Trois éditions après la participation régulière des équipes africaines en coupe du monde de football, l'Algérie, qui avait raté sa présence en Argentine en 1978, signe en 1982 en Espagne son entrée dans la prestigieuse compétition du monde au côté du Cameroun, l'autre représentant du continent. Trois éditions après la participation régulière des équipes africaines en coupe du monde de football, l'Algérie, qui avait raté sa présence en Argentine en 1978, signe en 1982 en Espagne son entrée dans la prestigieuse compétition du monde au côté du Cameroun, l'autre représentant du continent. Mondial 1982 : Qualification d'une génération d'or Cette qualification est venue récompenser un travail de longue haleine lancé avec la fameuse équipe nationale junior qui avait pris part au Mondial de la catégorie au Japon avec à la clé des résultats acceptables réalisés par les futurs champions. Le travail en profondeur entamé en 1977 allait apporter ses fruits grâce à une politique de soutien des clubs par l'Etat. La génération d'or de 1982 s'était déjà distinguée de fort belle manière lors de la CAN au Nigeria en 1980 en ne perdant qu'en finale contre le pays hôte dans un stade qualifié de chaudron de Surelere de Lagos. Cette sélection composée dans sa grande partie de joueurs locaux allait prendre sa revanche sur le Nigeria une année plus tard en l'écartant dans le même stade sur deux réalisations de Belloumi et Zidane. Par cette victoire, les Verts venaient d'arracher le billet pour l'Espagne puisqu'au match retour, les coéquipiers de Fergani s'imposèrent (2-1) à Constantine sur deux buts de Belloumi et Madjer. Cette équipe puisait sa force dans le jeu collectif entre les joueurs qui jouaient, à trois éléments près, dans le championnat national dans deux clubs : le MC Alger et la JS Kabylie qui s'étaient distingués en remportant le trophée africain des clubs. C'est dire le niveau du football algérien à cette époque. Sur l'ensemble de l'effectif retenu pour ce Mondial, le staff technique composé de Rachid Mekhloufi et Mahieddine Khalef n'avaient sollicité que Korichi Nourredine, Dahleb Mustapha, Mansouri Faouzi et Zidane Djamel qui jouaient en France et en Belgique pour renforcer l'équipe. Lors de cette phase finale, l'Algérie inscrira en lettres d'or l'histoire du football national, continental et mondial, le 16 juin 1982, lorsqu'à travers le monde des millions cherchaient à découvrir sur la carte géographique ce pays qui venait de terrasser l'ogre allemand dont les joueurs vedettes promettaient des scores de plus de 8-0. La volonté de l'équipe et la stratégie mise en place avec des joueurs hors pair dans tous les compartiments a eu raison des Allemands et, au-delà du résultat, les Verts ont obligé la FIFA, suite au match de la honte entre les frères germaniques (Allemagne et Autriche), à revoir toute sa programmation en phase finale. Les deux autres sorties, les Algériens se sont inclinés (2-0) contre les Autrichiens avant de surclasser le Chili (3-2). Mondial 1986 : Confirmation et désillusion La qualification avec panache de l'Algérie face à la Tunisie au Mondial mexicain en 1986 était une confirmation de la valeur des Verts en cette période, mais aussi une désillusion après une participation marquée par de ‘'graves incidents'' au sein de l'équipe. Cette dernière composée de joueurs locaux et de professionnels n'avait à aucun moment retrouvé ses marques, notamment lors de sa débâcle contre l'Espagne (3-0). Après, tout le monde regrettait ce ratage puisque les nôtres avaient des possibilités de mieux faire et avaient de grandes chances de passer au 2e tour avec le Brésil. La composante de l'équipe a été critiquée car des éléments retenus n'avaient pas leurs places. Au problème de la contestation des sélectionnés est venu s'ajouter celui des primes et une certaine rivalité et la création de clan au sein du club. Saâdane, alors entraîneur national, n'a pas manqué de dire que son équipe était secouée par de grands problèmes et qu'une tension régnait en son sein. Si les coéquipiers d'un excellent gardien Drid ont livré des parties correctes et acceptables contre l'Irlande (1-1) et surtout le Brésil (0-1), les dissensions en avaient eu raison surtout lors du dernier match contre l'Espagne. En 1986, il y avait de gros problèmes et Saâdane semble avoir tiré des leçons puisque 24 ans après il se retrouve à la tête de l'équipe nationale qu'il a qualifiée au Mondial avec un effectif composé, cette fois-ci, essentiellement de joueurs pro. Mondial 2010 : Un retour inespéré Le tirage au sort de la CAN et Coupe du monde jumelée n'a pas été clément avec les Verts tirés aux côtés des Egyptiens super favoris et de la Zambie et peu étaient ceux qui osaient parier sur leurs chances. Cette fois-ci aussi, Saâdane a fait appel aux joueurs algériens évoluant en Europe pour composer son équipe et tenter d'arracher un billet au moins pour la CAN qui était son premier objetif. A la grande surprise, les Verts, après un nul (0-0) peu convaincant en terre rwandaise, se sont ressaisis pour imposer leur loi à l'Egypte (3-1) puis terminer le parcours sur des victoires et ne concédant qu'une seule défaite (2-0) au Caire et arracher son billet à l'issue d'un mémorial match de barrage (1-0) contre les pharaons à Khartoum. Lors de la CAN, les hommes de Saâdane ont relevé le défi pour arriver en demi-finale avant de s'incliner contre les Egyptiens avec la complicité de l'arbitre du match qui avait expulsé trois Algériens et pas des moindres. Ce qui a beaucoup déstabilisé le club Algérie qui s'était par la suite contenté de la 4e place. Les victoires avec la manière (3-2) contre les Ivoiriens et (1-0) contre le Mali restent des repères sur la force des joueurs algériens qui avaient montré des dispositions et des capacités et surtout une volonté de se surpasser. La participation a été qualifiée de ‘'satisfaisante'' et le staff technique a, après étude technique de cette CAN, opté pour une ossature du groupe en faisant appel à d'autres joueurs professionnels après avoir écarté tous les locaux à l'exception des gardiens Gaouaoui et Chaouchi et du défenseur sétifien Laifaoui. Ce groupe allait inévitablement trouver des difficultés dans la cohésion dans le jeu collectif. Le staff technique s'est attelé à parfaire les automatismes du groupe dont l'attaque est restée inefficace et la défense très perméable. Il n'est pas ‘'facile'' de remédier au problème de la cohésion en un laps de temps cela demande beaucoup plus de temps avait reconnu Saâdane pour qui la qualification reste en elle-même un exploit. Dans le vif du sujet, il a tenu à assurer les fans en indiquant que les joueurs sont conscients de la tâche qui les attend et qu'ils feront le maximum pour être à la hauteur des espoirs placés en eux. Mondial 1982 : Qualification d'une génération d'or Cette qualification est venue récompenser un travail de longue haleine lancé avec la fameuse équipe nationale junior qui avait pris part au Mondial de la catégorie au Japon avec à la clé des résultats acceptables réalisés par les futurs champions. Le travail en profondeur entamé en 1977 allait apporter ses fruits grâce à une politique de soutien des clubs par l'Etat. La génération d'or de 1982 s'était déjà distinguée de fort belle manière lors de la CAN au Nigeria en 1980 en ne perdant qu'en finale contre le pays hôte dans un stade qualifié de chaudron de Surelere de Lagos. Cette sélection composée dans sa grande partie de joueurs locaux allait prendre sa revanche sur le Nigeria une année plus tard en l'écartant dans le même stade sur deux réalisations de Belloumi et Zidane. Par cette victoire, les Verts venaient d'arracher le billet pour l'Espagne puisqu'au match retour, les coéquipiers de Fergani s'imposèrent (2-1) à Constantine sur deux buts de Belloumi et Madjer. Cette équipe puisait sa force dans le jeu collectif entre les joueurs qui jouaient, à trois éléments près, dans le championnat national dans deux clubs : le MC Alger et la JS Kabylie qui s'étaient distingués en remportant le trophée africain des clubs. C'est dire le niveau du football algérien à cette époque. Sur l'ensemble de l'effectif retenu pour ce Mondial, le staff technique composé de Rachid Mekhloufi et Mahieddine Khalef n'avaient sollicité que Korichi Nourredine, Dahleb Mustapha, Mansouri Faouzi et Zidane Djamel qui jouaient en France et en Belgique pour renforcer l'équipe. Lors de cette phase finale, l'Algérie inscrira en lettres d'or l'histoire du football national, continental et mondial, le 16 juin 1982, lorsqu'à travers le monde des millions cherchaient à découvrir sur la carte géographique ce pays qui venait de terrasser l'ogre allemand dont les joueurs vedettes promettaient des scores de plus de 8-0. La volonté de l'équipe et la stratégie mise en place avec des joueurs hors pair dans tous les compartiments a eu raison des Allemands et, au-delà du résultat, les Verts ont obligé la FIFA, suite au match de la honte entre les frères germaniques (Allemagne et Autriche), à revoir toute sa programmation en phase finale. Les deux autres sorties, les Algériens se sont inclinés (2-0) contre les Autrichiens avant de surclasser le Chili (3-2). Mondial 1986 : Confirmation et désillusion La qualification avec panache de l'Algérie face à la Tunisie au Mondial mexicain en 1986 était une confirmation de la valeur des Verts en cette période, mais aussi une désillusion après une participation marquée par de ‘'graves incidents'' au sein de l'équipe. Cette dernière composée de joueurs locaux et de professionnels n'avait à aucun moment retrouvé ses marques, notamment lors de sa débâcle contre l'Espagne (3-0). Après, tout le monde regrettait ce ratage puisque les nôtres avaient des possibilités de mieux faire et avaient de grandes chances de passer au 2e tour avec le Brésil. La composante de l'équipe a été critiquée car des éléments retenus n'avaient pas leurs places. Au problème de la contestation des sélectionnés est venu s'ajouter celui des primes et une certaine rivalité et la création de clan au sein du club. Saâdane, alors entraîneur national, n'a pas manqué de dire que son équipe était secouée par de grands problèmes et qu'une tension régnait en son sein. Si les coéquipiers d'un excellent gardien Drid ont livré des parties correctes et acceptables contre l'Irlande (1-1) et surtout le Brésil (0-1), les dissensions en avaient eu raison surtout lors du dernier match contre l'Espagne. En 1986, il y avait de gros problèmes et Saâdane semble avoir tiré des leçons puisque 24 ans après il se retrouve à la tête de l'équipe nationale qu'il a qualifiée au Mondial avec un effectif composé, cette fois-ci, essentiellement de joueurs pro. Mondial 2010 : Un retour inespéré Le tirage au sort de la CAN et Coupe du monde jumelée n'a pas été clément avec les Verts tirés aux côtés des Egyptiens super favoris et de la Zambie et peu étaient ceux qui osaient parier sur leurs chances. Cette fois-ci aussi, Saâdane a fait appel aux joueurs algériens évoluant en Europe pour composer son équipe et tenter d'arracher un billet au moins pour la CAN qui était son premier objetif. A la grande surprise, les Verts, après un nul (0-0) peu convaincant en terre rwandaise, se sont ressaisis pour imposer leur loi à l'Egypte (3-1) puis terminer le parcours sur des victoires et ne concédant qu'une seule défaite (2-0) au Caire et arracher son billet à l'issue d'un mémorial match de barrage (1-0) contre les pharaons à Khartoum. Lors de la CAN, les hommes de Saâdane ont relevé le défi pour arriver en demi-finale avant de s'incliner contre les Egyptiens avec la complicité de l'arbitre du match qui avait expulsé trois Algériens et pas des moindres. Ce qui a beaucoup déstabilisé le club Algérie qui s'était par la suite contenté de la 4e place. Les victoires avec la manière (3-2) contre les Ivoiriens et (1-0) contre le Mali restent des repères sur la force des joueurs algériens qui avaient montré des dispositions et des capacités et surtout une volonté de se surpasser. La participation a été qualifiée de ‘'satisfaisante'' et le staff technique a, après étude technique de cette CAN, opté pour une ossature du groupe en faisant appel à d'autres joueurs professionnels après avoir écarté tous les locaux à l'exception des gardiens Gaouaoui et Chaouchi et du défenseur sétifien Laifaoui. Ce groupe allait inévitablement trouver des difficultés dans la cohésion dans le jeu collectif. Le staff technique s'est attelé à parfaire les automatismes du groupe dont l'attaque est restée inefficace et la défense très perméable. Il n'est pas ‘'facile'' de remédier au problème de la cohésion en un laps de temps cela demande beaucoup plus de temps avait reconnu Saâdane pour qui la qualification reste en elle-même un exploit. Dans le vif du sujet, il a tenu à assurer les fans en indiquant que les joueurs sont conscients de la tâche qui les attend et qu'ils feront le maximum pour être à la hauteur des espoirs placés en eux.