Le phénomène de travail des enfants en Algérie serait quasiment inexistant, à se fier aux chiffres du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Et pour cause, la dernière enquête officielle, réalisée en 2008 sur ce phénomène, relève une prévalence de 0,17%. Le phénomène de travail des enfants en Algérie serait quasiment inexistant, à se fier aux chiffres du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Et pour cause, la dernière enquête officielle, réalisée en 2008 sur ce phénomène, relève une prévalence de 0,17%. Autrement dit, seulement 58 enfants de moins de 16 ans sont recensés sur un total de 38.650 travailleurs exerçant dans 4.820 organismes employeurs. Une autre enquête, réalisée en 2006, avance un pourcentage de 0,54 % sur un effectif global de 28.840 travailleurs dans 3.853 établissements, soit 156 enfants mineurs. L'enquête de 2004 elle, relève que 95 enfants n'ayant pas atteint l'âge légal de travail exercent dans 5.847 entreprises d'un effectif global de 16 895 travailleurs, soit une prévalence de 0,56%. Cependant, force est de constater que les présentes statistiques communiquées par le ministère du Travail, ne concernent que les entreprises privées et publiques accréditées par les pouvoirs publics. Or, le phénomène de travail des enfants, chose connue de tout le monde, ne trouve son existence que dans les réseaux informels. Une contradiction de taille qui fait que les chiffres officiels sur le travail des enfants en Algérie ne riment pas avec la réalité du terrain. Selon le rapport global du Bureau international du travail (BIT) sur le travail des enfants en 2010, sur les 215 millions d'enfants qui travaillent encore aujourd'hui dans le monde, 115 millions d'entre eux sont exposés à de pires formes de travail. L'enquête réalisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et de la recherche (Forem), a publié, il y a une année, une enquête faisant état de l'existence de 1,3 million d'enfants exploités sur le marché informel du travail, dont 300 mille dans des activités commerciales. Une enquête qui a suscité une vive polémique. D'ailleurs, la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants, effectuée hier, au siège du ministère du Travail à Alger, a été marquée par l'absence fortement remarquée de la Forem. Sous le thème «Droit au but : Eliminons le travail des enfants», et avec le message «Carton rouge au travail des enfants», pour rester dans l'ambiance du Mondial sud-africain, des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, des SMA, du patronat et des différents dispositifs de création d'emploi, pour ne citer que ceux-là, se sont succédé à la tribune pour énumerer les efforts consentis par les pouvoirs publics pour éradiquer le travail des enfants. Des efforts qui se résument à la création d'une Commission intersectorielle de prévention et de lutte contre le travail des enfants, qui regroupe douze départements ministériels en plus de l'UGTA. Cette commission est chargée notamment de planifier les actions de prévention contre le travail des enfants, de sensibiliser l'opinion publique sur ses effets néfastes et de coordonner l'intervention des différents départements ministériels et des institutions. Autrement dit, seulement 58 enfants de moins de 16 ans sont recensés sur un total de 38.650 travailleurs exerçant dans 4.820 organismes employeurs. Une autre enquête, réalisée en 2006, avance un pourcentage de 0,54 % sur un effectif global de 28.840 travailleurs dans 3.853 établissements, soit 156 enfants mineurs. L'enquête de 2004 elle, relève que 95 enfants n'ayant pas atteint l'âge légal de travail exercent dans 5.847 entreprises d'un effectif global de 16 895 travailleurs, soit une prévalence de 0,56%. Cependant, force est de constater que les présentes statistiques communiquées par le ministère du Travail, ne concernent que les entreprises privées et publiques accréditées par les pouvoirs publics. Or, le phénomène de travail des enfants, chose connue de tout le monde, ne trouve son existence que dans les réseaux informels. Une contradiction de taille qui fait que les chiffres officiels sur le travail des enfants en Algérie ne riment pas avec la réalité du terrain. Selon le rapport global du Bureau international du travail (BIT) sur le travail des enfants en 2010, sur les 215 millions d'enfants qui travaillent encore aujourd'hui dans le monde, 115 millions d'entre eux sont exposés à de pires formes de travail. L'enquête réalisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et de la recherche (Forem), a publié, il y a une année, une enquête faisant état de l'existence de 1,3 million d'enfants exploités sur le marché informel du travail, dont 300 mille dans des activités commerciales. Une enquête qui a suscité une vive polémique. D'ailleurs, la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants, effectuée hier, au siège du ministère du Travail à Alger, a été marquée par l'absence fortement remarquée de la Forem. Sous le thème «Droit au but : Eliminons le travail des enfants», et avec le message «Carton rouge au travail des enfants», pour rester dans l'ambiance du Mondial sud-africain, des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, des SMA, du patronat et des différents dispositifs de création d'emploi, pour ne citer que ceux-là, se sont succédé à la tribune pour énumerer les efforts consentis par les pouvoirs publics pour éradiquer le travail des enfants. Des efforts qui se résument à la création d'une Commission intersectorielle de prévention et de lutte contre le travail des enfants, qui regroupe douze départements ministériels en plus de l'UGTA. Cette commission est chargée notamment de planifier les actions de prévention contre le travail des enfants, de sensibiliser l'opinion publique sur ses effets néfastes et de coordonner l'intervention des différents départements ministériels et des institutions.