L'Algérie dispose de tous les atouts nécessaires pour constituer un marché idéal à la nouvelle tendance de la diffusion numérique terrestre, ont affirmé des experts hier à Alger. Le pays, selon eux, a tout à gagner en matière de passage à la télévision numérique terrestre (TNT). Ainsi, l'expérience française et le savoir-faire en matière de Télévision numérique terrestre, a été le thème d'un séminaire organisé hier mardi par la mission économique de l'ambassade de France à Alger, Ubifrance. Cette rencontre a permis de réunir une dizaine d'entreprises françaises spécialisées dans ce secteur avec les principaux acteurs algériens chargés du déploiement de la Télévision numérique terrestre en Algérie. L'objectif tracé de ce séminaire a été de favoriser les échanges d'expériences dans ce domaine et d'identifier des partenariats et des coopérations entre nos deux pays dans un domaine reconnu prioritaire, a-t-on signifié. Le passage à la télévision numérique constitue une dématérialisation des frontières entre les pays, a indiqué M. Vincent Garrigues, attaché culturel et audio-visuel à l'ambassade de France à Alger. Et d'ajouter, au sujet de cette rencontre qu'«elle permet aux décideurs politique et économiques des deux côtés de se réunir». La TNT, a affirmé notre interlocuteur, est cœur d'une révolution de la télévision de demain, c'est-à-dire d'aujourd'hui, a-t-il expliqué. «Cela va permettre aux gouvernements et aux populations d'accéder à un parc culturel beaucoup plus important», a-t-il souligné. La mise en place de ce nouveau système dans n'importe quel pays, bien que représentant certains aléas, permettra de contrôler la diffusion de l'image et du son. Pour ainsi dire, choisir quelle chaîne les populations de ces pays pourront visionner. «Cette technologie permettra aux pays de reprendre le contrôle sur ce qui est diffusé dans leur territoire vu que les chaînes diffusées sur les satellites sont en masse», a dit M. Ghislain Achard ancien directeur du Groupe France Télévisions et actuel membre du "Comité stratégique pour le numérique". Cependant, étant donné que pour l'instant le champ médiatique algérien reste restreint, il n'est pas pour autant évident de parier sur la réussite de la TNT dans le pays. Néanmoins, il est possible, selon M. Ghislain, de voir l'opération réussir. Les avantages de la TNT sont considérables, a-t-on soutenu. Hormis la numérisation du signal, grâce à la TNT, une fréquence permettra de diffuser six chaînes alors que sur l'analogique elle ne permettait qu'une seule chaîne. Cela libérera davantage de fréquences. Grâce à la TNT, a-t-on ajouté, les chaînes pourront diffuser une image et un son de qualité. La mise en place de cette technologie, néanmoins, suscite quelques contraintes, a expliqué M. Ghislain. Parmi celles présentées l'obligation d'une diffusion de la même chaine de télévision sur les deux canaux, soit le numérique et l'analogique pour les premiers temps (en provisoire). Le processus de mise en place s'étale également sur plusieurs années qui nécessitent une période de transition et une installation progressive zone par zone, a-t-on expliqué. L'Algérie dispose de tous les atouts nécessaires pour constituer un marché idéal à la nouvelle tendance de la diffusion numérique terrestre, ont affirmé des experts hier à Alger. Le pays, selon eux, a tout à gagner en matière de passage à la télévision numérique terrestre (TNT). Ainsi, l'expérience française et le savoir-faire en matière de Télévision numérique terrestre, a été le thème d'un séminaire organisé hier mardi par la mission économique de l'ambassade de France à Alger, Ubifrance. Cette rencontre a permis de réunir une dizaine d'entreprises françaises spécialisées dans ce secteur avec les principaux acteurs algériens chargés du déploiement de la Télévision numérique terrestre en Algérie. L'objectif tracé de ce séminaire a été de favoriser les échanges d'expériences dans ce domaine et d'identifier des partenariats et des coopérations entre nos deux pays dans un domaine reconnu prioritaire, a-t-on signifié. Le passage à la télévision numérique constitue une dématérialisation des frontières entre les pays, a indiqué M. Vincent Garrigues, attaché culturel et audio-visuel à l'ambassade de France à Alger. Et d'ajouter, au sujet de cette rencontre qu'«elle permet aux décideurs politique et économiques des deux côtés de se réunir». La TNT, a affirmé notre interlocuteur, est cœur d'une révolution de la télévision de demain, c'est-à-dire d'aujourd'hui, a-t-il expliqué. «Cela va permettre aux gouvernements et aux populations d'accéder à un parc culturel beaucoup plus important», a-t-il souligné. La mise en place de ce nouveau système dans n'importe quel pays, bien que représentant certains aléas, permettra de contrôler la diffusion de l'image et du son. Pour ainsi dire, choisir quelle chaîne les populations de ces pays pourront visionner. «Cette technologie permettra aux pays de reprendre le contrôle sur ce qui est diffusé dans leur territoire vu que les chaînes diffusées sur les satellites sont en masse», a dit M. Ghislain Achard ancien directeur du Groupe France Télévisions et actuel membre du "Comité stratégique pour le numérique". Cependant, étant donné que pour l'instant le champ médiatique algérien reste restreint, il n'est pas pour autant évident de parier sur la réussite de la TNT dans le pays. Néanmoins, il est possible, selon M. Ghislain, de voir l'opération réussir. Les avantages de la TNT sont considérables, a-t-on soutenu. Hormis la numérisation du signal, grâce à la TNT, une fréquence permettra de diffuser six chaînes alors que sur l'analogique elle ne permettait qu'une seule chaîne. Cela libérera davantage de fréquences. Grâce à la TNT, a-t-on ajouté, les chaînes pourront diffuser une image et un son de qualité. La mise en place de cette technologie, néanmoins, suscite quelques contraintes, a expliqué M. Ghislain. Parmi celles présentées l'obligation d'une diffusion de la même chaine de télévision sur les deux canaux, soit le numérique et l'analogique pour les premiers temps (en provisoire). Le processus de mise en place s'étale également sur plusieurs années qui nécessitent une période de transition et une installation progressive zone par zone, a-t-on expliqué.