Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) hausse le ton et accuse le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d'avoir affiché du mépris envers la communauté universitaire. Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) hausse le ton et accuse le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d'avoir affiché du mépris envers la communauté universitaire. Ce syndicat, qui a privilégié depuis quelques années la voie du dialogue avec la tutelle, compte ainsi rompre avec cette attitude et changer son fusil d'épaule. La rentrée universitaire risque ainsi d'être explosive. En effet le Conseil national du Cnes, réuni en session ouverte les 29 et 30 juin, a décidé de «mettre fin à cette supercherie qui n'a que trop duré» et ce en programmant, dès la rentrée sociale prochaine, «une protestation de grande envergure afin de faire aboutir nos revendications justes et légitimes». Le communiqué, rendu public par le Cnes, n'en dit pas plus sur la nature de cette action, mais il y a lieu de penser qu'il pourrait s'agir d'une grève illimitée. Il faut dire que le dépit du syndicat est grand comme l'atteste si bien le constat dressé par sa plus haute instance dirigeante. Cette dernière, dont le communiqué a été signé par le coordinateur national du syndicat, Abdelmalek Rahmani, accuse d'emblée le ministère de l'Enseignement supérieur de n'accorder «aucune crédibilité à la construction d'un partenariat avec le Cnes». Le Conseil national du Cnes considère, en effet, que «nombreuses sont les décisions prises unilatéralement sans aucune consultation ou concertation affichant ainsi un grand mépris envers la communauté universitaire en général et les enseignants chercheurs en particulier». La déclaration du Conseil national estime par la suite que «la tutelle est libre de choisir sa propre démarche, mais le Cnes refuse catégoriquement ce partenariat, qui est très loin des aspirations des enseignants chercheurs et de leur syndicat». Des parties sont alors accusées d'user de «toutes leurs prérogatives afin de mettre en échec la construction d'un véritable partenariat». Pis, poursuit la déclaration du syndicat : «Une politique sournoise est d'ailleurs de mise depuis plusieurs mois, visant à discréditer le Cnes et ses représentants». Ce sont là de graves accusations qui mettent en doute la bonne foi du département ministériel de Rachid Harraoubia. Ce dernier s'est longuement évertué, à tout le moins c'est l'impression qu'il voulait donner, à rassurer constamment ce partenaire social sur sa disponibilité au dialogue et à la prise en charge des préoccupations socio-professionnelles de la communauté universitaire. Mais force est d'admettre, par ailleurs, que les multiples rounds du dialogue engagés entre les deux parties, qui traînent de surcroît en longueur, n'ont jamais abouti à la concrétisation des aspirations des enseignants universitaires. Tous les dossiers qui font l'objet de négociations sont encore en suspens. Le conseil national du Cnes à, a l'évidence, rappelé dans cette déclaration, ces principales questions en accusant le ministère de privilégier le statu quo puisque les négociations tournent en rond et les enseignants ne voient pas encore le bout du tunnel. Selon le Cnes cette attitude largement visible se manifeste dans le «retard et l'opacité totale» qu entourent «la gestion du dossier du régime indemnitaire». Cette dernière question revêt une importance cruciale pour les enseignants qui espèrent, à travers le nouveau régime indemnitaire, dont l'entrée en vigueur se fera avec effet rétrocatif à partir du 1er janvier 2008, avoir une conséquente argentation salariale. Le Cnes reproche en outre à la tutelle sa gestion du dossier du logement. Cela sans oublier les décisions unilatérales qui créent de «blocages supplémentaires» comme c'est le cas pour les nouvelle dispositions touchant les doctorants et les enseignants bénéficiaires de congés. Le syndicat reproche aussi au ministère de faire cavalier seul en occultant le dialogue et la concertation comme cela a été le cas avec la mise en place du système LMD, la réorganisation de la recherche ainsi que la gouvernance à l'université. Comme il accuse enfin le ministère d'occulter délibérément l'ensemble des résultats des différentes commissions installées. Ce syndicat, qui a privilégié depuis quelques années la voie du dialogue avec la tutelle, compte ainsi rompre avec cette attitude et changer son fusil d'épaule. La rentrée universitaire risque ainsi d'être explosive. En effet le Conseil national du Cnes, réuni en session ouverte les 29 et 30 juin, a décidé de «mettre fin à cette supercherie qui n'a que trop duré» et ce en programmant, dès la rentrée sociale prochaine, «une protestation de grande envergure afin de faire aboutir nos revendications justes et légitimes». Le communiqué, rendu public par le Cnes, n'en dit pas plus sur la nature de cette action, mais il y a lieu de penser qu'il pourrait s'agir d'une grève illimitée. Il faut dire que le dépit du syndicat est grand comme l'atteste si bien le constat dressé par sa plus haute instance dirigeante. Cette dernière, dont le communiqué a été signé par le coordinateur national du syndicat, Abdelmalek Rahmani, accuse d'emblée le ministère de l'Enseignement supérieur de n'accorder «aucune crédibilité à la construction d'un partenariat avec le Cnes». Le Conseil national du Cnes considère, en effet, que «nombreuses sont les décisions prises unilatéralement sans aucune consultation ou concertation affichant ainsi un grand mépris envers la communauté universitaire en général et les enseignants chercheurs en particulier». La déclaration du Conseil national estime par la suite que «la tutelle est libre de choisir sa propre démarche, mais le Cnes refuse catégoriquement ce partenariat, qui est très loin des aspirations des enseignants chercheurs et de leur syndicat». Des parties sont alors accusées d'user de «toutes leurs prérogatives afin de mettre en échec la construction d'un véritable partenariat». Pis, poursuit la déclaration du syndicat : «Une politique sournoise est d'ailleurs de mise depuis plusieurs mois, visant à discréditer le Cnes et ses représentants». Ce sont là de graves accusations qui mettent en doute la bonne foi du département ministériel de Rachid Harraoubia. Ce dernier s'est longuement évertué, à tout le moins c'est l'impression qu'il voulait donner, à rassurer constamment ce partenaire social sur sa disponibilité au dialogue et à la prise en charge des préoccupations socio-professionnelles de la communauté universitaire. Mais force est d'admettre, par ailleurs, que les multiples rounds du dialogue engagés entre les deux parties, qui traînent de surcroît en longueur, n'ont jamais abouti à la concrétisation des aspirations des enseignants universitaires. Tous les dossiers qui font l'objet de négociations sont encore en suspens. Le conseil national du Cnes à, a l'évidence, rappelé dans cette déclaration, ces principales questions en accusant le ministère de privilégier le statu quo puisque les négociations tournent en rond et les enseignants ne voient pas encore le bout du tunnel. Selon le Cnes cette attitude largement visible se manifeste dans le «retard et l'opacité totale» qu entourent «la gestion du dossier du régime indemnitaire». Cette dernière question revêt une importance cruciale pour les enseignants qui espèrent, à travers le nouveau régime indemnitaire, dont l'entrée en vigueur se fera avec effet rétrocatif à partir du 1er janvier 2008, avoir une conséquente argentation salariale. Le Cnes reproche en outre à la tutelle sa gestion du dossier du logement. Cela sans oublier les décisions unilatérales qui créent de «blocages supplémentaires» comme c'est le cas pour les nouvelle dispositions touchant les doctorants et les enseignants bénéficiaires de congés. Le syndicat reproche aussi au ministère de faire cavalier seul en occultant le dialogue et la concertation comme cela a été le cas avec la mise en place du système LMD, la réorganisation de la recherche ainsi que la gouvernance à l'université. Comme il accuse enfin le ministère d'occulter délibérément l'ensemble des résultats des différentes commissions installées.