L'hémorragie est le premier facteur de la mortalité maternelle, a affirmé, hier, Leila Kerkache de l'Ecole nationale de formation paramédicale d'Alger (Hussein Dey). Intervenant lors de la journée d'information et de formation des sages-femmes organisée par la section des sages-femmes relevant de la Fondation nationale de promotion de la santé et de développement de la recherche (Forem) au sujet des premiers secours à entreprendre pour prévenir les hémorragies lors de l'accouchement, Mme Kerkache a déploré le fait que dans certains cas, cet heureux évènement (naissance) se transforme en drame du fait du décès de la mère des suites d'une hémorragie post-partum. Les futures mères, a-t-elle ajouté, font des chocs hémorragiques dans les deux heures qui suivent l'accouchement d'où la nécessite d'un contrôle continu de la mère lors de l'accouchement pendant ce laps de temps. S'agissant des facteurs, l'intervenante a cité deux cas : ceux causant le décès de la mère imputés, selon elle, à la situation socioprofessionnelle en l'occurrence la malnutrition, les grossesses multiples et certains médicaments, et ceux, moins graves qui découlent de la contraction de maladies contagieuses et des malformations du col de l'utérus. D'autres cas ne relèvent d'aucun de ces facteurs, a-t-elle dit. Afin de protéger les femmes enceintes de l'hémorragie lors de l'accouchement Mme Kerkache a insisté sur les analyses à effectuer avant l'hospitalisation, même s'il ne s'agit pas de césarienne. L'intervenante a insisté sur le contrôle chaque quart d'heure après l'accouchement pendant deux heures et la nécessité d'une équipe médicale multidisciplinaire pour intervenir rapidement en cas de signes hémorragiques, à savoir une hypertension artérielle, des vomissements et des troubles de la mémoire. Les participants à cette rencontre ont également abordé le chapitre de la préparation psychologique et physique des futures mamans à l'accouchement et rappelé les droits et devoirs des sages-femmes. Ils ont également annoncé la parution, en septembre prochain, du premier numéro de la revue des sages-femmes. R. N. L'hémorragie est le premier facteur de la mortalité maternelle, a affirmé, hier, Leila Kerkache de l'Ecole nationale de formation paramédicale d'Alger (Hussein Dey). Intervenant lors de la journée d'information et de formation des sages-femmes organisée par la section des sages-femmes relevant de la Fondation nationale de promotion de la santé et de développement de la recherche (Forem) au sujet des premiers secours à entreprendre pour prévenir les hémorragies lors de l'accouchement, Mme Kerkache a déploré le fait que dans certains cas, cet heureux évènement (naissance) se transforme en drame du fait du décès de la mère des suites d'une hémorragie post-partum. Les futures mères, a-t-elle ajouté, font des chocs hémorragiques dans les deux heures qui suivent l'accouchement d'où la nécessite d'un contrôle continu de la mère lors de l'accouchement pendant ce laps de temps. S'agissant des facteurs, l'intervenante a cité deux cas : ceux causant le décès de la mère imputés, selon elle, à la situation socioprofessionnelle en l'occurrence la malnutrition, les grossesses multiples et certains médicaments, et ceux, moins graves qui découlent de la contraction de maladies contagieuses et des malformations du col de l'utérus. D'autres cas ne relèvent d'aucun de ces facteurs, a-t-elle dit. Afin de protéger les femmes enceintes de l'hémorragie lors de l'accouchement Mme Kerkache a insisté sur les analyses à effectuer avant l'hospitalisation, même s'il ne s'agit pas de césarienne. L'intervenante a insisté sur le contrôle chaque quart d'heure après l'accouchement pendant deux heures et la nécessité d'une équipe médicale multidisciplinaire pour intervenir rapidement en cas de signes hémorragiques, à savoir une hypertension artérielle, des vomissements et des troubles de la mémoire. Les participants à cette rencontre ont également abordé le chapitre de la préparation psychologique et physique des futures mamans à l'accouchement et rappelé les droits et devoirs des sages-femmes. Ils ont également annoncé la parution, en septembre prochain, du premier numéro de la revue des sages-femmes. R. N.