Près de 30 millions d'électeurs colombiens doivent se rendre aujourd'hui aux urnes pour élire le successeur du président sortant Alvaro Uribe au deuxième tour de la présidentielle pour lequel le grand favori est l'ex-ministre de la Défense Juan-Manuel Santos, selon les derniers sondages. Dauphin du président Uribe, Juan-Manuel Santos, 58 ans, issu du Parti social d'union nationale (Partido de la U, droite), a failli l'emporter dès le premier tour du scrutin présidentiel, le 30 mai, devançant largement les huit autres candidats, avec 46,5% des suffrages. Ancien ministre de la Défense (2006-2009), Juan-Manuel Santos a lors de sa campagne électorale promis de sauvegarder l'héritage du président Uribe, au pouvoir depuis 2002, jouissant encore d'un taux de popularité proche des 70% grâce à sa politique de fermeté face à la guérilla des Forces armées révolutionnaires -de Colombie (Farc, marxistes), désormais éloignée des villes. Santos a également promis de s'attacher à la principale préoccupation des Colombiens au côté de la sécurité, à savoir le chômage et le sous-emploi, problèmes endémiques de ce pays où 46% de la population vivent sous le seuil de pauvreté. Santos affronte au second tour, l'ex-maire de Bogota (1995-97 et 2001-04) Antanas Mockus, du Parti vert, qui a recueilli 21,4% des voix, alors que les sondages le donnaient à égalité avec son adversaire. Lors de la campagne, ce candidat indépendantiste, 58 ans, s'est lui engagé à éradiquer la "culture du narcotrafic" de la Colombie, pays stratégique d'Amérique du Sud encore en proie à un conflit armé. En Colombie, qui partage des frontières avec cinq autres nations d'Amérique du Sud (Brésil, Pérou, Venezuela, Equateur et Panama) se trouveraient au moins 7.500 éléments des FARC au côté de milliers d'anciens paramilitaires. Selon la dernière enquête publiée avant le scrutin, réalisée par l'institut Invamer Gallup, Juan-Manuel Santos l'emportera avec 65,1% des suffrages, contre 28% pour M. Mockus Près de 30 millions d'électeurs colombiens doivent se rendre aujourd'hui aux urnes pour élire le successeur du président sortant Alvaro Uribe au deuxième tour de la présidentielle pour lequel le grand favori est l'ex-ministre de la Défense Juan-Manuel Santos, selon les derniers sondages. Dauphin du président Uribe, Juan-Manuel Santos, 58 ans, issu du Parti social d'union nationale (Partido de la U, droite), a failli l'emporter dès le premier tour du scrutin présidentiel, le 30 mai, devançant largement les huit autres candidats, avec 46,5% des suffrages. Ancien ministre de la Défense (2006-2009), Juan-Manuel Santos a lors de sa campagne électorale promis de sauvegarder l'héritage du président Uribe, au pouvoir depuis 2002, jouissant encore d'un taux de popularité proche des 70% grâce à sa politique de fermeté face à la guérilla des Forces armées révolutionnaires -de Colombie (Farc, marxistes), désormais éloignée des villes. Santos a également promis de s'attacher à la principale préoccupation des Colombiens au côté de la sécurité, à savoir le chômage et le sous-emploi, problèmes endémiques de ce pays où 46% de la population vivent sous le seuil de pauvreté. Santos affronte au second tour, l'ex-maire de Bogota (1995-97 et 2001-04) Antanas Mockus, du Parti vert, qui a recueilli 21,4% des voix, alors que les sondages le donnaient à égalité avec son adversaire. Lors de la campagne, ce candidat indépendantiste, 58 ans, s'est lui engagé à éradiquer la "culture du narcotrafic" de la Colombie, pays stratégique d'Amérique du Sud encore en proie à un conflit armé. En Colombie, qui partage des frontières avec cinq autres nations d'Amérique du Sud (Brésil, Pérou, Venezuela, Equateur et Panama) se trouveraient au moins 7.500 éléments des FARC au côté de milliers d'anciens paramilitaires. Selon la dernière enquête publiée avant le scrutin, réalisée par l'institut Invamer Gallup, Juan-Manuel Santos l'emportera avec 65,1% des suffrages, contre 28% pour M. Mockus