Le diagnostic précoce des cardiopathies et la refonte du système de la formation aussi bien dans l'enseignement supérieur que la santé ont été préconisés, mardi à Alger, par le professeur en chirurgie cardiovasculaire, Salah Edddine Bourezak. Des cardiopathies (malformations congénitales) sont souvent diagnostiquées tardivement chez des enfants âgés entre 4 et 6 ans, voire 10 ans, alors que dans certains pays, les diagnostics sont anténataux, ce qui permet de déceler la malformation avant la naissance, a indiqué Pr Bourezak dans un entretien à l'APS. "Grâce à ce diagnostic anténatal, l'enfant pourrait être pris en charge dès sa naissance tandis que les soins deviennent compliqués à mesure que l'enfant avance dans l'âge, ce qui fait que nous nous retrouvons souvent devant un dilemme", a-t-il regretté, ajoutant qu'"il devient ainsi difficile d'expliquer ces cas aux parents". Pr Bourezak, qui est député membre de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l'Assemblée populaire nationale, a également relevé que sur les six centres chirurgicaux qui existent au niveau national, trois centres sont fonctionnels et répondent, de ce fait, à une demande de "plus en plus très forte". Les centres fonctionnels sont ceux de Constantine et les Etablissements hospitalo-universitaires (EHS) Docteur-Baouche et Mohamed-Abderahmani (Alger). "Il est grand temps que nos autorités regardent ce qui se passe dans les différents services et spécialités si l'on veut réellement répondre à la politique du gouvernement en matière de prise en charge des malades de cardiopathie, qu'ils soient adultes ou enfants", a-t-il fait remarquer. Pour remédier à cette situation, il a appelé à une "refonte totale du système de formation aussi bien au niveau de l'enseignement supérieur que de la santé, notamment en ce qui concerne la formation et la prise en charge des médecins devant s'occuper des cardiopathies congénitales". A ce titre, Pr Bourezak a évoqué le manque de ressources humaines, notamment les spécialités en cardiopathies congénitales infantiles. L'EHS Mohamed-Abderhamani, où il exerce, œuvre ainsi dans le sens de la formation en accueillant, chaque année, plusieurs missions médicales étrangères pour encadrer un personnel médical appelé à se spécialiser avant d'être redéployé vers d'autres centres médicaux de cardiopathie chirurgicale, a-t-il dit. Une mission de Lyon (France), la 12e du genre, conduite par un chirurgien, séjourne actuellement à l'EHS Mohamed-Abderahmani dans le cadre d'un programme spécial de développement de la chirurgie en matière de prise en charge de la cardiopathie chez l'enfant, a précisé Pr Bourezak. "Il s'agit de tremplin pour la formation des équipes chirurgicales qui exercent dans d'autres centres, dont celui de Draâ Ben Khedda (Tizi-Ouzou), lequel fait partie du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika", a-t-il encore souligné. Contrairement aux premières missions étrangères qui venaient à Alger avec des équipes au grand complet, ces dernières sont à présent réduites au chirurgien (étranger) qui est assisté par des spécialistes algériens, à savoir deux anesthésistes-réanimateurs, trois chirurgiens-titulaires d'études spéciales en chirurgie cardiaque et trois cardiologues spécialisés. "Ces spécialistes ont une formation hétéroclite et nous œuvrons à les spécialiser exclusivement dans le domaine de l'enfant pour les redéployer ensuite vers d'autres centres spécialisés", a affirmé le Pr Bourzak. (APS) Le diagnostic précoce des cardiopathies et la refonte du système de la formation aussi bien dans l'enseignement supérieur que la santé ont été préconisés, mardi à Alger, par le professeur en chirurgie cardiovasculaire, Salah Edddine Bourezak. Des cardiopathies (malformations congénitales) sont souvent diagnostiquées tardivement chez des enfants âgés entre 4 et 6 ans, voire 10 ans, alors que dans certains pays, les diagnostics sont anténataux, ce qui permet de déceler la malformation avant la naissance, a indiqué Pr Bourezak dans un entretien à l'APS. "Grâce à ce diagnostic anténatal, l'enfant pourrait être pris en charge dès sa naissance tandis que les soins deviennent compliqués à mesure que l'enfant avance dans l'âge, ce qui fait que nous nous retrouvons souvent devant un dilemme", a-t-il regretté, ajoutant qu'"il devient ainsi difficile d'expliquer ces cas aux parents". Pr Bourezak, qui est député membre de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l'Assemblée populaire nationale, a également relevé que sur les six centres chirurgicaux qui existent au niveau national, trois centres sont fonctionnels et répondent, de ce fait, à une demande de "plus en plus très forte". Les centres fonctionnels sont ceux de Constantine et les Etablissements hospitalo-universitaires (EHS) Docteur-Baouche et Mohamed-Abderahmani (Alger). "Il est grand temps que nos autorités regardent ce qui se passe dans les différents services et spécialités si l'on veut réellement répondre à la politique du gouvernement en matière de prise en charge des malades de cardiopathie, qu'ils soient adultes ou enfants", a-t-il fait remarquer. Pour remédier à cette situation, il a appelé à une "refonte totale du système de formation aussi bien au niveau de l'enseignement supérieur que de la santé, notamment en ce qui concerne la formation et la prise en charge des médecins devant s'occuper des cardiopathies congénitales". A ce titre, Pr Bourezak a évoqué le manque de ressources humaines, notamment les spécialités en cardiopathies congénitales infantiles. L'EHS Mohamed-Abderhamani, où il exerce, œuvre ainsi dans le sens de la formation en accueillant, chaque année, plusieurs missions médicales étrangères pour encadrer un personnel médical appelé à se spécialiser avant d'être redéployé vers d'autres centres médicaux de cardiopathie chirurgicale, a-t-il dit. Une mission de Lyon (France), la 12e du genre, conduite par un chirurgien, séjourne actuellement à l'EHS Mohamed-Abderahmani dans le cadre d'un programme spécial de développement de la chirurgie en matière de prise en charge de la cardiopathie chez l'enfant, a précisé Pr Bourezak. "Il s'agit de tremplin pour la formation des équipes chirurgicales qui exercent dans d'autres centres, dont celui de Draâ Ben Khedda (Tizi-Ouzou), lequel fait partie du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika", a-t-il encore souligné. Contrairement aux premières missions étrangères qui venaient à Alger avec des équipes au grand complet, ces dernières sont à présent réduites au chirurgien (étranger) qui est assisté par des spécialistes algériens, à savoir deux anesthésistes-réanimateurs, trois chirurgiens-titulaires d'études spéciales en chirurgie cardiaque et trois cardiologues spécialisés. "Ces spécialistes ont une formation hétéroclite et nous œuvrons à les spécialiser exclusivement dans le domaine de l'enfant pour les redéployer ensuite vers d'autres centres spécialisés", a affirmé le Pr Bourzak. (APS)