«Maintenant l'Afrique du Sud peut organiser des JO». Dixit Jacob Zuma, président en exercice d'un pays qui veut grandir. A grandi. Impose le respect. A d'autres ambitions que d'apprendre. Car le pays a appris. Et bien. En sortant grandi de l'expérience réussie d'un Mondial de football réglé au quart de tour. Comme une montre suisse. Sacré défi. Gagné sur toute la ligne. Pari risqué ? A l'appel de la seconde journée des quarts de finale, le pays, avec la bénédiction de son guide éclairé, Mandela, les comptes étaient déjà bons, les clignotants au vert. Les bilans positifs. De l'avis de tous, la première Coupe du monde organisée sur le continent s'est «déroulée sans accroc majeur (...) selon le canevas prévu». Exit les «afro-pessimistes», tournée définitivement la page des levées de boucliers ayant suivi l'attribution par la Fifa de l'organisation du prestigieux tournoi sur des terres jugées «hostiles.» Belle expérience, réussie au-delà de toute espérance, que ce détour de plus d'un mois par un pays en passe de battre bien des records, aligner les «perfs» après celle, entre autres, la plus belle car la plus invraisemblable, d'une réconciliation historique dans des contrées désormais obligées de cohabiter. Des peuples et cultures en parfaite harmonie. Tourner une des pages les plus sombres de l'humanité. Celle d'un apartheid à visage inhumain. D'une mise au ban de la communauté internationale reléguée aux accidents de l'histoire. Entre «vérité» (un modèle unique, une première), justice et «réconciliation» (bien en place), le pays «arc-en-ciel» (dans toute l'acception d'un concept y trouvant sa signification la plus large) a trouvé le juste milieu. Le savant dosage pour jeter les bases d'une puissance en devenir. Le football, ou une réussite organisationnelle pour le confirmer. Et des ambitions en hausse. Dans tous les domaines. Avec, curieux clin d'œil d'une histoire qui n'en finit plus de bégayer, le ballon rond (ne dites plus soccer ?), au lieu de l'ovale (le sport national) pour le dire. Le prouver par le truchement d'une première dans l'histoire. Un autre rendez-vous historique. L'Afrique du Sud qui en a fini avec les démons du racisme. Ne fait plus qu'une. S'impose en locomotive d'un continent qui gagnerait à voir aussi grand. Faire mieux que ce bilan mitigé, loin des attentes, de ses six représentants. Imiter le Ghana qui sauve la mise, voire l'honneur. Qui a fait exception. Fait mieux que se défendre en tutoyant la légende en frappant aux portes du Paradis, d'un tonitruant exploit. Sur un détail insignifiant. Un penalty raté dans la 2e minute du temps additionnel de la 2e prolongation. Pour l'honneur de l'Afrique. L'Afrique du Sud, forte de son expérience de la Coupe du monde, veut faire mieux. Passer la deuxième. La vitesse supérieure. A d'autres défis. Plus grands. Dans la ferveur ambiante, sûr de ses plans et des atouts de son pays, le Président Zuma donne le ton des nouvelles ambitions de Sud- Africains qui, en rupture définitive avec les démons du racisme, soudés comme jamais par l'évènement footballistique planétaire, «font flotter le drapeau national (…) sont tous dingues de cette compétition. Blancs comme Noirs». Suffisant pour donner le la à de nouveaux projets. Fous. Dans un entretien accordé à la Fédération internationale de football (Fifa), il déclarait, sûr de faire aussi bien, sinon mieux que lors de ce conclave d'un mois réunissant le gotha du jeu à onze planétaire, il mettra sur le tapis l'argument d'avoir «montré au monde entier que nous sommes capables d'organiser des événements internationaux majeurs, que nous avons les ressources et les infrastructures». Un autre palier. Le rêve entretenu. Celui de devenir le vrai nombril du monde en recevant le rassemblement quadriennal de l'élite du sport universel. Les Jeux Olympiques. En avançant ses pions, il en assène ce «je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas être candidat à l'organisation de Jeux Olympiques à l'avenir». sans commentaires. Et ce «Ce serait important pour l'Afrique» incitant à la réflexion. Une sorte d'appel du pied pour une union sacrée autour d'un chef de file qui voit grand. A grandi. Donne l'exemple. «Maintenant l'Afrique du Sud peut organiser des JO». Dixit Jacob Zuma, président en exercice d'un pays qui veut grandir. A grandi. Impose le respect. A d'autres ambitions que d'apprendre. Car le pays a appris. Et bien. En sortant grandi de l'expérience réussie d'un Mondial de football réglé au quart de tour. Comme une montre suisse. Sacré défi. Gagné sur toute la ligne. Pari risqué ? A l'appel de la seconde journée des quarts de finale, le pays, avec la bénédiction de son guide éclairé, Mandela, les comptes étaient déjà bons, les clignotants au vert. Les bilans positifs. De l'avis de tous, la première Coupe du monde organisée sur le continent s'est «déroulée sans accroc majeur (...) selon le canevas prévu». Exit les «afro-pessimistes», tournée définitivement la page des levées de boucliers ayant suivi l'attribution par la Fifa de l'organisation du prestigieux tournoi sur des terres jugées «hostiles.» Belle expérience, réussie au-delà de toute espérance, que ce détour de plus d'un mois par un pays en passe de battre bien des records, aligner les «perfs» après celle, entre autres, la plus belle car la plus invraisemblable, d'une réconciliation historique dans des contrées désormais obligées de cohabiter. Des peuples et cultures en parfaite harmonie. Tourner une des pages les plus sombres de l'humanité. Celle d'un apartheid à visage inhumain. D'une mise au ban de la communauté internationale reléguée aux accidents de l'histoire. Entre «vérité» (un modèle unique, une première), justice et «réconciliation» (bien en place), le pays «arc-en-ciel» (dans toute l'acception d'un concept y trouvant sa signification la plus large) a trouvé le juste milieu. Le savant dosage pour jeter les bases d'une puissance en devenir. Le football, ou une réussite organisationnelle pour le confirmer. Et des ambitions en hausse. Dans tous les domaines. Avec, curieux clin d'œil d'une histoire qui n'en finit plus de bégayer, le ballon rond (ne dites plus soccer ?), au lieu de l'ovale (le sport national) pour le dire. Le prouver par le truchement d'une première dans l'histoire. Un autre rendez-vous historique. L'Afrique du Sud qui en a fini avec les démons du racisme. Ne fait plus qu'une. S'impose en locomotive d'un continent qui gagnerait à voir aussi grand. Faire mieux que ce bilan mitigé, loin des attentes, de ses six représentants. Imiter le Ghana qui sauve la mise, voire l'honneur. Qui a fait exception. Fait mieux que se défendre en tutoyant la légende en frappant aux portes du Paradis, d'un tonitruant exploit. Sur un détail insignifiant. Un penalty raté dans la 2e minute du temps additionnel de la 2e prolongation. Pour l'honneur de l'Afrique. L'Afrique du Sud, forte de son expérience de la Coupe du monde, veut faire mieux. Passer la deuxième. La vitesse supérieure. A d'autres défis. Plus grands. Dans la ferveur ambiante, sûr de ses plans et des atouts de son pays, le Président Zuma donne le ton des nouvelles ambitions de Sud- Africains qui, en rupture définitive avec les démons du racisme, soudés comme jamais par l'évènement footballistique planétaire, «font flotter le drapeau national (…) sont tous dingues de cette compétition. Blancs comme Noirs». Suffisant pour donner le la à de nouveaux projets. Fous. Dans un entretien accordé à la Fédération internationale de football (Fifa), il déclarait, sûr de faire aussi bien, sinon mieux que lors de ce conclave d'un mois réunissant le gotha du jeu à onze planétaire, il mettra sur le tapis l'argument d'avoir «montré au monde entier que nous sommes capables d'organiser des événements internationaux majeurs, que nous avons les ressources et les infrastructures». Un autre palier. Le rêve entretenu. Celui de devenir le vrai nombril du monde en recevant le rassemblement quadriennal de l'élite du sport universel. Les Jeux Olympiques. En avançant ses pions, il en assène ce «je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas être candidat à l'organisation de Jeux Olympiques à l'avenir». sans commentaires. Et ce «Ce serait important pour l'Afrique» incitant à la réflexion. Une sorte d'appel du pied pour une union sacrée autour d'un chef de file qui voit grand. A grandi. Donne l'exemple.