Situé en plein cœur du boulevard le plus prisé par les Algérois, rue Didouche-Mourad, la galerie d'Arts et Culture ouvre, depuis hier jusqu'au 8 juillet prochain, ses portes à un jeune peintre, Aghiles Issiakhem. Situé en plein cœur du boulevard le plus prisé par les Algérois, rue Didouche-Mourad, la galerie d'Arts et Culture ouvre, depuis hier jusqu'au 8 juillet prochain, ses portes à un jeune peintre, Aghiles Issiakhem. Son nom résonne en nous et c'est peu de le dire. Ce nom, Issiakhem fait partie de ces grands artistes peintres que l'Algérie a connu à l'instar de Baya et de Mohamed Khadda. Cette exposition de Aghiles Issiakhem, neveu du grand peintre, est très modeste de part les différents tableaux proposés. Ainsi, vous découvrir un jeune homme de vingt et un ans, épris des belles couleurs et de beaux traits. De petits dessins au crayon sur des feuilles anodines, nous montre des traits francs et sensibles d'un jeune artiste en quête de notoriété, mais surtout en perpétuelle quête d'un genre pictural propre à lui «je me cherche toujours, je n'ai pas encore trouvé mon chemin artistique alors je peins et je dessine d'après l'inspiration du moment». Cette révélation nous fait rappeler étrangement ce que disait le grand écrivain Kateb Yacine de son ami Mohamed Issiakhem : «Je l'ai vu, plus d'une fois, finir une toile en quelques heures, pour la détruire tout à coup, et la refaire encore, comme si son œuvre aussi était une grenade qui n'a jamais fini d'exploser dans ses mains. En détruisant son œuvre, dans un suprême effort de tension créatrice, comme pour briser le piège ultime de la beauté, le peintre viole ses propres formes, car le démon de la recherche le pousse toujours plus loin.» A travers cette exposition, la biographie et le parcours d'Aghiles s'offre modestement aux visiteurs. Des dessins simples, voire même des croquis, puis de la peinture à l'huile, de l'acrylique mélangé à de la peinture, puis enfin quelques tableaux en toile, qui ressemble étrangement aux touches particulières d'Issiakhem l'oncle. Pourtant malgré cette ressemblance artistique avec lui Aghiles confie et souligne «au début je ne connaissais aucune œuvre de mon oncle. Les gens venaient me dire combien mes tableaux ressemblent à ceux de mon oncle». Autodidacte, Aghiles Issiakhem est étudiant à l'institut des arts graphiques de Bir Mourad Rais (INSIAR). Son vœu le plus cher est d'intégrer l'Ecole des beaux-arts d'Alger. Mais en attendant qu'il se réalise, il ne reste pas les bras croisés, au contraire il essaye à chaque fois de trouver des espaces pour exposer ses œuvres et faire en profiter les passionnés de belles couleurs. Avec cette troisième exposition Aghiles nous confie «j'ai commencé à faire de la peinture à l'âge de sept ans, dans le garage de mes parents. Mon défunt père m'encouragait en m'achetant de la peinture. Puis est venu le tour de montrer mon travail aux autres. Ma première exposition s'est déroulée dans un collège d'enseignement moyen (CEM) a Azzefoun, mon village natal. Je compte d'ailleurs remercier deux artistes de la région qui m'ont encouragé : Azziz Fellag et Ain Zerga. Puis ma deuxième exposition s'est déroulée au sein de mon institut (INSIAR)». Pour ce jeune artiste, encore en quête d'une identité artistique nous laisserons en guise de conclusion ces mots de Djamel Amrani qui disait de son oncle : «Sa peinture était éclairante. Il a porté jusqu'à la perfection son art de la manière la plus naturelle - tous les tourments de l'homme et du monde avec une mention, une propension particulière pour les opprimés et les déshérités - et la plus raffinée à la fois sans jamais tarir. Sa source d'inspiration et d'éloquence. Il est mort trop tôt, mais il a su s'accomplir dans les ténèbres, la sérénité, l'épanouissement, dans le tremblement de tous les cyclones.» Son nom résonne en nous et c'est peu de le dire. Ce nom, Issiakhem fait partie de ces grands artistes peintres que l'Algérie a connu à l'instar de Baya et de Mohamed Khadda. Cette exposition de Aghiles Issiakhem, neveu du grand peintre, est très modeste de part les différents tableaux proposés. Ainsi, vous découvrir un jeune homme de vingt et un ans, épris des belles couleurs et de beaux traits. De petits dessins au crayon sur des feuilles anodines, nous montre des traits francs et sensibles d'un jeune artiste en quête de notoriété, mais surtout en perpétuelle quête d'un genre pictural propre à lui «je me cherche toujours, je n'ai pas encore trouvé mon chemin artistique alors je peins et je dessine d'après l'inspiration du moment». Cette révélation nous fait rappeler étrangement ce que disait le grand écrivain Kateb Yacine de son ami Mohamed Issiakhem : «Je l'ai vu, plus d'une fois, finir une toile en quelques heures, pour la détruire tout à coup, et la refaire encore, comme si son œuvre aussi était une grenade qui n'a jamais fini d'exploser dans ses mains. En détruisant son œuvre, dans un suprême effort de tension créatrice, comme pour briser le piège ultime de la beauté, le peintre viole ses propres formes, car le démon de la recherche le pousse toujours plus loin.» A travers cette exposition, la biographie et le parcours d'Aghiles s'offre modestement aux visiteurs. Des dessins simples, voire même des croquis, puis de la peinture à l'huile, de l'acrylique mélangé à de la peinture, puis enfin quelques tableaux en toile, qui ressemble étrangement aux touches particulières d'Issiakhem l'oncle. Pourtant malgré cette ressemblance artistique avec lui Aghiles confie et souligne «au début je ne connaissais aucune œuvre de mon oncle. Les gens venaient me dire combien mes tableaux ressemblent à ceux de mon oncle». Autodidacte, Aghiles Issiakhem est étudiant à l'institut des arts graphiques de Bir Mourad Rais (INSIAR). Son vœu le plus cher est d'intégrer l'Ecole des beaux-arts d'Alger. Mais en attendant qu'il se réalise, il ne reste pas les bras croisés, au contraire il essaye à chaque fois de trouver des espaces pour exposer ses œuvres et faire en profiter les passionnés de belles couleurs. Avec cette troisième exposition Aghiles nous confie «j'ai commencé à faire de la peinture à l'âge de sept ans, dans le garage de mes parents. Mon défunt père m'encouragait en m'achetant de la peinture. Puis est venu le tour de montrer mon travail aux autres. Ma première exposition s'est déroulée dans un collège d'enseignement moyen (CEM) a Azzefoun, mon village natal. Je compte d'ailleurs remercier deux artistes de la région qui m'ont encouragé : Azziz Fellag et Ain Zerga. Puis ma deuxième exposition s'est déroulée au sein de mon institut (INSIAR)». Pour ce jeune artiste, encore en quête d'une identité artistique nous laisserons en guise de conclusion ces mots de Djamel Amrani qui disait de son oncle : «Sa peinture était éclairante. Il a porté jusqu'à la perfection son art de la manière la plus naturelle - tous les tourments de l'homme et du monde avec une mention, une propension particulière pour les opprimés et les déshérités - et la plus raffinée à la fois sans jamais tarir. Sa source d'inspiration et d'éloquence. Il est mort trop tôt, mais il a su s'accomplir dans les ténèbres, la sérénité, l'épanouissement, dans le tremblement de tous les cyclones.»