Créé il y a plus de deux décennies (1984), le Parc national de Taza, dans la wilaya de Jijel, recèle d'innombrables richesses tant végétales qu'animales. Une biodiversité terrestre et marine de quelque 77 espèces rares et endémiques protégées par la loi. Créé il y a plus de deux décennies (1984), le Parc national de Taza, dans la wilaya de Jijel, recèle d'innombrables richesses tant végétales qu'animales. Une biodiversité terrestre et marine de quelque 77 espèces rares et endémiques protégées par la loi. Le Parc national de Taza, qui est localisé dans le massif forestier de Guerrouche, au sud de la wilaya, s'étend sur une superficie de 3.807 hectares et fait face à la Méditerranée par ses neuf kilomètres de côtes. Il est riche par ses 435 espèces végétales, en plus de 135 champignons. Et parmi les valeurs patrimoniales de ce parc figure par excellence le chêne Zeen, le chêne-liège et le chêne afares. A ce propos, notons que le chêne Zeen, qui a longtemps servi la flotte maritime turque et a été tout aussi exploité durant l'époque coloniale, occupe à lui seul 1.670 ha de la superficie totale du parc. Celui-ci abrite notamment un peuplement pur de chêne afares, qui a fait de cet espace naturel la seule région d'Algérie à en disposer. Autres spécificités du parc de Taza, les 15 espèces de mammifères inventoriées dont le singe Magot qui continue, à lui seul, d'être l'attraction de tous ceux qui empruntent la corniche Jijeliènne. La sitelle kabyle vivant dans des lieux boisés en nombre restreint est une autre curiosité de ce territoire, mais qui reste difficile à observer. Elle doit, semble t-il, sa préservation à la croyance ancestrale qui présageait malheur à celui qui la chasserait. Il est clair que le parc reste un milieu naturel qui présente un intérêt particulier, autant du côté environnement et écologie, que du côté loisirs et détente qu'il offre à ses visiteurs. Parallèlement à la beauté terrestre de cet espace naturel, le site dispose d'une aire marine présentant de nombreux abris naturels (criques, plages, baies) ainsi que des îlots (Tafelkout, El Aouana, Andreux). Tout le long de la superficie de la zone marine, s'étendant sur 30 km de côte, il existe une riche biodiversité composée de pas moins de 617 espèces répertoriées. La flore marine recèle des individus microscopiques unicellulaires de phytoplancton et phytobenthos jusqu'au macroscopique herbier à Posidonia oceanica : espèce endémique en Méditerranée. Outre le relief sous-marin accidenté et rocheux, plusieurs grottes sous-marines profondes existent, dont certaines reliées au réseau karstique des montagnes du parc. D'où l'intérêt et la nécessité absolue de préserver cette zone si fragile, faisant le charme de la région, et ce, dans le sens du développement et la durabilité de ce patrimoine. Le Parc national de Taza, qui est localisé dans le massif forestier de Guerrouche, au sud de la wilaya, s'étend sur une superficie de 3.807 hectares et fait face à la Méditerranée par ses neuf kilomètres de côtes. Il est riche par ses 435 espèces végétales, en plus de 135 champignons. Et parmi les valeurs patrimoniales de ce parc figure par excellence le chêne Zeen, le chêne-liège et le chêne afares. A ce propos, notons que le chêne Zeen, qui a longtemps servi la flotte maritime turque et a été tout aussi exploité durant l'époque coloniale, occupe à lui seul 1.670 ha de la superficie totale du parc. Celui-ci abrite notamment un peuplement pur de chêne afares, qui a fait de cet espace naturel la seule région d'Algérie à en disposer. Autres spécificités du parc de Taza, les 15 espèces de mammifères inventoriées dont le singe Magot qui continue, à lui seul, d'être l'attraction de tous ceux qui empruntent la corniche Jijeliènne. La sitelle kabyle vivant dans des lieux boisés en nombre restreint est une autre curiosité de ce territoire, mais qui reste difficile à observer. Elle doit, semble t-il, sa préservation à la croyance ancestrale qui présageait malheur à celui qui la chasserait. Il est clair que le parc reste un milieu naturel qui présente un intérêt particulier, autant du côté environnement et écologie, que du côté loisirs et détente qu'il offre à ses visiteurs. Parallèlement à la beauté terrestre de cet espace naturel, le site dispose d'une aire marine présentant de nombreux abris naturels (criques, plages, baies) ainsi que des îlots (Tafelkout, El Aouana, Andreux). Tout le long de la superficie de la zone marine, s'étendant sur 30 km de côte, il existe une riche biodiversité composée de pas moins de 617 espèces répertoriées. La flore marine recèle des individus microscopiques unicellulaires de phytoplancton et phytobenthos jusqu'au macroscopique herbier à Posidonia oceanica : espèce endémique en Méditerranée. Outre le relief sous-marin accidenté et rocheux, plusieurs grottes sous-marines profondes existent, dont certaines reliées au réseau karstique des montagnes du parc. D'où l'intérêt et la nécessité absolue de préserver cette zone si fragile, faisant le charme de la région, et ce, dans le sens du développement et la durabilité de ce patrimoine.