«La sécurité dans la région du Sahel n'est plus une action isolée ou secondaire, mais une stratégie planifiée avec minutie», a indiqué jeudi à Alger, Daho Ould Kablia lors d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Selon le ministre, «il a fallu la prendre en charge (sécurité) de manière globale et sous tous ses aspects», affirmant que «la région du Sahel est convoitée par les forces internationales traditionnelles qui aspirent à s'accaparer des richesses de la région avec des visées politiques et géostratégiques». Avant d'arriver à ce résultat, s'est tenue, pour rappel, il y a plus de deux mois, une réunion à Alger en présence de sept pays, le Burkina-Faso, le Tchad, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger et l'Algérie avec pour objectif de renforcer la coopération pour mieux lutter contre les groupes armés et les trafiquants en tous genres. Une rencontre au cours de laquelle le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci avait souligné que «le terrorisme et le crime organisé constituent de véritables menaces et entravent le développement de toute la région». L'Algérie avait demandé à ses partenaires de resserrer les rangs et de montrer un front uni et de dénoncer les ingérences étrangères qui ont, notamment, conduit à la remise en liberté de terroristes pour obtenir la libération de plusieurs otages. Une crainte certaine s'était exprimée. Les pays du Sahel redoutent de voir leurs territoires devenir le terrain d'affrontements entre groupes terroristes et forces d'intervention étrangères. Il ne restait aux pays de la région du Sahel qu'à lutter «ensemble» contre le terrorisme et ses multiples connexions, notamment contre les réseaux de trafic d'armes et de drogue et à renforcer la coopération économique, culturelle et sociale entre ces pays. Ce qui fut fait a rappelé Dahou Ould Kablia, à travers l'accord conclu, récemment en avril 2010 à Alger par les chefs d'état-major des pays de la région sahélo-saharienne (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), qui consacre, selui lui, «la détermination des gouvernements de ces pays à trouver des moyens adéquats pour assurer la sécurité de la région sans aucune ingérence étrangère». Dans ce cadre, le ministre de l'Intérieur révèle, «l'installation d'une commission commune des chefs d'état-major à Tamanrasset (Algérie) pour ériger un front commun de lutte contre le terrorisme». Autre point qui préoccupe les pays de la région, notamment l'Algérie, l'immigration clandestine. Selon le ministre, l'Algérie «est devenue avec le temps un pays d'installation pour ces immigrants». Cependant, Dahou Ould Kablia a indiqué que grâce aux différentes mesures prises par l'Algérie pour mettre un terme à ce phénomène, le nombre d'immigrés clandestins arrêtés et reconduits aux frontières a été revu à la baisse, passant de 11.599 en 2006 à 8.565 en 2008. «La sécurité dans la région du Sahel n'est plus une action isolée ou secondaire, mais une stratégie planifiée avec minutie», a indiqué jeudi à Alger, Daho Ould Kablia lors d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Selon le ministre, «il a fallu la prendre en charge (sécurité) de manière globale et sous tous ses aspects», affirmant que «la région du Sahel est convoitée par les forces internationales traditionnelles qui aspirent à s'accaparer des richesses de la région avec des visées politiques et géostratégiques». Avant d'arriver à ce résultat, s'est tenue, pour rappel, il y a plus de deux mois, une réunion à Alger en présence de sept pays, le Burkina-Faso, le Tchad, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger et l'Algérie avec pour objectif de renforcer la coopération pour mieux lutter contre les groupes armés et les trafiquants en tous genres. Une rencontre au cours de laquelle le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci avait souligné que «le terrorisme et le crime organisé constituent de véritables menaces et entravent le développement de toute la région». L'Algérie avait demandé à ses partenaires de resserrer les rangs et de montrer un front uni et de dénoncer les ingérences étrangères qui ont, notamment, conduit à la remise en liberté de terroristes pour obtenir la libération de plusieurs otages. Une crainte certaine s'était exprimée. Les pays du Sahel redoutent de voir leurs territoires devenir le terrain d'affrontements entre groupes terroristes et forces d'intervention étrangères. Il ne restait aux pays de la région du Sahel qu'à lutter «ensemble» contre le terrorisme et ses multiples connexions, notamment contre les réseaux de trafic d'armes et de drogue et à renforcer la coopération économique, culturelle et sociale entre ces pays. Ce qui fut fait a rappelé Dahou Ould Kablia, à travers l'accord conclu, récemment en avril 2010 à Alger par les chefs d'état-major des pays de la région sahélo-saharienne (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), qui consacre, selui lui, «la détermination des gouvernements de ces pays à trouver des moyens adéquats pour assurer la sécurité de la région sans aucune ingérence étrangère». Dans ce cadre, le ministre de l'Intérieur révèle, «l'installation d'une commission commune des chefs d'état-major à Tamanrasset (Algérie) pour ériger un front commun de lutte contre le terrorisme». Autre point qui préoccupe les pays de la région, notamment l'Algérie, l'immigration clandestine. Selon le ministre, l'Algérie «est devenue avec le temps un pays d'installation pour ces immigrants». Cependant, Dahou Ould Kablia a indiqué que grâce aux différentes mesures prises par l'Algérie pour mettre un terme à ce phénomène, le nombre d'immigrés clandestins arrêtés et reconduits aux frontières a été revu à la baisse, passant de 11.599 en 2006 à 8.565 en 2008.