La décision de la Russie d'appliquer un embargo sur les exportations de céréales en raison de la sécheresse dans le pays, risque d'"interrompre le commerce" international des céréales, alors que le marché table sur une poursuite de la hausse des prix du blé, selon un expert de la FAO. Cette décision russe prise de manière "inattendue et très rapide" risque d'interrompre le commerce" international des céréales provisoirement, les détenteurs de réserves tablant sur une poursuite de la hausse des prix, a estimé Abdolreza Abbassian, économiste et secrétaire du Groupe intergouvernemental sur les céréales de l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Elle "représente un élément d'instabilité sur le marché" des céréales et "une situation qui n'était pas grave est devenue maintenant sérieuse", a-t-il dit. La Russie, troisième exportateur mondial de blé, a annoncé jeudi qu'elle appliquait un embargo aux exportations de céréales en raison de la canicule qui provoque l'effondrement de ses récoltes et menace d'entraîner pénurie et hausse des prix sur les marchés intérieurs. Cette annonce a accentué la flambée des cours du blé sur les marchés mondiaux où ils ont atteint cette semaine des sommets en raison des inquiétudes sur les exportations russes. Jeudi, le prix de la tonne de blé a grimpé à 230 euros en Europe, son plus haut niveau depuis deux ans et demi. Bien qu'elle assure que les réserves de blé "restent élevées et que l'offre est suffisante", la FAO a revu à la baisse cette semaine ses prévisions de production mondiale de blé pour 2010 à 651 millions de tonnes contre 676 millions annoncées en juin, et ce, en en raison de "conditions météorologiques défavorables ces dernières semaines". R. E. La décision de la Russie d'appliquer un embargo sur les exportations de céréales en raison de la sécheresse dans le pays, risque d'"interrompre le commerce" international des céréales, alors que le marché table sur une poursuite de la hausse des prix du blé, selon un expert de la FAO. Cette décision russe prise de manière "inattendue et très rapide" risque d'interrompre le commerce" international des céréales provisoirement, les détenteurs de réserves tablant sur une poursuite de la hausse des prix, a estimé Abdolreza Abbassian, économiste et secrétaire du Groupe intergouvernemental sur les céréales de l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Elle "représente un élément d'instabilité sur le marché" des céréales et "une situation qui n'était pas grave est devenue maintenant sérieuse", a-t-il dit. La Russie, troisième exportateur mondial de blé, a annoncé jeudi qu'elle appliquait un embargo aux exportations de céréales en raison de la canicule qui provoque l'effondrement de ses récoltes et menace d'entraîner pénurie et hausse des prix sur les marchés intérieurs. Cette annonce a accentué la flambée des cours du blé sur les marchés mondiaux où ils ont atteint cette semaine des sommets en raison des inquiétudes sur les exportations russes. Jeudi, le prix de la tonne de blé a grimpé à 230 euros en Europe, son plus haut niveau depuis deux ans et demi. Bien qu'elle assure que les réserves de blé "restent élevées et que l'offre est suffisante", la FAO a revu à la baisse cette semaine ses prévisions de production mondiale de blé pour 2010 à 651 millions de tonnes contre 676 millions annoncées en juin, et ce, en en raison de "conditions météorologiques défavorables ces dernières semaines". R. E.