Près de 2 mille personnes, selon les estimations des services de sécurités, ont pris part, hier, à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités des villages des communes de Timizart et de Fréha. Il était prévisible que la marche en question allait drainer une foule aussi nombreuse compte tenu de la mobilisation qui n'a pas baissé d'un iota depuis le kidnapping d'un entrepreneur il y a exactement huit jours au lieu dit Tala Tgana, près de Fréha. La marche d'hier était silencieuse. Deux slogans étaient inscrits sur les banderoles brandies par les manifestants : « Halte aux kidnappings » et « Libérez Lounès ». A dix heures, la foule s'est ébranlée comme un seul homme à partir du stade communal pour parcourir les différentes ruelles de la ville dans un silence total. Une fois arrivés devant le siège de la mairie, une heure plus tard, les manifestants se sont arrêtés. Une prise de parole a eu lieu. Ce sont l'imam du village Azrou où habite l'entrepreneur kidnappé et le président de l'APC de Fréha qui ont pris la parole afin de rappeler les objectifs de cette manifestation populaire. Une fois de plus, les deux intervenants ont exhorté les ravisseurs de Lounès à libérer ce dernier. Les orateurs ont rappelé aussi que l'otage est dans un état de santé critique, de même que sa mère est alitée suite au drame qui vient de frapper sa famille. Pour rappel, l'action d'hier est initiée par la coordination des villages d'Ath Djennad dans le but de demander une nouvelle fois aux ravisseurs de l'entrepreneur, enlevé la semaine passée, à libérer ce dernier. A cette action ont pris part, en plus des citoyens de Fréha, ceux de Timizart et des citoyens qui sont venus des autres localités limitrophes comme Azeffoun et Azazga, en guise de solidarité avec l'entrepreneur et sa famille. Depuis que I.L., entrepreneur résidant au village Azrou a été enlevé au lieu dit Tala Tgana, près de Fréha, la population de cette région est mobilisée H 24. Ce sont les comités des différents villages qui coordonnent cette mobilisation ayant pour but d'exiger la libération de l'otage sans condition et sans versement d'une quelconque rançon. C'était dans la nuit de samedi à dimanche dernier à 22 heures qu'un faux barrage avait été dressé par un groupe armé au niveau de Tala Tgana. La victime était à bord de sa voiture de marque Golf quand il fut obligé par ses ravisseurs de les accompagner. Son véhicule a été retrouvé quelques temps plus tard dans la commune d'Iflissen près de Tigzirt sur mer. Depuis, plusieurs actions ont été initiées par les villageois dont une journée de grève générale et un sit-in devant le siège de l'APC, tenus en fin de semaine dernière. Les ravisseurs auraient contacté les membres de la famille de l'entrepreneur séquestré et auraient exigé la somme de 3 milliards de centimes en contrepartie de sa libération. Ces détails n'ont pas été confirmés par les membres de la famille de l'otage, contactés par des journalistes. Hier aussi, la ville de Fréha a été paralysée par une grève générale qui a eu lieu de 9 heures à midi, toujours suite à la réunion tenue dans la soirée de mercredi dernier par les représentants des comités de village. La foule s'est dispersée dans le calme. Près de 2 mille personnes, selon les estimations des services de sécurités, ont pris part, hier, à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités des villages des communes de Timizart et de Fréha. Il était prévisible que la marche en question allait drainer une foule aussi nombreuse compte tenu de la mobilisation qui n'a pas baissé d'un iota depuis le kidnapping d'un entrepreneur il y a exactement huit jours au lieu dit Tala Tgana, près de Fréha. La marche d'hier était silencieuse. Deux slogans étaient inscrits sur les banderoles brandies par les manifestants : « Halte aux kidnappings » et « Libérez Lounès ». A dix heures, la foule s'est ébranlée comme un seul homme à partir du stade communal pour parcourir les différentes ruelles de la ville dans un silence total. Une fois arrivés devant le siège de la mairie, une heure plus tard, les manifestants se sont arrêtés. Une prise de parole a eu lieu. Ce sont l'imam du village Azrou où habite l'entrepreneur kidnappé et le président de l'APC de Fréha qui ont pris la parole afin de rappeler les objectifs de cette manifestation populaire. Une fois de plus, les deux intervenants ont exhorté les ravisseurs de Lounès à libérer ce dernier. Les orateurs ont rappelé aussi que l'otage est dans un état de santé critique, de même que sa mère est alitée suite au drame qui vient de frapper sa famille. Pour rappel, l'action d'hier est initiée par la coordination des villages d'Ath Djennad dans le but de demander une nouvelle fois aux ravisseurs de l'entrepreneur, enlevé la semaine passée, à libérer ce dernier. A cette action ont pris part, en plus des citoyens de Fréha, ceux de Timizart et des citoyens qui sont venus des autres localités limitrophes comme Azeffoun et Azazga, en guise de solidarité avec l'entrepreneur et sa famille. Depuis que I.L., entrepreneur résidant au village Azrou a été enlevé au lieu dit Tala Tgana, près de Fréha, la population de cette région est mobilisée H 24. Ce sont les comités des différents villages qui coordonnent cette mobilisation ayant pour but d'exiger la libération de l'otage sans condition et sans versement d'une quelconque rançon. C'était dans la nuit de samedi à dimanche dernier à 22 heures qu'un faux barrage avait été dressé par un groupe armé au niveau de Tala Tgana. La victime était à bord de sa voiture de marque Golf quand il fut obligé par ses ravisseurs de les accompagner. Son véhicule a été retrouvé quelques temps plus tard dans la commune d'Iflissen près de Tigzirt sur mer. Depuis, plusieurs actions ont été initiées par les villageois dont une journée de grève générale et un sit-in devant le siège de l'APC, tenus en fin de semaine dernière. Les ravisseurs auraient contacté les membres de la famille de l'entrepreneur séquestré et auraient exigé la somme de 3 milliards de centimes en contrepartie de sa libération. Ces détails n'ont pas été confirmés par les membres de la famille de l'otage, contactés par des journalistes. Hier aussi, la ville de Fréha a été paralysée par une grève générale qui a eu lieu de 9 heures à midi, toujours suite à la réunion tenue dans la soirée de mercredi dernier par les représentants des comités de village. La foule s'est dispersée dans le calme.