8e IFCA: hommage à la résilience des artistes-plasticiens palestiniens    Hachichi évoque à Abidjan les possibilités de partenariat avec le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Energie    Adrar: signature de conventions pour l'ouverture de deux centres de développement de l'entrepreneuriat    Réunion de coordination pour le lancement de la deuxième phase du Recensement économique national    L'OMS décrit une situation "catastrophique" à Ghaza, alerte sur les pénuries    La solidarité internationale avec le peuple palestinien doit obliger l'occupant sioniste à cesser ses crimes à Ghaza    Constantine : les nouvelles structures de santé renforceront notablement le système de santé    La Fédération nationale des travailleurs de la santé appelle à accélérer la promulgation des statuts particuliers du secteur    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr appelle à tirer des enseignements de la Révolution de libération pour relever les défis actuels    Fédération algérienne des sports mécaniques: l'AGO le 1 décembre, l'AGE le 8 décembre    Le président de la République reçoit le ministre saoudien de l'Intérieur    Clôture de la campagne nationale de sensibilisation au dépistage précoce du cancer de la prostate    CHAN-2025 : la Tunisie renonce à sa participation (FTF)    Cour constitutionnelle : 5e atelier de formation au profit des avocats stagiaires sur l'exception d'inconstitutionnalité    Ouverture de la nouvelle année judiciaire dans les Cours de justice de l'Est du pays    Sport/Jeux Africains militaires-2024: l'Algérie ajoute à sa moisson trois médailles d'or en judo et une en volleyball    Ghaza: 2.500 enfants palestiniens ont besoin d'une évacuation médicale    "Dar Essanâa", un nouvel espace culturel dédié aux arts et l'artisanat inauguré à Alger    Le Général d'Armée Chanegriha se rend à l'exposition des hydrocarbures et du gaz et à la 15e Brigade blindée au Koweït    Le nouveau wali rencontre la presse nationale    Nécessité de repenser la coopération scientifique entre les pays africains    Un infatigable défenseur du droit international et de la cause palestinienne    Le wali inspecte les chantiers de logements    Attaf appelle à des actions « osées » pour sauver le multilatéralisme mondial    Les prix du litre d'huile d'olive flambent    Place de l'Europe et de l'Algérie au sein de l'économie mondiale    Trois membres d'une même famille sauvés d'une mort par asphyxie à Oued Rhiou    Journée d'étude organisée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes    Ligue 1 Mobilis : un match à huis clos pour l'ES Mostaganem    ASMO-USMBA et WAM-RR, têtes d'affiches du dernier tour régional    Le MCA réussit sa sortie contrairement au CRB    Ouverture de la 4e édition en hommage à Noureddine Saoudi    Le MET numérise ses publications    Le 8e Festival international de l'art contemporain s'ouvre à Alger    Vers le renforcement des relations militaires entre l'Algérie et le Koweït    250 colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un établissement qui se meurt
Sidi Amar, CEM Tarik Ibn Ziad
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 06 - 2010

Qu'en est-t-il du CEM Tarik Ibn Ziad de Sidi Amar ? Une question que ne cessent de se poser les voisins de cette institution qui semblait menacer les élèves qui en leur temps avaient séché leurs cours durant plusieurs semaines en signe de protestation face à la situation qu'ils vivaient quotidiennement à la suite des menaces d'effondrement des murs de l'établissement. Une situation qui avait semé panique et désarroi parmi les élèves. L'inquiétude aussi des enseignants se justifiait par les énormes et dangereuses fissures qui avaient gagné toutes les parties de l'établissement. Cet édifice qui n'avait, en fait, que trois années de vie, et qui avait coûté des milliards au Trésor public est actuellement abandonné et cela depuis quelques années. En ce temps, des équipes s'étaient déplacées sur place pour quelques retouches dont les travaux ont duré presque un mois. Ensuite la situation a empiré. Les services du contrôle technique de la construction qui excluaient tout danger, n'avaient pu empêcher la direction de l'éducation de déserter les lieux. Des lieux qui sont devenus par la force des choses un endroit privilégié pour certains jeunes adeptes des boissons alcoolisées et autres produits prohibés.
Aujourd'hui la situation est fortement inquiétante du fait que tous les murs du CEM, représentent de visu, un grave danger pour les voisins dont certains de leurs enfants s'y aventurent à l'intérieur pour jouer. «Nous ne pouvons rester sans être inquiets. Notre attention demeurait, constamment attirée vers les craquements des murs, qui se faisaient par répétition. Nous étions dans l'inquiétude et la peur de voir un jour s'écrouler, sur certains d'entre nous, un pan de mur ou une chute du plafond. Nous n'étions pas disposés à sacrifier nos vies.» nous avait alors dit l'enfant Ahmed qui a ajouté : « Il n'y a pas de solution. A l'intérieur des classes, nous recevions le sable issu des différentes fissures situées aux plafonds sur nos têtes, les enseignants éprouvaient des difficultés à nous expliquer les cours dans une situation pareille ».
Cette année encore, nous avions avisé les autorités concernées pour trouver une solution à cet édifice qui était destiné à la démolition. Nous avons reposé encore une fois le problème.
Le CEM en question avait été construit sur un oued. Sur les lieux, une équipe du laboratoire qui faisait des prélèvements avait à chaque tentative trouvé de l'eau dans la cour de l'établissement et à quelques centimètres de profondeur seulement. Le responsable nous a affirmé que l'existence de l'eau en souterrain n'a en fait aucune incidence sur ce qu'endure actuellement la construction, mais attribue cela à une escroquerie sur la teneur du béton. La situation de cet établissement dont la durée de vie n'a point atteint les trois années suscite aujourd'hui la préoccupation de nombreux citoyens qui espèrent l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités à l'origine de cet important gâchis.
Qu'en est-t-il du CEM Tarik Ibn Ziad de Sidi Amar ? Une question que ne cessent de se poser les voisins de cette institution qui semblait menacer les élèves qui en leur temps avaient séché leurs cours durant plusieurs semaines en signe de protestation face à la situation qu'ils vivaient quotidiennement à la suite des menaces d'effondrement des murs de l'établissement. Une situation qui avait semé panique et désarroi parmi les élèves. L'inquiétude aussi des enseignants se justifiait par les énormes et dangereuses fissures qui avaient gagné toutes les parties de l'établissement. Cet édifice qui n'avait, en fait, que trois années de vie, et qui avait coûté des milliards au Trésor public est actuellement abandonné et cela depuis quelques années. En ce temps, des équipes s'étaient déplacées sur place pour quelques retouches dont les travaux ont duré presque un mois. Ensuite la situation a empiré. Les services du contrôle technique de la construction qui excluaient tout danger, n'avaient pu empêcher la direction de l'éducation de déserter les lieux. Des lieux qui sont devenus par la force des choses un endroit privilégié pour certains jeunes adeptes des boissons alcoolisées et autres produits prohibés.
Aujourd'hui la situation est fortement inquiétante du fait que tous les murs du CEM, représentent de visu, un grave danger pour les voisins dont certains de leurs enfants s'y aventurent à l'intérieur pour jouer. «Nous ne pouvons rester sans être inquiets. Notre attention demeurait, constamment attirée vers les craquements des murs, qui se faisaient par répétition. Nous étions dans l'inquiétude et la peur de voir un jour s'écrouler, sur certains d'entre nous, un pan de mur ou une chute du plafond. Nous n'étions pas disposés à sacrifier nos vies.» nous avait alors dit l'enfant Ahmed qui a ajouté : « Il n'y a pas de solution. A l'intérieur des classes, nous recevions le sable issu des différentes fissures situées aux plafonds sur nos têtes, les enseignants éprouvaient des difficultés à nous expliquer les cours dans une situation pareille ».
Cette année encore, nous avions avisé les autorités concernées pour trouver une solution à cet édifice qui était destiné à la démolition. Nous avons reposé encore une fois le problème.
Le CEM en question avait été construit sur un oued. Sur les lieux, une équipe du laboratoire qui faisait des prélèvements avait à chaque tentative trouvé de l'eau dans la cour de l'établissement et à quelques centimètres de profondeur seulement. Le responsable nous a affirmé que l'existence de l'eau en souterrain n'a en fait aucune incidence sur ce qu'endure actuellement la construction, mais attribue cela à une escroquerie sur la teneur du béton. La situation de cet établissement dont la durée de vie n'a point atteint les trois années suscite aujourd'hui la préoccupation de nombreux citoyens qui espèrent l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités à l'origine de cet important gâchis.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.