» a-t-il dit. Suivant le programme d'Algerac où 40 organismes potentiels et laboratoires sont susceptibles de bénéficier du programme de l'UE, les années 2011 et 2012 seront des rendez-vous importants et des défis pour rapprocher Algerac des organismes d'accréditation, tel que "IAF'' (International accreditation forum) et PTB (Physikalisch technische bundesanstalt). Boudissa affirme qu'«une caisse de garantie des accréditations sera créée afin d'aider les candidats à l'obtention de la certification à hauteur de 70 % des subventions financières». Reste à préparer le cadre juridique et le budget à allouer par le ministère de tutelle. Trois laboratoires de pétrochimie industrielle, de travaux publics et bâtiment et de cuirs, ainsi que Metrocal ont été accrédités. En 2010, il y aura une sélection de 10 laboratoires et en 2011 on pourra en compter 15 tandis qu'en 2012, il y aura la sélection du reste des organismes. En tout, à la fin 2012, on dénombrera 40 organismes accrédités, notamment dans la pétrochimie, le BTP, la mécanique et le textile. Il s'agit de protéger les consommateurs et l'environnement et vers 2016, Algerac sera reconnu mondialement comme un organisme certificateur. En marge de cette rencontre, le directeur de "Normiso'', entreprise de contrôle technique, agréage et expertise maritime et inspection des marchandises et équipements (agréée par l'UAR), Ziane Kartout, nous a déclaré que «l'accréditation doit être encouragée et par conséquent, il faut juguler la contrefaçon. Pour nous, les produits certifiés conformes sont ceux qui sont dotés d'une marque de conformité obéissant à toutes les inspections». Même s'il y aura une levée de barrière au niveau des frontières, seuls les produits certifiés conformes auront le quitus d'admission sur le territoire national.