Les autorités coloniales marocaines continuent leur politique de répression à l'égard des militants sahraouis se déplaçant à l'étranger, notamment en Algérie. En effet, l'appréhension des délégations sahraouies, qui se déplacent des territoires occupés vers les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf ou vers Alger, est de se retrouver confrontées à de violentes représailles de la part des autorités monarchiques marocaines à leur retour à El-Ayoun occupée. C'est à ce cas de figure que sont confrontés, actuellement, onze militants sahraouis des droits de l'Homme venus des territoires occupés. Ils ont exprimé, mardi à Alger, «leur crainte de subir des représailles de la part des services de sécurité de l'occupation marocaine, dès leur retour dans leur pays». Cette délégation de militants sahraouis issus des villes occupées d'El-Ayoun, Smara et Dakhla, en Algérie pour prendre part à l'université d'été de la jeunesse et des étudiants de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), ont affirmé, dans une déclaration à l'APS, en marge de leur visite au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), que les autorités marocaines utilisent «tous les moyens» pour maintenir le black-out sur la situation des droits de l'Homme dans les villes sahraouies occupées. Les témoignages des militants sahraouis, ayant subi toutes sortes d'humiliations, vexations et traitements répressifs à leur retour dans les territoires occupés, est la preuve irréfutable de l'acharnement des services du Makhzan, déterminés à réduire au silence le plus complet ce peuple marthyr depuis des décennies. En effet, tous les moyens sont utilisés pour intimider et pousser les Sahraouis à quitter leurs villes natales. C'est ainsi que la militante Nguia Haouci (20 ans) a affirmé qu'elle a été exclue de son lycée à El-Ayoun, dès que l'administration a pris connaissance de l'objet de son déplacement en Algérie. De son côté, Hayat Reguibi (19 ans), qui a connu le même sort que sa compatriote Nguia, a indiqué que les responsables des établissements scolaires «utilisent tous le moyens pour faire pression sur les collégiens et les lycéens sahraouis». «Ils sont allés jusqu'à nous imposer des épreuves d'examen sur le thème de l'histoire du Maroc, en nous obligeant à apprendre par cœur l'hymne national marocain», a-t-elle encore révélé. Elle a affirmé, par ailleurs, que «les autorités marocaines orientent les élèves sahraouis vers les CFPA d'Agadir et d'autres villes marocaines pour vider les villes sahraouies des habitants autochtones». Hayat Reguibi a indiqué, en outre, qu'elle a subi un chantage de la part du wali d'El-Ayoun, pour arrêter ses activités politiques. "Des actes d'intimidation, allant jusqu'aux menaces de viol", ont été aussi dénoncés par cette militante sahraouie. Ces appréhensions quant à une réaction violente des autorités de l'occupation contre les onze membres de la délégation de militants sahraouis des droits de l'Homme, dont cinq femmes et six hommes, ont été également exprimées par Abdallah Khenaoui (36 ans), qui fait figure, déjà, de vétéran au sein de cette délégation. Ce militant sahraoui des droits de l'Homme, qui a purgé une peine de sept ans d'emprisonnement et qui a connu les centres de torture marocains, dont les tristement célèbres PCCMI, gérées par les services de renseignement des forces militaires d'occupation, a estimé que «les autorités colonialistes sont capables du pire pour casser l'insurrection des Sahraouis des villes occupées». «Ils peuvent bien recourir aux milices civiles des colons encadrées par des membres de services de sécurité pour agresser la délégation, comme ils l'ont déjà fait, au début de l'année, avec la sixième délégation de militants sahraouis des territoires occupés qui s'était rendue dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés», a-t-il encore relevé. Les autorités coloniales marocaines continuent leur politique de répression à l'égard des militants sahraouis se déplaçant à l'étranger, notamment en Algérie. En effet, l'appréhension des délégations sahraouies, qui se déplacent des territoires occupés vers les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf ou vers Alger, est de se retrouver confrontées à de violentes représailles de la part des autorités monarchiques marocaines à leur retour à El-Ayoun occupée. C'est à ce cas de figure que sont confrontés, actuellement, onze militants sahraouis des droits de l'Homme venus des territoires occupés. Ils ont exprimé, mardi à Alger, «leur crainte de subir des représailles de la part des services de sécurité de l'occupation marocaine, dès leur retour dans leur pays». Cette délégation de militants sahraouis issus des villes occupées d'El-Ayoun, Smara et Dakhla, en Algérie pour prendre part à l'université d'été de la jeunesse et des étudiants de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), ont affirmé, dans une déclaration à l'APS, en marge de leur visite au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), que les autorités marocaines utilisent «tous les moyens» pour maintenir le black-out sur la situation des droits de l'Homme dans les villes sahraouies occupées. Les témoignages des militants sahraouis, ayant subi toutes sortes d'humiliations, vexations et traitements répressifs à leur retour dans les territoires occupés, est la preuve irréfutable de l'acharnement des services du Makhzan, déterminés à réduire au silence le plus complet ce peuple marthyr depuis des décennies. En effet, tous les moyens sont utilisés pour intimider et pousser les Sahraouis à quitter leurs villes natales. C'est ainsi que la militante Nguia Haouci (20 ans) a affirmé qu'elle a été exclue de son lycée à El-Ayoun, dès que l'administration a pris connaissance de l'objet de son déplacement en Algérie. De son côté, Hayat Reguibi (19 ans), qui a connu le même sort que sa compatriote Nguia, a indiqué que les responsables des établissements scolaires «utilisent tous le moyens pour faire pression sur les collégiens et les lycéens sahraouis». «Ils sont allés jusqu'à nous imposer des épreuves d'examen sur le thème de l'histoire du Maroc, en nous obligeant à apprendre par cœur l'hymne national marocain», a-t-elle encore révélé. Elle a affirmé, par ailleurs, que «les autorités marocaines orientent les élèves sahraouis vers les CFPA d'Agadir et d'autres villes marocaines pour vider les villes sahraouies des habitants autochtones». Hayat Reguibi a indiqué, en outre, qu'elle a subi un chantage de la part du wali d'El-Ayoun, pour arrêter ses activités politiques. "Des actes d'intimidation, allant jusqu'aux menaces de viol", ont été aussi dénoncés par cette militante sahraouie. Ces appréhensions quant à une réaction violente des autorités de l'occupation contre les onze membres de la délégation de militants sahraouis des droits de l'Homme, dont cinq femmes et six hommes, ont été également exprimées par Abdallah Khenaoui (36 ans), qui fait figure, déjà, de vétéran au sein de cette délégation. Ce militant sahraoui des droits de l'Homme, qui a purgé une peine de sept ans d'emprisonnement et qui a connu les centres de torture marocains, dont les tristement célèbres PCCMI, gérées par les services de renseignement des forces militaires d'occupation, a estimé que «les autorités colonialistes sont capables du pire pour casser l'insurrection des Sahraouis des villes occupées». «Ils peuvent bien recourir aux milices civiles des colons encadrées par des membres de services de sécurité pour agresser la délégation, comme ils l'ont déjà fait, au début de l'année, avec la sixième délégation de militants sahraouis des territoires occupés qui s'était rendue dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés», a-t-il encore relevé.