Beaucoup de petites et moyennes entreprises chinoises décident d'entrer en Bourse à l'étranger, comme à la Bourse de Francfort, qui a lancé depuis quatre ans une véritable opération de séduction en Asie. Aujourd'hui vingt-trois compagnies chinoises sont listées à Francfort, quatre-vingt-dix chez l'opérateur Nyse Euronext à Wall Street et à Paris, tandis que la Bourse de Londres en accueille quarante-huit. Les sociétés chinoises expliquent leur recours aux places financières étrangères par des contraintes de "temps" et de "coût". L'accès aux Bourses de Shanghai, Shenzhen ou Hong Kong " nous prendrait beaucoup de temps et reviendrait plus cher ", s'est plaint le représentant de l'une d'entre elles. De plus, " en Chine la priorité des introductions en Bourse (IPO) est donnée aux grands groupes, notamment ceux du secteur public nouvellement privatisés ", explique par ailleurs un représentant de la Banque allemande d'investissement Silvia Quandt, qui a copiloté l'entrée en Bourse d'une société chinoise. Les autorités chinoises rendent l'accès à la Bourse très compliqué pour les PME, " pour éviter l'engorgement ", poursuit-il. APS Beaucoup de petites et moyennes entreprises chinoises décident d'entrer en Bourse à l'étranger, comme à la Bourse de Francfort, qui a lancé depuis quatre ans une véritable opération de séduction en Asie. Aujourd'hui vingt-trois compagnies chinoises sont listées à Francfort, quatre-vingt-dix chez l'opérateur Nyse Euronext à Wall Street et à Paris, tandis que la Bourse de Londres en accueille quarante-huit. Les sociétés chinoises expliquent leur recours aux places financières étrangères par des contraintes de "temps" et de "coût". L'accès aux Bourses de Shanghai, Shenzhen ou Hong Kong " nous prendrait beaucoup de temps et reviendrait plus cher ", s'est plaint le représentant de l'une d'entre elles. De plus, " en Chine la priorité des introductions en Bourse (IPO) est donnée aux grands groupes, notamment ceux du secteur public nouvellement privatisés ", explique par ailleurs un représentant de la Banque allemande d'investissement Silvia Quandt, qui a copiloté l'entrée en Bourse d'une société chinoise. Les autorités chinoises rendent l'accès à la Bourse très compliqué pour les PME, " pour éviter l'engorgement ", poursuit-il. APS