Paradoxalement, dans une wilaya où le littoral s'étend sur 120 km, la sardine, ce produit de mer de large consommation, est devenue quasiment inaccessible pour les consommateurs à revenu modeste. Son prix atteint depuis plus d'une année 120 Da le kilo, en dépit d'une production en hausse, selon les statistiques officielles. Il est fait état d'une production halieutique de 7 000 tonnes par an, dont plus de 80% représentent le poisson en question (la sardine). La hausse excessive des prix s'explique, selon des professionnels du secteur, par le dérèglement du circuit de distribution et le diktat imposé par des intermédiaires qui échappent à tout contrôle. Cela rend presque inutile l'effort de l'Etat en matière notamment de développement de la flottille et des infrastructures de pêche. Il existe 14 chalutiers, 44 sardiniers et 263 petits métiers, repartis sur les trois zones de pêche de la côte, à savoir Ténès, Beni Haoua et El Marsa. En plus d'un ouvrage de pêche en voie d'achèvement dans cette dernière localité, il est prévu la réalisation d'un projet similaire à Sidi Abderahmane.