Pour sa troisième journée, le Festival culturel national pour musique de jeunes, s'il a drainé moins de monde que lors de la soirée de samedi avec Zahouania, n'en a pas moins attiré un public important. Pour sa troisième journée, le Festival culturel national pour musique de jeunes, s'il a drainé moins de monde que lors de la soirée de samedi avec Zahouania, n'en a pas moins attiré un public important. En tous les cas, le stade omnisports Hassouna-Zerdani a vu la moitié de ses gradins pris d'assaut par les spectateurs. «C'est un festival culturel pour musique de jeunes garçons» ironise un artiste qui relève avec pertinence que seule la gent masculine vient assister aux concerts. «On aurait dit qu'il n'y a aucune jeune fille dans ce coin du pays qui serait emballée par la musique, les filles font-elles partie de la jeunesse oui ou non ?» s'interroge notre interlocuteur. Vous voyez, poursuit-il, «ça aurait été une aubaine pour ramener l'élément féminin dans les stades, je suis sûr que leur présence fera diminuer l'agressivité des garçons» analyse-t-il. En effet, l'élément féminin est absent dans les gradins. Aucun carré n'a été prévu pour les familles. On a aperçu juste quelques jeunes filles et jeunes femmes qui se comptaient d'ailleurs sur les doigts d'une seule main à l'intérieur du stade assises sur le «banc de touche», ce qui veut dire qu'on leur a fait une faveur puisque le public n'y est pas admis. Ces spectatrices sont probablement des proches des troupes artistiques ou bien des organisateurs. «On est en train de construire un théâtre de verdure de plus de 3 mille places qui pourra recevoir même les familles» se console quelqu'un parmi les organisateurs. La majeure partie des soirées dont l'animation est assurée par 3 groupes artistiques est, pour rappel, programmée entre 21h 30 et minuit 30 mn simultanément au niveau de la maison de la culture Nouar-Boubakeur et au stade omnisports du chef-lieu de wilaya. La soirée du lundi a vu le passage sur la première scène du groupe Refaa et du groupe Jimi, tous deux de Batna et de cheb Ares de Sétif. La seconde scène comme nous le disions a eu comme tête d'affiche cheb Redouane, qui s'est produit en 3e position. Un ordre de passage qui implicitement ici désigne le numéro 1. Alors qu'il était prévu le ballet Sidi Thameur de Boussâada ne s'est pas produit sans qu'on sache pourquoi. L'animation de la soirée a dû donc incomber à Triana d'Alger et à cheb Redouane. Le groupe algérois a gratifié le public d'une musique flamenco raffinée et recherchée. Si les spectateurs ont apprécié et chaudement applaudi les artistes de Triana, il y aura comme une explosion dès l'entrée en scène du chanteur qui prendra le relais. Dès les premières notes qu'égrène le chanteur oranais cheb Redouane, les gradins flambent et entrent immédiatement en transes. Les fumigènes éclatent en même temps que la danse. Le public répète et boit les paroles de chansons qu'il connaît à merveille «Jamais nwelilha» (jamais je ne la retrouverai) puis «Nmout aâliha normal» (pour elle, je mourrai normal). C'est le délire. Les jeunes spectateurs montent carrément sur le barreaudage qui sépare les gradins de la pelouse et tentent de danser sans prendre conscience du danger. Par moment, le barreaudage a failli être arraché par la force des bras. Ce qui a donné des sueurs froides aux agents de l'ordre. Cheb Redouane s'est démené comme un diable se payant même le luxe de suppléer à l'absence du ballet de Boussâada. Tout y passe cheb Hasni et des tubes célébrant l'équipe nationale de football. Certains enfants ont pu réussir à s'introduire à l'intérieur du stade, incitant ainsi les agents de police à une course poursuite. Ils seront attrapés avant d'être redirigés sur les gradins. Mais certains jeunes plus malins, on ne sait trop comment, ont réussi à s'introduire dans les vestiaires avant d'attendre d'un pied ferme leur idole. En y arrivant Cheb Redouane, technologie du portable oblige, s'est retrouvé «piégé» par une masse de ses fans qui voulaient prendre une photo avec lui. Il s'y prêtera volontiers mais malgré la sollicitude dont il fera preuve, les jeunes en redemandent plus. Il aura fallu l'intervention des agents de la police pour mettre fin à cette situation. Ce n'est qu'après moult efforts que Redouane a pu quitter le stade. A noter que le festival prendra fin demain avec à l'affiche à la maison de la Culture Nouar Boubakeur l'association Ichbilia de Souk Ahras, le groupe Thaziri de Khenchela, et Hakim Salhi ; au stade Omnisport le ballet El Assala de Biskra, le groupe Rihet Leblad d'Alger et Double Kanon d'Annaba. En tous les cas, le stade omnisports Hassouna-Zerdani a vu la moitié de ses gradins pris d'assaut par les spectateurs. «C'est un festival culturel pour musique de jeunes garçons» ironise un artiste qui relève avec pertinence que seule la gent masculine vient assister aux concerts. «On aurait dit qu'il n'y a aucune jeune fille dans ce coin du pays qui serait emballée par la musique, les filles font-elles partie de la jeunesse oui ou non ?» s'interroge notre interlocuteur. Vous voyez, poursuit-il, «ça aurait été une aubaine pour ramener l'élément féminin dans les stades, je suis sûr que leur présence fera diminuer l'agressivité des garçons» analyse-t-il. En effet, l'élément féminin est absent dans les gradins. Aucun carré n'a été prévu pour les familles. On a aperçu juste quelques jeunes filles et jeunes femmes qui se comptaient d'ailleurs sur les doigts d'une seule main à l'intérieur du stade assises sur le «banc de touche», ce qui veut dire qu'on leur a fait une faveur puisque le public n'y est pas admis. Ces spectatrices sont probablement des proches des troupes artistiques ou bien des organisateurs. «On est en train de construire un théâtre de verdure de plus de 3 mille places qui pourra recevoir même les familles» se console quelqu'un parmi les organisateurs. La majeure partie des soirées dont l'animation est assurée par 3 groupes artistiques est, pour rappel, programmée entre 21h 30 et minuit 30 mn simultanément au niveau de la maison de la culture Nouar-Boubakeur et au stade omnisports du chef-lieu de wilaya. La soirée du lundi a vu le passage sur la première scène du groupe Refaa et du groupe Jimi, tous deux de Batna et de cheb Ares de Sétif. La seconde scène comme nous le disions a eu comme tête d'affiche cheb Redouane, qui s'est produit en 3e position. Un ordre de passage qui implicitement ici désigne le numéro 1. Alors qu'il était prévu le ballet Sidi Thameur de Boussâada ne s'est pas produit sans qu'on sache pourquoi. L'animation de la soirée a dû donc incomber à Triana d'Alger et à cheb Redouane. Le groupe algérois a gratifié le public d'une musique flamenco raffinée et recherchée. Si les spectateurs ont apprécié et chaudement applaudi les artistes de Triana, il y aura comme une explosion dès l'entrée en scène du chanteur qui prendra le relais. Dès les premières notes qu'égrène le chanteur oranais cheb Redouane, les gradins flambent et entrent immédiatement en transes. Les fumigènes éclatent en même temps que la danse. Le public répète et boit les paroles de chansons qu'il connaît à merveille «Jamais nwelilha» (jamais je ne la retrouverai) puis «Nmout aâliha normal» (pour elle, je mourrai normal). C'est le délire. Les jeunes spectateurs montent carrément sur le barreaudage qui sépare les gradins de la pelouse et tentent de danser sans prendre conscience du danger. Par moment, le barreaudage a failli être arraché par la force des bras. Ce qui a donné des sueurs froides aux agents de l'ordre. Cheb Redouane s'est démené comme un diable se payant même le luxe de suppléer à l'absence du ballet de Boussâada. Tout y passe cheb Hasni et des tubes célébrant l'équipe nationale de football. Certains enfants ont pu réussir à s'introduire à l'intérieur du stade, incitant ainsi les agents de police à une course poursuite. Ils seront attrapés avant d'être redirigés sur les gradins. Mais certains jeunes plus malins, on ne sait trop comment, ont réussi à s'introduire dans les vestiaires avant d'attendre d'un pied ferme leur idole. En y arrivant Cheb Redouane, technologie du portable oblige, s'est retrouvé «piégé» par une masse de ses fans qui voulaient prendre une photo avec lui. Il s'y prêtera volontiers mais malgré la sollicitude dont il fera preuve, les jeunes en redemandent plus. Il aura fallu l'intervention des agents de la police pour mettre fin à cette situation. Ce n'est qu'après moult efforts que Redouane a pu quitter le stade. A noter que le festival prendra fin demain avec à l'affiche à la maison de la Culture Nouar Boubakeur l'association Ichbilia de Souk Ahras, le groupe Thaziri de Khenchela, et Hakim Salhi ; au stade Omnisport le ballet El Assala de Biskra, le groupe Rihet Leblad d'Alger et Double Kanon d'Annaba.