Le recensement économique, prévu en 2011, est une opération statistique qui touche l'ensemble des entités économiques au niveau national afin de disposer de données précises pour accompagner le développement économique du pays, a indiqué le directeur général de l'Office national des statistiques (ONS), Mounir Khaled Berrah. Le recensement économique, prévu en 2011, est une opération statistique qui touche l'ensemble des entités économiques au niveau national afin de disposer de données précises pour accompagner le développement économique du pays, a indiqué le directeur général de l'Office national des statistiques (ONS), Mounir Khaled Berrah. Celui-ci explique, dans un entretient accordé à l'APS, que le recensement économique est une opération qui consiste à «enquêter au sens statistique l'ensemble des entités économiques, toutes activités et tous secteurs juridiques confondus hors agriculture».«C'est une opération qui va toucher l'ensemble du territoire national et par conséquent elle nous permettra de disposer de données statistiques à un niveau très fin», a précisé M. Berrah. En effet, poursuit-il, «en vingt ans le paysage économique s'est transformé de manière radicale, et le secteur privé a pris une place importante au niveau de la valeur ajoutée nationale hors hydrocarbures ainsi que dans l'emploi». Ainsi, «Cette nouvelle configuration de notre tissu économique national n'est pas bien observée par notre appareil statistique», a relevé le premier responsable de l'ONS. Ce qui explique, a-t-il souligné, «la nécessité de la réalisation d'un recensement économique car il constitue un atout essentiel de développement de la production statistique en adéquation avec les besoins de l'économie». Cette opération a pour objectif notamment la constitution d'un répertoire «exhaustif, fiable et actualisé» des personnes morales et physiques ainsi que des entités administratives et associatives qui permettra de disposer d'une base de sondage pour l'ensemble des enquêtes auprès des entreprises et le suivi et la maîtrise des paramètres et indicateurs des différents secteurs d'activité, hors agriculture. Elle permettra aussi la révision des pondérations pour les différents indicateurs de mesure de l'activité économique ainsi que l'élaboration des comptes sectoriels pour la comptabilité nationale. Répondant à une question concernant le déroulement de l'opération, il a indiqué que celle-ci se déroulerait en deux phases distinctes. La première consiste à dénombrer, via un balayage systématique, l'ensemble des entités de toutes les activités et tous les secteurs juridiques confondus (hors agriculture) en vue de mettre en place un fichier général des entreprises et établissements. Pour ce qui est de la deuxième phase, il s'agit d'une enquête approfondie. «Nous prendrons un échantillon d'entreprises que nous allons enquêter sur la base d'un questionnaire (propre à chaque secteur d'activité) pour la collecte de l'ensemble des données physiques et comptables», a ajouté M. Berrah, soulignant que c'est cette phase du recensement qui «nous permettra de répondre aux besoins en matière d'information économique et de disposer ainsi d'une description adéquate de notre paysage économique». A propos des préparations de cette opération, le DG de l'ONS à précisé que la réalisation du recensement économique nécessitait une organisation minutieuse de ses étapes de préparation et d'exécution. Ainsi, après la promulgation du décret numéro 10-123 d'avril dernier fixant les conditions générales de préparation et d'exécution de ce recensement et donnant le coup d'envoi officiel de sa préparation, le Comité national en charge de son exécution a été installé mi-juin 2010. Il est présidé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et se compose des représentants d'une vingtaine de ministères. Le dispositif organisationnel sera complété par l'installation des comités de wilaya, de daïra et de commune. Notons qu'à l'ONS, il existe un comité technique opérationnel pour le recensement, à pied d'œuvre depuis 2009. Il reste, selon M. Berrah, la désignation des responsables des services statistiques de wilaya et des délégués communaux afin d'entamer la préparation de la première phase de ce recensement. Cette préparation porte sur deux volets, il s'agit explique-t-il, de la formation des responsables du recensement au niveau de la wilaya et des délégués communaux et du découpage cartographique. Le deuxième volet, pris en charge par les délégués communaux et organisé en trois étapes, vise à faciliter le travail de l'agent recenseur lors de l'exécution de la première phase du recensement. Il consiste en un découpage cartographique de l'ensemble du territoire national en zones d'enquête ou de travail. Celui-ci explique, dans un entretient accordé à l'APS, que le recensement économique est une opération qui consiste à «enquêter au sens statistique l'ensemble des entités économiques, toutes activités et tous secteurs juridiques confondus hors agriculture».«C'est une opération qui va toucher l'ensemble du territoire national et par conséquent elle nous permettra de disposer de données statistiques à un niveau très fin», a précisé M. Berrah. En effet, poursuit-il, «en vingt ans le paysage économique s'est transformé de manière radicale, et le secteur privé a pris une place importante au niveau de la valeur ajoutée nationale hors hydrocarbures ainsi que dans l'emploi». Ainsi, «Cette nouvelle configuration de notre tissu économique national n'est pas bien observée par notre appareil statistique», a relevé le premier responsable de l'ONS. Ce qui explique, a-t-il souligné, «la nécessité de la réalisation d'un recensement économique car il constitue un atout essentiel de développement de la production statistique en adéquation avec les besoins de l'économie». Cette opération a pour objectif notamment la constitution d'un répertoire «exhaustif, fiable et actualisé» des personnes morales et physiques ainsi que des entités administratives et associatives qui permettra de disposer d'une base de sondage pour l'ensemble des enquêtes auprès des entreprises et le suivi et la maîtrise des paramètres et indicateurs des différents secteurs d'activité, hors agriculture. Elle permettra aussi la révision des pondérations pour les différents indicateurs de mesure de l'activité économique ainsi que l'élaboration des comptes sectoriels pour la comptabilité nationale. Répondant à une question concernant le déroulement de l'opération, il a indiqué que celle-ci se déroulerait en deux phases distinctes. La première consiste à dénombrer, via un balayage systématique, l'ensemble des entités de toutes les activités et tous les secteurs juridiques confondus (hors agriculture) en vue de mettre en place un fichier général des entreprises et établissements. Pour ce qui est de la deuxième phase, il s'agit d'une enquête approfondie. «Nous prendrons un échantillon d'entreprises que nous allons enquêter sur la base d'un questionnaire (propre à chaque secteur d'activité) pour la collecte de l'ensemble des données physiques et comptables», a ajouté M. Berrah, soulignant que c'est cette phase du recensement qui «nous permettra de répondre aux besoins en matière d'information économique et de disposer ainsi d'une description adéquate de notre paysage économique». A propos des préparations de cette opération, le DG de l'ONS à précisé que la réalisation du recensement économique nécessitait une organisation minutieuse de ses étapes de préparation et d'exécution. Ainsi, après la promulgation du décret numéro 10-123 d'avril dernier fixant les conditions générales de préparation et d'exécution de ce recensement et donnant le coup d'envoi officiel de sa préparation, le Comité national en charge de son exécution a été installé mi-juin 2010. Il est présidé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et se compose des représentants d'une vingtaine de ministères. Le dispositif organisationnel sera complété par l'installation des comités de wilaya, de daïra et de commune. Notons qu'à l'ONS, il existe un comité technique opérationnel pour le recensement, à pied d'œuvre depuis 2009. Il reste, selon M. Berrah, la désignation des responsables des services statistiques de wilaya et des délégués communaux afin d'entamer la préparation de la première phase de ce recensement. Cette préparation porte sur deux volets, il s'agit explique-t-il, de la formation des responsables du recensement au niveau de la wilaya et des délégués communaux et du découpage cartographique. Le deuxième volet, pris en charge par les délégués communaux et organisé en trois étapes, vise à faciliter le travail de l'agent recenseur lors de l'exécution de la première phase du recensement. Il consiste en un découpage cartographique de l'ensemble du territoire national en zones d'enquête ou de travail.