Après avoir entamé le processus de la réforme judiciaire, en 1999, l'Algérie est devenue, aujourd'hui, une référence en matière d'exécution des décisions de justice. Le président de la Chambre nationale des huissiers de justice et vice-président de l'Union internationale des huissiers, Cherif Mohamed, nous donne un aperçu sur ce sujet. Après avoir entamé le processus de la réforme judiciaire, en 1999, l'Algérie est devenue, aujourd'hui, une référence en matière d'exécution des décisions de justice. Le président de la Chambre nationale des huissiers de justice et vice-président de l'Union internationale des huissiers, Cherif Mohamed, nous donne un aperçu sur ce sujet. Midi Libre : Comment l'Algérie est-elle arrivée à se classer au premier rang mondial ? L'Algérie est classée dans le premier rang avec un taux d'exécution des décisions de justice évaluée par les instances internationales et qualifiées à 94%, alors que le taux mondial est encore inférieur, à savoir 60 % seulement. Ce qui a valu à notre pays le titre de « Capitale d'exécution judiciaire pour l'année 2011 ». Pouvez-vous nous donner de plus amples explications ? L'Algérie est une référence pour l'Union internationale et tous cherchent à comprendre comment l'Algérie est arrivée à ce résultat. Le pays est arrivé à atteindre ce stade, principalement, grâce à la réforme de la justice, dont le programme a été lancé depuis 1999. Etant donné la situation dans laquelle se trouve actuellement le monde arabe, l'université arabe veut, plus que tout, tirer profit de l'expérience algérienne en la matière. Le ministère de la Justice algérienne, après avoir reçu une requête de la part de l'université arabe, a tenu à désigner deux représentants qui ont pour mission de présenter l'expérience de notre pays en matière d'exécution des jugements de justice. Nous avons donc été désignés, M. Ahmed Ali Salah, directeur des affaires civiles et sceaux de l'Etat et moi-même. Quel était l'objectif de votre participation à Beyrouth ? Nous sommes allés à la conférence de Beyrouth, tenue les 26 et 27 juillet derniers, où nous avons présenté l'expérience algérienne et pu donner un aperçu aux autres pays arabes de ce qui a été accompli en Algérie dans le domaine de la justice, notamment avec la réforme judiciaire, entreprise depuis 1999. Nous leur avons proposé les solutions adéquates pour pouvoir résoudre cette problématique qui prévaut dans la plupart des pays arabe. Suite à cela, une commission a été désignée pour l'élaboration d'un projet de recommandations, qui après s'être inspirée des textes des codes algériens de procédure civile et de celui relatif à la profession d'huissier de justice indépendant, devra présenter prochainement ses conclusions et recommandations au Conseil des ministres de la Justice arabes. Quelles étaient les principales mesures ayant été présentées au Conseil des ministres arabes de la Justice ? Nous avons pu présenter les nouvelles prérogatives de l'huissier de justice, notamment la récupération à l'amiable des dettes, prenant en considération le fait que notre pays soit l'un des rares pays à avoir accordé à l'huissier de justice le droit d'avoir un accès libre à des informations sur l'endetté, ce qui lui facilite énormément l'accomplissement de sa tâche, pour ce qui est de la récupération des créances. Midi Libre : Comment l'Algérie est-elle arrivée à se classer au premier rang mondial ? L'Algérie est classée dans le premier rang avec un taux d'exécution des décisions de justice évaluée par les instances internationales et qualifiées à 94%, alors que le taux mondial est encore inférieur, à savoir 60 % seulement. Ce qui a valu à notre pays le titre de « Capitale d'exécution judiciaire pour l'année 2011 ». Pouvez-vous nous donner de plus amples explications ? L'Algérie est une référence pour l'Union internationale et tous cherchent à comprendre comment l'Algérie est arrivée à ce résultat. Le pays est arrivé à atteindre ce stade, principalement, grâce à la réforme de la justice, dont le programme a été lancé depuis 1999. Etant donné la situation dans laquelle se trouve actuellement le monde arabe, l'université arabe veut, plus que tout, tirer profit de l'expérience algérienne en la matière. Le ministère de la Justice algérienne, après avoir reçu une requête de la part de l'université arabe, a tenu à désigner deux représentants qui ont pour mission de présenter l'expérience de notre pays en matière d'exécution des jugements de justice. Nous avons donc été désignés, M. Ahmed Ali Salah, directeur des affaires civiles et sceaux de l'Etat et moi-même. Quel était l'objectif de votre participation à Beyrouth ? Nous sommes allés à la conférence de Beyrouth, tenue les 26 et 27 juillet derniers, où nous avons présenté l'expérience algérienne et pu donner un aperçu aux autres pays arabes de ce qui a été accompli en Algérie dans le domaine de la justice, notamment avec la réforme judiciaire, entreprise depuis 1999. Nous leur avons proposé les solutions adéquates pour pouvoir résoudre cette problématique qui prévaut dans la plupart des pays arabe. Suite à cela, une commission a été désignée pour l'élaboration d'un projet de recommandations, qui après s'être inspirée des textes des codes algériens de procédure civile et de celui relatif à la profession d'huissier de justice indépendant, devra présenter prochainement ses conclusions et recommandations au Conseil des ministres de la Justice arabes. Quelles étaient les principales mesures ayant été présentées au Conseil des ministres arabes de la Justice ? Nous avons pu présenter les nouvelles prérogatives de l'huissier de justice, notamment la récupération à l'amiable des dettes, prenant en considération le fait que notre pays soit l'un des rares pays à avoir accordé à l'huissier de justice le droit d'avoir un accès libre à des informations sur l'endetté, ce qui lui facilite énormément l'accomplissement de sa tâche, pour ce qui est de la récupération des créances.