L'appel à la raison du secrétaire général de l'union de wilaya (UGTA) invitant, sur instruction du patron de la centrale syndicale, l'ensemble des travailleurs grévistes d'ArcelorMittal à reprendre le travail a mis fin à la grève. Déjà acculé par une décision ferme de la justice, lui intimant l'ordre d'interrompre le mouvement de grève, le leader syndical des sidérurgistes Smail Kouadria, a finalement dû battre en retraite et à se résigner la mort dans l'âme à obeir aux injonctions de sa hiérarchie syndicale. Il a annoné amer, jeudi dernier, au cours d'un houleux rassemblement face au siège de la direction générale d'ArcelorMittal, la fin du débrayage et dans la foulée sa démission également du poste de secrétaire général du bureau syndical pour ne pas être responsable, a-t-il expliqué, des développements ultérieurs de la décision prise par la centrale syndicale. Cette dernière, par le biais d'un communiqué adressé aux travailleurs, invite l'employeur et le partenaire social, à dépasser "la logique du conflit et à s'engager dans un dialogue social responsable pour trouver un compromis dans l'intérêt, de la sauvegarde de l'avenir du complexe". De son côté, l'employeur a dû faire une première concession en guise de bonne volonté en publiant, le jeudi même, un nouveau programme de discussions socio-professionnelles et s'engage, dans cette nouvelle feuille de route, à conclure avant fin 2010 ces discussions qui porteront, précise-t-il, sur "les aménagements à apporter à la convention collective d'entreprise ArcelorMittal Annaba ayant trait outre les salaires aux régimes indemnitaires, prime de poste , prime de nuisance, prime d'astreinte…)" Pour Vincent Le Gouic, le P-dg d'ArcelorMittal, qui a reçu les représentants de la presse après la reprise du travail, à partir de 13h dans l'ensemble du complexe, "les deux partenaires auraient pu faire l'économie d'un tel débrayage qui a coûté près de six millions de dollars à l'entreprise dont les finances se trouvaient déjà dans un état critique». De leur côté, les travailleurs, qui ont accepté, contre leur grè, la décision de la centrale affirment que ce n'est que partie remise. M.R L'appel à la raison du secrétaire général de l'union de wilaya (UGTA) invitant, sur instruction du patron de la centrale syndicale, l'ensemble des travailleurs grévistes d'ArcelorMittal à reprendre le travail a mis fin à la grève. Déjà acculé par une décision ferme de la justice, lui intimant l'ordre d'interrompre le mouvement de grève, le leader syndical des sidérurgistes Smail Kouadria, a finalement dû battre en retraite et à se résigner la mort dans l'âme à obeir aux injonctions de sa hiérarchie syndicale. Il a annoné amer, jeudi dernier, au cours d'un houleux rassemblement face au siège de la direction générale d'ArcelorMittal, la fin du débrayage et dans la foulée sa démission également du poste de secrétaire général du bureau syndical pour ne pas être responsable, a-t-il expliqué, des développements ultérieurs de la décision prise par la centrale syndicale. Cette dernière, par le biais d'un communiqué adressé aux travailleurs, invite l'employeur et le partenaire social, à dépasser "la logique du conflit et à s'engager dans un dialogue social responsable pour trouver un compromis dans l'intérêt, de la sauvegarde de l'avenir du complexe". De son côté, l'employeur a dû faire une première concession en guise de bonne volonté en publiant, le jeudi même, un nouveau programme de discussions socio-professionnelles et s'engage, dans cette nouvelle feuille de route, à conclure avant fin 2010 ces discussions qui porteront, précise-t-il, sur "les aménagements à apporter à la convention collective d'entreprise ArcelorMittal Annaba ayant trait outre les salaires aux régimes indemnitaires, prime de poste , prime de nuisance, prime d'astreinte…)" Pour Vincent Le Gouic, le P-dg d'ArcelorMittal, qui a reçu les représentants de la presse après la reprise du travail, à partir de 13h dans l'ensemble du complexe, "les deux partenaires auraient pu faire l'économie d'un tel débrayage qui a coûté près de six millions de dollars à l'entreprise dont les finances se trouvaient déjà dans un état critique». De leur côté, les travailleurs, qui ont accepté, contre leur grè, la décision de la centrale affirment que ce n'est que partie remise. M.R