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La Casbah honore Kamel Hamadi
Il est l'auteur d'une œuvre immense
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 06 - 2010

Une sympathique réception a été organisée dimanche à Alger par l'association des Amis de la rampe Louni-Arezki et de Sidi Abderrahmane pour rendre hommage à Kamel Hamadi, de son vrai nom Larbi Zeggane, chanteur, compositeur et interprète de musique algérienne. Ont assisté à cette cérémonie Ben Mohamed poète et parolier kabyle et Abdelkader Bendaâmache, critique musical, journaliste et commissaire général du Festival national de la chanson chaâbie. Kamel Hamadi, 74 ans, il est né le 22 décembre 1936, a gardé l'esprit alerte, il a toujours l'air enjoué et poli des grands garçons, le sourire toujours aux lèvres. Cet enfant d'Aït Daoud (Tizi-Ouzou) a composé plus de mille chansons (en arabe et en kabyle) pour plus de 50 chanteurs dont Hadj Mhamed El Anka, Nora (qui est son épouse), Aït Menguelet et même Khaled a rappelé Lounis Aït Aoudia, président de l'association des amis de la Rampe Louni Arezki. «Vous êtes la mémoire de la Casbah. En dépit de l'errance mémorielle dans laquelle est tombée notre jeunesse, il se trouve qu'elle est à la recherche des aînés, notre association se veut être la passerelle entre cette jeunesse et les gens comme vous» s'est exclamé Lounis Aït Aoudia à l'adresse de Kamel Hamadi. L'association culturelle des Amis de la rampe Louni-Arezki (ex-Rampe Vallée) milite, entre autres, pour la réhabilitation et la promotion de la culture liée à La Casbah d'Alger. Depuis quelques années elle s'est notamment illustrée par la commémoration des militants de la cause nationale et des personnalités artistiques. Auteur d'une œuvre immense, Kamel Hamadi reste pourtant méconnu en Algérie. Il parle de son époque avec nostalgie «les artistes étaient unis et s'aimaient, on se rencontrait, on allait au devant des autres, aujourd'hui, chacun est dans son coin, s'évitant les uns les autres» regrette-t-il. Il faut l'écouter quand il parle de La Casbah qu'il a découverte à l'âge de 16 ans. Quand on y vient c'est forcément comme si on mettait le pied dans une troupe artistique alors qu'au premier abord on a l'impression qu'on est dans une cité d'artisans. «Mon oncle habitait, rue de la Liberté. Un jour il me propose de me faire visiter la vieille médina, je n'ai pas tardé à m'installer rue souk el Djemâa, c'est là où j'ai commencé à découvrir les artistes, mon premier voisin c'était Alilou Debbah, le percussionniste, il habitait rue Dr Belarbi, tout près habitait Abdelkader Fethi, un jeune artiste qui chantait du moderne à l'époque et que j'ai converti à la chanson kabyle. Celui-ci m'a présenté ensuite le comédien Rabia Boualem, lequel à son tour m'a présenté Arab Ouzellag» et d'ajouter «j'allais avec eux au café des sports, les uns me demandaient de raccommoder une veste, les autres de remettre un bouton, et puis un jour j'ose leur dire j'écris des chansons et c'est ainsi que je me suis retrouvé en plein dedans» J'ai écrit une chansonnette, ajoute Kamal Hamadi et 15 jours après on l'avait interprété dans l'orchestre de Skandrani». Ben Mohamed qui a composé Avava Inouva d'Idir a, lui aussi habité la Rampe Vallée. Il n'a pas caché sa satisfaction de voir une vieille connaissance honorée de la sorte. «C'est une bonne idée, tout ce qui met en valeur l'art ou notre culture, est bon à prendre, on est dans une époque dominée par l'amnésie, si on oublie c'est qu'on a abandonné nos racines, et l'arbre qui n'a pas de racines est un arbre mort». Et d'ajouter «j'ai connu Hamadi depuis les années 70 sinon avant, c'est quelqu'un qui a travaillé beaucoup et de façon anonyme et désintéressée, il s'est toujours montré disponible quand on lui demande de l'aide». Pour Abdelkader Bendaâmache «c'est une reconnaissance d'une personnalité qui s'est adonnée toute sa vie à la musique et à la culture, il a été adopté par La Casbah et celle-ci le lui rend bien». La cérémonie s'est terminée par la remise d'un insigne de reconnaissance (un tableau en cuivre représentant La Casbah) Notons la bonne nouvelle : Kamel Hamadi a déclaré qu'il procédera bientôt à la publication de ses mémoires composées de 2 volumes.
Une sympathique réception a été organisée dimanche à Alger par l'association des Amis de la rampe Louni-Arezki et de Sidi Abderrahmane pour rendre hommage à Kamel Hamadi, de son vrai nom Larbi Zeggane, chanteur, compositeur et interprète de musique algérienne. Ont assisté à cette cérémonie Ben Mohamed poète et parolier kabyle et Abdelkader Bendaâmache, critique musical, journaliste et commissaire général du Festival national de la chanson chaâbie. Kamel Hamadi, 74 ans, il est né le 22 décembre 1936, a gardé l'esprit alerte, il a toujours l'air enjoué et poli des grands garçons, le sourire toujours aux lèvres. Cet enfant d'Aït Daoud (Tizi-Ouzou) a composé plus de mille chansons (en arabe et en kabyle) pour plus de 50 chanteurs dont Hadj Mhamed El Anka, Nora (qui est son épouse), Aït Menguelet et même Khaled a rappelé Lounis Aït Aoudia, président de l'association des amis de la Rampe Louni Arezki. «Vous êtes la mémoire de la Casbah. En dépit de l'errance mémorielle dans laquelle est tombée notre jeunesse, il se trouve qu'elle est à la recherche des aînés, notre association se veut être la passerelle entre cette jeunesse et les gens comme vous» s'est exclamé Lounis Aït Aoudia à l'adresse de Kamel Hamadi. L'association culturelle des Amis de la rampe Louni-Arezki (ex-Rampe Vallée) milite, entre autres, pour la réhabilitation et la promotion de la culture liée à La Casbah d'Alger. Depuis quelques années elle s'est notamment illustrée par la commémoration des militants de la cause nationale et des personnalités artistiques. Auteur d'une œuvre immense, Kamel Hamadi reste pourtant méconnu en Algérie. Il parle de son époque avec nostalgie «les artistes étaient unis et s'aimaient, on se rencontrait, on allait au devant des autres, aujourd'hui, chacun est dans son coin, s'évitant les uns les autres» regrette-t-il. Il faut l'écouter quand il parle de La Casbah qu'il a découverte à l'âge de 16 ans. Quand on y vient c'est forcément comme si on mettait le pied dans une troupe artistique alors qu'au premier abord on a l'impression qu'on est dans une cité d'artisans. «Mon oncle habitait, rue de la Liberté. Un jour il me propose de me faire visiter la vieille médina, je n'ai pas tardé à m'installer rue souk el Djemâa, c'est là où j'ai commencé à découvrir les artistes, mon premier voisin c'était Alilou Debbah, le percussionniste, il habitait rue Dr Belarbi, tout près habitait Abdelkader Fethi, un jeune artiste qui chantait du moderne à l'époque et que j'ai converti à la chanson kabyle. Celui-ci m'a présenté ensuite le comédien Rabia Boualem, lequel à son tour m'a présenté Arab Ouzellag» et d'ajouter «j'allais avec eux au café des sports, les uns me demandaient de raccommoder une veste, les autres de remettre un bouton, et puis un jour j'ose leur dire j'écris des chansons et c'est ainsi que je me suis retrouvé en plein dedans» J'ai écrit une chansonnette, ajoute Kamal Hamadi et 15 jours après on l'avait interprété dans l'orchestre de Skandrani». Ben Mohamed qui a composé Avava Inouva d'Idir a, lui aussi habité la Rampe Vallée. Il n'a pas caché sa satisfaction de voir une vieille connaissance honorée de la sorte. «C'est une bonne idée, tout ce qui met en valeur l'art ou notre culture, est bon à prendre, on est dans une époque dominée par l'amnésie, si on oublie c'est qu'on a abandonné nos racines, et l'arbre qui n'a pas de racines est un arbre mort». Et d'ajouter «j'ai connu Hamadi depuis les années 70 sinon avant, c'est quelqu'un qui a travaillé beaucoup et de façon anonyme et désintéressée, il s'est toujours montré disponible quand on lui demande de l'aide». Pour Abdelkader Bendaâmache «c'est une reconnaissance d'une personnalité qui s'est adonnée toute sa vie à la musique et à la culture, il a été adopté par La Casbah et celle-ci le lui rend bien». La cérémonie s'est terminée par la remise d'un insigne de reconnaissance (un tableau en cuivre représentant La Casbah) Notons la bonne nouvelle : Kamel Hamadi a déclaré qu'il procédera bientôt à la publication de ses mémoires composées de 2 volumes.

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