Le président russe Dmitri Medvedev a décrété hier l'état d'urgence dans sept régions en proie à de graves incendies de forêt qui ont fait au moins 34 morts dans l'Ouest du pays, où la canicule devrait encore durer après un mois de chaleurs exceptionnelles. "L'état d'urgence en vue d'assurer la sécurité anti-incendie est décrété dans les républiques de Mari El et de Mordovie et dans les régions de Vladimir, Voronej, Moscou, Nijni-Novgorod et Riazan", précise le décret présidentiel. Ce texte permet de limiter l'accès aux zones où l'activité humaine pourrait provoquer de nouveaux départs de feu. Il élargit aussi la possibilité de recourir aux forces armées pour lutter contre les flammes, alors que 2.000 soldats sont déjà engagés sur le terrain depuis la semaine dernière. "Souvenez vous que chaque allumette jetée peut provoquer un malheur irréparable", a déclaré M. Medvedev dans une déclaration télévisée, évoquant une "tragédie énorme" et promettant de construire de nouvelles maisons pour les 2.000 personnes ayant perdu leur toit "avant l'arrivée du froid". La canicule dans l'ouest russe ne donne, elle, aucun signe de recul. La température atteignait ainsi 36,8°C hier après-midi à Moscou et selon les services météorologiques russes elle pourrait dépasser les 40°C en fin de semaine dans la partie occidentale. Le bilan s'est lui aggravé, passant à 34 morts contre 30 la veille. Quelque 7.000 foyers ont été comptabilisés. Dans la région de Lipetsk (500 km au sud de Moscou), 50 des 70 maisons d'un village ont été détruites par les flammes hier, a pour sa part déclaré le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou. Le président russe Dmitri Medvedev a décrété hier l'état d'urgence dans sept régions en proie à de graves incendies de forêt qui ont fait au moins 34 morts dans l'Ouest du pays, où la canicule devrait encore durer après un mois de chaleurs exceptionnelles. "L'état d'urgence en vue d'assurer la sécurité anti-incendie est décrété dans les républiques de Mari El et de Mordovie et dans les régions de Vladimir, Voronej, Moscou, Nijni-Novgorod et Riazan", précise le décret présidentiel. Ce texte permet de limiter l'accès aux zones où l'activité humaine pourrait provoquer de nouveaux départs de feu. Il élargit aussi la possibilité de recourir aux forces armées pour lutter contre les flammes, alors que 2.000 soldats sont déjà engagés sur le terrain depuis la semaine dernière. "Souvenez vous que chaque allumette jetée peut provoquer un malheur irréparable", a déclaré M. Medvedev dans une déclaration télévisée, évoquant une "tragédie énorme" et promettant de construire de nouvelles maisons pour les 2.000 personnes ayant perdu leur toit "avant l'arrivée du froid". La canicule dans l'ouest russe ne donne, elle, aucun signe de recul. La température atteignait ainsi 36,8°C hier après-midi à Moscou et selon les services météorologiques russes elle pourrait dépasser les 40°C en fin de semaine dans la partie occidentale. Le bilan s'est lui aggravé, passant à 34 morts contre 30 la veille. Quelque 7.000 foyers ont été comptabilisés. Dans la région de Lipetsk (500 km au sud de Moscou), 50 des 70 maisons d'un village ont été détruites par les flammes hier, a pour sa part déclaré le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou.