La nationalité française doit se mériter, ce sont là les propos du président français Nicolas Sarkozy qui propose qu'elle soit retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait porté volontairement atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique. Il souhaite en outre que la nationalité française ne soit plus accordée automatiquement à un délinquant au moment de sa majorité. Pour avoir la nationalité française le président français dira « il faut s'en montrer digne». Cette proposition saugrenue vient, encore une fois, donner un tour de vis supplémentaire à l'épineux problème de l'immigration et qui conforte l'esprit de la lettre d'une immigration choisie. Le président Sarkozy vient de déclarer la guerre aux délinquants et annoncé un durcissements de sa politique de sécurité et d'immigration. Cette immigration, qui lui reste en travers de la gorge, il n'hésite pas à s'en servir pour faire l'amalgame entre étrangers et délinquants. Ne s'étant pas contenté de nettoyer les « crapules » au Karcher quand il était ministre de l'Intérieur voilà qu'en tant que premier magistrat du pays il veut déposer au Parlement, en septembre prochain, une loi pour déchoir de la nationalité française les petits délinquants d'origine étrangère et voilà que le pavé est jeté dans la mare de l'extrême droite. Ces Français d'origine étrangère dérangent ce président lui-même d'origine étrangère. Fils d'immigrés hongrois, de son vrai nom Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa,. Mais qu'il est loin le temps où il a milité, à l'âge de 21 ans, pour l'intégration des jeunes d'origine étrangère, lui-même naturalisé grâce à un père qui fut recruté dans la légion étrangère, qui a fait ses classes en Algérie puis a été démobilisé à Marseille en 1948 où il francisera son nom. Le président français serait-il frappé d'amnésie en ce qui concerne ses origines pour rejoindre, à grandes enjambées, les thèses de Le Pen ? Pour la Ligue des droits de l'homme, Sarkozy assimile les étrangers aux délinquants. Si cette loi venait à être adoptée par les parlementaires les débats enflammés sur le code de la nationalité reviendraient sur le tapis et par voie de conséquence le président adhérerait-il aux thèses de l'extrême droite. Le président ne s'arrête pas en si bon chemin, il veut également supprimer les droits aux prestations pour les étrangers en situation irrégulière en faisant état de la nécessité de les faire reconduire à la frontière. Sarkozy emboîterait-il le pas à l'extrême droite. Tout porte à le croire. La nationalité française doit se mériter, ce sont là les propos du président français Nicolas Sarkozy qui propose qu'elle soit retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait porté volontairement atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique. Il souhaite en outre que la nationalité française ne soit plus accordée automatiquement à un délinquant au moment de sa majorité. Pour avoir la nationalité française le président français dira « il faut s'en montrer digne». Cette proposition saugrenue vient, encore une fois, donner un tour de vis supplémentaire à l'épineux problème de l'immigration et qui conforte l'esprit de la lettre d'une immigration choisie. Le président Sarkozy vient de déclarer la guerre aux délinquants et annoncé un durcissements de sa politique de sécurité et d'immigration. Cette immigration, qui lui reste en travers de la gorge, il n'hésite pas à s'en servir pour faire l'amalgame entre étrangers et délinquants. Ne s'étant pas contenté de nettoyer les « crapules » au Karcher quand il était ministre de l'Intérieur voilà qu'en tant que premier magistrat du pays il veut déposer au Parlement, en septembre prochain, une loi pour déchoir de la nationalité française les petits délinquants d'origine étrangère et voilà que le pavé est jeté dans la mare de l'extrême droite. Ces Français d'origine étrangère dérangent ce président lui-même d'origine étrangère. Fils d'immigrés hongrois, de son vrai nom Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa,. Mais qu'il est loin le temps où il a milité, à l'âge de 21 ans, pour l'intégration des jeunes d'origine étrangère, lui-même naturalisé grâce à un père qui fut recruté dans la légion étrangère, qui a fait ses classes en Algérie puis a été démobilisé à Marseille en 1948 où il francisera son nom. Le président français serait-il frappé d'amnésie en ce qui concerne ses origines pour rejoindre, à grandes enjambées, les thèses de Le Pen ? Pour la Ligue des droits de l'homme, Sarkozy assimile les étrangers aux délinquants. Si cette loi venait à être adoptée par les parlementaires les débats enflammés sur le code de la nationalité reviendraient sur le tapis et par voie de conséquence le président adhérerait-il aux thèses de l'extrême droite. Le président ne s'arrête pas en si bon chemin, il veut également supprimer les droits aux prestations pour les étrangers en situation irrégulière en faisant état de la nécessité de les faire reconduire à la frontière. Sarkozy emboîterait-il le pas à l'extrême droite. Tout porte à le croire.