Un nouveau traitement, expérimenté par la firme pharmaceutique américaine Pfizer, a montré des résultats très prometteurs pour combattre la forme la plus fréquente de cancer du poumon avancé chez des malades ayant un profil génétique particulier. Selon une étude clinique, ce traitement, appelé crizotinib, cible l'enzyme "anaplastic lymphoma kinase" ou ALK, qui est essentielle pour la croissance des cellules cancéreuses. L'étude qui a porté sur 82 patients atteints d'un cancer du poumon baptisé "carcinome non à petites cellules" présentant une variation génétique spécifique de l'enzyme ALK, a montré qu'environ 90% de ces patients traités avec du crizotinib ont répondu positivement au traitement et plus de la moitié ont vu leur tumeur régresser après huit semaines. Ces résultats représentent une "amélioration importante" par rapport à ce qui est observé avec une chimiothérapie standard chez des malades atteint de cancer du poumon ayant fait des métastases, a précisé le Dr Yung-Jue Bang, professeur de médecine interne à l'Université de Séoul (Corée du Sud), principal auteur de cette étude clinique présentée à la conférence de l'American Society of Clinical Oncology, tenue ce week-end à Chicago. Un grand nombre des patients, anciens fumeurs ou non, ayant participé à cette étude clinique de phase 1 avec le crizotinib, avaient déjà suivi trois ou quatre traitements, a ajouté ce médecin. Les chercheurs s'attendaient avant le début de l'essai clinique à ce que seulement 10% des patients réagissent au crizotinib, qui cible une variation génétique dont sont porteurs environ 5% des personnes atteintes d'un cancer du poumon. Ce pourcentage représente un grand nombre de patients, puisque plus de 12 millions de nouveaux cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chaque année dans le monde et que près de 8 millions de personnes en meurent. Le cancer du poumon, provoqué le plus souvent par le tabagisme, est le cancer le plus fréquent et le plus meurtrier, rappelle-t-on. APS Un nouveau traitement, expérimenté par la firme pharmaceutique américaine Pfizer, a montré des résultats très prometteurs pour combattre la forme la plus fréquente de cancer du poumon avancé chez des malades ayant un profil génétique particulier. Selon une étude clinique, ce traitement, appelé crizotinib, cible l'enzyme "anaplastic lymphoma kinase" ou ALK, qui est essentielle pour la croissance des cellules cancéreuses. L'étude qui a porté sur 82 patients atteints d'un cancer du poumon baptisé "carcinome non à petites cellules" présentant une variation génétique spécifique de l'enzyme ALK, a montré qu'environ 90% de ces patients traités avec du crizotinib ont répondu positivement au traitement et plus de la moitié ont vu leur tumeur régresser après huit semaines. Ces résultats représentent une "amélioration importante" par rapport à ce qui est observé avec une chimiothérapie standard chez des malades atteint de cancer du poumon ayant fait des métastases, a précisé le Dr Yung-Jue Bang, professeur de médecine interne à l'Université de Séoul (Corée du Sud), principal auteur de cette étude clinique présentée à la conférence de l'American Society of Clinical Oncology, tenue ce week-end à Chicago. Un grand nombre des patients, anciens fumeurs ou non, ayant participé à cette étude clinique de phase 1 avec le crizotinib, avaient déjà suivi trois ou quatre traitements, a ajouté ce médecin. Les chercheurs s'attendaient avant le début de l'essai clinique à ce que seulement 10% des patients réagissent au crizotinib, qui cible une variation génétique dont sont porteurs environ 5% des personnes atteintes d'un cancer du poumon. Ce pourcentage représente un grand nombre de patients, puisque plus de 12 millions de nouveaux cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chaque année dans le monde et que près de 8 millions de personnes en meurent. Le cancer du poumon, provoqué le plus souvent par le tabagisme, est le cancer le plus fréquent et le plus meurtrier, rappelle-t-on. APS