Comme prévu par la corporation des boulangers, le pain commence à se faire rare sur le marché. C'est ce qu'on a pu constater ces tous derniers jours dans la capitale auprès des boulangers et des revendeurs informels. L'inquiétude commence à gagner les ménages, à quelques jours du mois de Ramadhan. Cet aliment de première nécessité va faire davantage défaut, a récemment menacé l'Union nationale des boulangers, affiliée à l'UGCAA. Selon cette dernière, ils ne seront que 30 % à assurer la fabrication du pain durant le mois sacré. Ce qui n'est pas fait pour apaiser la tension qui commence d'ores et déjà à s'emballer. En effet, dans certaines boulangeries de la capitale, les quantités de pain, mises en vente, ont sensiblement diminué. Il ne s'agit pas d'une pénurie de matière première, puisque la farine est livrée abondamment. Les artisans de notre « pain » quotidien veulent passer à l'acte en exerçant un forcing qui permettra d'aboutir à la hausse des prix, revendiquée depuis longtemps par les boulangers. Ils jugent propice la période, coïncidant avec l'avènement du Ramadhan, pour remettre sur la table leurs doléances à chaque fois récusées par les pouvoirs publics. Le président de l'Union nationale des boulangers a mis en avant la lourdeur des charges qui pèsent sur eux, à l'instar de celles liées à l'électricité, le gaz et le loyer. Il en est de même concernant les charges fiscales et parafiscales, en plus de la cherté de la matière première et des intrants. Aussi les boulangers déplorent-ils les pertes engendrées par les fréquentes coupures d'électricité, car la pâte et autres produits inhérents sont rapidement dégradables. Pour illustrer ces pertes, la corporation des boulangers affirme que plusieurs artisans ont été contraints de baisser rideau devant l'ampleur des charges et des pertes. Du côté des consommateurs, c'est tout simplement la panique. L'absence de cet aliment sur les tables des familles algériennes pendant le Ramadhan fait craindre de pire, surtout pour les petites bourses. Dans certaines localités de la capitale, il devient difficile de trouver une « baguette » de pain à partir de 16 h. Ces derniers jours, des gens se bousculaient autour des vendeurs informels sur les trottoirs pour pouvoir acheter leur pain. C'est dire la tension qui pèse sur ce produit depuis l'annonce des boulangers. En revanche, le pain traditionnel commence à prendre un peu plus de place sur les étals. Cette année, à l'occasion du ramadhan, les ménages vont certainement y recourir, le pain de boulangerie faisant défaut. Comme prévu par la corporation des boulangers, le pain commence à se faire rare sur le marché. C'est ce qu'on a pu constater ces tous derniers jours dans la capitale auprès des boulangers et des revendeurs informels. L'inquiétude commence à gagner les ménages, à quelques jours du mois de Ramadhan. Cet aliment de première nécessité va faire davantage défaut, a récemment menacé l'Union nationale des boulangers, affiliée à l'UGCAA. Selon cette dernière, ils ne seront que 30 % à assurer la fabrication du pain durant le mois sacré. Ce qui n'est pas fait pour apaiser la tension qui commence d'ores et déjà à s'emballer. En effet, dans certaines boulangeries de la capitale, les quantités de pain, mises en vente, ont sensiblement diminué. Il ne s'agit pas d'une pénurie de matière première, puisque la farine est livrée abondamment. Les artisans de notre « pain » quotidien veulent passer à l'acte en exerçant un forcing qui permettra d'aboutir à la hausse des prix, revendiquée depuis longtemps par les boulangers. Ils jugent propice la période, coïncidant avec l'avènement du Ramadhan, pour remettre sur la table leurs doléances à chaque fois récusées par les pouvoirs publics. Le président de l'Union nationale des boulangers a mis en avant la lourdeur des charges qui pèsent sur eux, à l'instar de celles liées à l'électricité, le gaz et le loyer. Il en est de même concernant les charges fiscales et parafiscales, en plus de la cherté de la matière première et des intrants. Aussi les boulangers déplorent-ils les pertes engendrées par les fréquentes coupures d'électricité, car la pâte et autres produits inhérents sont rapidement dégradables. Pour illustrer ces pertes, la corporation des boulangers affirme que plusieurs artisans ont été contraints de baisser rideau devant l'ampleur des charges et des pertes. Du côté des consommateurs, c'est tout simplement la panique. L'absence de cet aliment sur les tables des familles algériennes pendant le Ramadhan fait craindre de pire, surtout pour les petites bourses. Dans certaines localités de la capitale, il devient difficile de trouver une « baguette » de pain à partir de 16 h. Ces derniers jours, des gens se bousculaient autour des vendeurs informels sur les trottoirs pour pouvoir acheter leur pain. C'est dire la tension qui pèse sur ce produit depuis l'annonce des boulangers. En revanche, le pain traditionnel commence à prendre un peu plus de place sur les étals. Cette année, à l'occasion du ramadhan, les ménages vont certainement y recourir, le pain de boulangerie faisant défaut.