Les chauffeurs de taxi collectif sont en colère. Tout en menaçant de recourir à la protestation pour faire valoir leurs revendications, les "taximen" réclament la révision de leur tarification limitée à 20 DA depuis 1996. Les chauffeurs de taxi collectif sont en colère. Tout en menaçant de recourir à la protestation pour faire valoir leurs revendications, les "taximen" réclament la révision de leur tarification limitée à 20 DA depuis 1996. Or, la grogne s'est amplifiée surtout après l'augmentation des tarifs du transport public, notamment, l'ETUSA qui a relevé ses tarifs de 50%. «Ce n'est pas normal d'appliquer les mêmes tarifs que ceux du transport commun. Cela fait dix ans qu'on compte 20 DA le voyage, en dépit de la dégradation du pouvoir d'achat, cherté du prix d'essence ou autres impôts sans cesse en hausse», a déploré un chauffeur de taxi collectif, que nous avons approché hier à place des Martyres. Et se sont les mêmes propos recueillis auprès des autres chauffeurs, tous fous furieux. Pour cause, cette même revendication, relative à l'augmentation de la tarification, a été rejetée par la tutelle, lors d'une réunion de travail, tenue en avril dernier et regroupant les directeurs des transports de la wilaya d'Alger. «Si la tutelle ne règle pas cette situation, nous procéderons à une grève générale», nous ont-ils lancé, précisant que la protestation reste l'ultime solution des travailleurs algériens pour se faire entendre par les pouvoirs publics. A ce titre, le Syndicat national des chauffeurs de taxis collectifs, affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a décidé ainsi d'observer une grève, durant ce mois de juillet. Une contestation à laquelle s'oppose catégoriquement l'UGCAA. Contacté à ce sujet, le porte-parole de l'UGCAA, Tahar Boulenouar, nous a, en effet, affirmé son opposition à cette grève pour trois raisons bien définies. À commencer par le manque d'organisation au sein de la corporation syndicale ainsi que le choix de la date de la grève qui n'est pas favorable. Selon notre interlocuteur, la grève n'aura pas d'impact en ce mois de juillet où la majorité des responsables du secteur sont en congé annuel. «La protestation ne pénalisera malheureusement que le citoyen. Pourquoi lui fait-on payer les pots cassés ?», a-t-il regretté. En outre, il a déploré également le manque d'organisation entre les chauffeurs de taxis. Ces derniers, poursuit Boulenouar, ne sont même pas d'accord sur la plateforme de revendications, chacun réclame ce qui lui semble bon. Alors que certains d'entre eux déplorent la tarification, d'autres déplorent la concurrence déloyale des taxis clandestins ou autres problèmes liés aux stations et arrêts des taxis. Tout en affirmant la légitimité de la revalorisation des tarifs, réclamée par les taxieurs, le responsable de l'UGCAA estime que si le syndicat tient à observer cette grève, il est préférable d'attendre la reprise sociale, en septembre prochain. D'autre part, il a indiqué que l'UGCAA ne peut accorder son accord pour cette grève tant qu'il n'y aura pas eu de réunion regroupant les membres de sa corporation et du syndicat concerné. Or, la grogne s'est amplifiée surtout après l'augmentation des tarifs du transport public, notamment, l'ETUSA qui a relevé ses tarifs de 50%. «Ce n'est pas normal d'appliquer les mêmes tarifs que ceux du transport commun. Cela fait dix ans qu'on compte 20 DA le voyage, en dépit de la dégradation du pouvoir d'achat, cherté du prix d'essence ou autres impôts sans cesse en hausse», a déploré un chauffeur de taxi collectif, que nous avons approché hier à place des Martyres. Et se sont les mêmes propos recueillis auprès des autres chauffeurs, tous fous furieux. Pour cause, cette même revendication, relative à l'augmentation de la tarification, a été rejetée par la tutelle, lors d'une réunion de travail, tenue en avril dernier et regroupant les directeurs des transports de la wilaya d'Alger. «Si la tutelle ne règle pas cette situation, nous procéderons à une grève générale», nous ont-ils lancé, précisant que la protestation reste l'ultime solution des travailleurs algériens pour se faire entendre par les pouvoirs publics. A ce titre, le Syndicat national des chauffeurs de taxis collectifs, affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a décidé ainsi d'observer une grève, durant ce mois de juillet. Une contestation à laquelle s'oppose catégoriquement l'UGCAA. Contacté à ce sujet, le porte-parole de l'UGCAA, Tahar Boulenouar, nous a, en effet, affirmé son opposition à cette grève pour trois raisons bien définies. À commencer par le manque d'organisation au sein de la corporation syndicale ainsi que le choix de la date de la grève qui n'est pas favorable. Selon notre interlocuteur, la grève n'aura pas d'impact en ce mois de juillet où la majorité des responsables du secteur sont en congé annuel. «La protestation ne pénalisera malheureusement que le citoyen. Pourquoi lui fait-on payer les pots cassés ?», a-t-il regretté. En outre, il a déploré également le manque d'organisation entre les chauffeurs de taxis. Ces derniers, poursuit Boulenouar, ne sont même pas d'accord sur la plateforme de revendications, chacun réclame ce qui lui semble bon. Alors que certains d'entre eux déplorent la tarification, d'autres déplorent la concurrence déloyale des taxis clandestins ou autres problèmes liés aux stations et arrêts des taxis. Tout en affirmant la légitimité de la revalorisation des tarifs, réclamée par les taxieurs, le responsable de l'UGCAA estime que si le syndicat tient à observer cette grève, il est préférable d'attendre la reprise sociale, en septembre prochain. D'autre part, il a indiqué que l'UGCAA ne peut accorder son accord pour cette grève tant qu'il n'y aura pas eu de réunion regroupant les membres de sa corporation et du syndicat concerné.