Le recours aux moyens de conservation (réfrigération) de la nourriture a contribué de manière indéniable au recul des cancers gastriques, ont relevé mercredi dernier à Alger les participants aux premières journées chirurgicales de l'Hôpital central de l'armée (HCA). Le recours aux moyens de conservation (réfrigération) de la nourriture a contribué de manière indéniable au recul des cancers gastriques, ont relevé mercredi dernier à Alger les participants aux premières journées chirurgicales de l'Hôpital central de l'armée (HCA). Au cours de ces journées ayant porté sur les cancers gastriques, les différentes communications ont été unanimes sur le constat que l'amélioration des conditions de vie des citoyens et le fait de renoncer à un certain nombre d'habitudes alimentaires néfastes, ont permis de réduire le nombre de cancers gastriques. Lors de son intervention, le Pr Amamra Houda, chirurgien à l'Hôpital central de l'armée, a relevé que les cancers gastriques sont plus fréquents chez l'homme. Elle a affirmé que cette pathologie, qui affecte surtout les personnes dont l'âge se situe autour de 50 ans (bien que cela ne veuille pas dire que les autres tranches d'âge soient épargnées), nécessite la conjugaison des efforts d'une équipe pluridisciplinaire. Au sujet de la prise en charge des cancers gastriques, le Pr Amamra a indiqué que la chirurgie (consistant en l'ablation de la tumeur) occupe une place prépondérante, ajoutant que la chimiothérapie et la radiothérapie constituaient des compléments à la chirurgie. Abordant le volet lié à la prévention, le Pr Amamra a insisté sur la nécessité de consulter un médecin dès que des douleurs abdominales surviennent car celles-ci, a-t-elle dit, peuvent constituer un indice révélateur attestant de l'existence d'un cancer gastrique. Elle a, en outre, invité les malades à subir des fibroscopies afin d'"assurer un bon dépistage". Concernant les facteurs de risque, le Pr Amamra a indiqué qu'ils englobent des aspects génétiques, environnementaux et alimentaires. Pour sa part, le Pr Bouzid, chef de service au centre Pierre et Marie Curie (CPMC), a relevé que certains symptômes, à l'instar de tâches de sang dans les selles, requièrent une rapide consultation chez le médecin car elles peuvent attester de l'existence d'un cancer gastrique. Selon lui, ce dernier est curable par le biais de la chirurgie à condition qu'ils soit découvert à un stade précoce. Au sujet de la fréquence des cancers gastriques, le Pr Larbi Abid, chirurgien à l'hôpital de Bologhine, a, de son côté, affirmé que quelque mille cas sont enregistrés annuellement au niveau national, précisant que la survenue d'un cancer gastrique n'a aucune relation avec l'âge. De son côté, le Pr Rezki Touati, chef du service chirurgie à l'hôpital central de l'armée, a mis en relief que 65 % des malades, à travers le monde, entament une thérapie après que le cancer eut atteint le troisième ou le quatrième stade, au moment où 30 % commencent les soins alors que la maladie en est à son stade finale. Le Pr Arrada Moussa, doyen de la faculté de médecine de l'université d'Alger, a estimé, pour sa part, que le cancer gastrique doit faire l'objet d'un intérêt accru de la part des spécialistes, en dépit du fait qu'il occupe la deuxième position (en terme de fréquence) après les cancers coeliaques. Afin de prendre en charge les nombreux cas de cancers en attente, il a appelé à la mise en place d'une politique minutieusement étudiée visant à multiplier les centres d'oncologie et de radio thérapie à travers le territoire national APS Au cours de ces journées ayant porté sur les cancers gastriques, les différentes communications ont été unanimes sur le constat que l'amélioration des conditions de vie des citoyens et le fait de renoncer à un certain nombre d'habitudes alimentaires néfastes, ont permis de réduire le nombre de cancers gastriques. Lors de son intervention, le Pr Amamra Houda, chirurgien à l'Hôpital central de l'armée, a relevé que les cancers gastriques sont plus fréquents chez l'homme. Elle a affirmé que cette pathologie, qui affecte surtout les personnes dont l'âge se situe autour de 50 ans (bien que cela ne veuille pas dire que les autres tranches d'âge soient épargnées), nécessite la conjugaison des efforts d'une équipe pluridisciplinaire. Au sujet de la prise en charge des cancers gastriques, le Pr Amamra a indiqué que la chirurgie (consistant en l'ablation de la tumeur) occupe une place prépondérante, ajoutant que la chimiothérapie et la radiothérapie constituaient des compléments à la chirurgie. Abordant le volet lié à la prévention, le Pr Amamra a insisté sur la nécessité de consulter un médecin dès que des douleurs abdominales surviennent car celles-ci, a-t-elle dit, peuvent constituer un indice révélateur attestant de l'existence d'un cancer gastrique. Elle a, en outre, invité les malades à subir des fibroscopies afin d'"assurer un bon dépistage". Concernant les facteurs de risque, le Pr Amamra a indiqué qu'ils englobent des aspects génétiques, environnementaux et alimentaires. Pour sa part, le Pr Bouzid, chef de service au centre Pierre et Marie Curie (CPMC), a relevé que certains symptômes, à l'instar de tâches de sang dans les selles, requièrent une rapide consultation chez le médecin car elles peuvent attester de l'existence d'un cancer gastrique. Selon lui, ce dernier est curable par le biais de la chirurgie à condition qu'ils soit découvert à un stade précoce. Au sujet de la fréquence des cancers gastriques, le Pr Larbi Abid, chirurgien à l'hôpital de Bologhine, a, de son côté, affirmé que quelque mille cas sont enregistrés annuellement au niveau national, précisant que la survenue d'un cancer gastrique n'a aucune relation avec l'âge. De son côté, le Pr Rezki Touati, chef du service chirurgie à l'hôpital central de l'armée, a mis en relief que 65 % des malades, à travers le monde, entament une thérapie après que le cancer eut atteint le troisième ou le quatrième stade, au moment où 30 % commencent les soins alors que la maladie en est à son stade finale. Le Pr Arrada Moussa, doyen de la faculté de médecine de l'université d'Alger, a estimé, pour sa part, que le cancer gastrique doit faire l'objet d'un intérêt accru de la part des spécialistes, en dépit du fait qu'il occupe la deuxième position (en terme de fréquence) après les cancers coeliaques. Afin de prendre en charge les nombreux cas de cancers en attente, il a appelé à la mise en place d'une politique minutieusement étudiée visant à multiplier les centres d'oncologie et de radio thérapie à travers le territoire national APS