Le comité central du Parti des travailleurs (PT) a fixé la date de la tenue de son prochain congrès. Ce conclave, le sixième du genre depuis la création de ce parti au début des années 90, aura ainsi lieu les 27, 28 et 29 août, soit vers la fin de la semaine prochaine. « Le comité central a estimé, lors de cette session, que les conditions pour la tenue de ce congrès sont réunies tant au plan politique qu'organisationnel » a indiqué, hier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs. Louisa Hanoune, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue de la session ordinaire du comité central dont les travaux ont pris fin, hier matin, a annoncé la participation d'un peu moins de mille délégués car, pour différentes raisons, « on ne peut aller au delà de ce nombre déjà important ». Selon la première responsable du PT « le parti veut ouvrir un débat franc et démocratique en son sein et une plus grande participation de délégués risque de fausser justement ce libre débat. Mais il y a aussi des raisons financières qui ont dictés ces choix au comité central ». Elle a en outre annoncé la présence en nombre des femmes militantes à ce 6e congrès estimant que le comté central a, pour ce faire, rejeté les listes d'une dizaine de wilayas parce que il n'y avait pas suffisamment de femmes délégués. Ces willayas devront, par conséquent réviser leurs listes en incorporant davantage de femmes. « Cela n'est pas du tout contradictoire avec notre position contre la question du quota en faveur des femmes car elle constitue une forme d'interférence dans les affaires internes des partis. Cependant chaque parti, au plan interne bien sûr, est libre de décider du nombre de femmes dans ses organes ou lors de ces congrès ». Le PT a finalisé toutes les modalités inhérences à la préparation de ce congrès, qui a nécessité la tenue, depuis le mois de juin, de mille rencontres dont les congrès de wilayas qui ont permis d'élire les délégués. Louisa Hanoune a affirmé que ce congrès intervient dans un contexte marqué par de nouvelles donnes dont, notamment, la réalisation par le pays d'importants changements et acquis et ce contrairement au précèdent congrès, organisé au mois d'avril 2006 dans des conditions difficiles. C'est pourquoi elle a martelé que « le Parti des travailleurs, qui milite pour la recomposition politique, a décidé de réordonner ses priorités ». En termes plus clairs Louisa Hanoune considère que l'Algérie a renoué avec les conditions normales suite, notamment, au retour à la paix, même si, dira- t-elle « il y a encore des attentats terroristes ». Par conséquent, pour elle, « l'Algérie doit sortir de la période de transition et redonner de nouveau la parole au peuple ». Elle a de nouveau plaidé pour une assemblée constituante souveraine en estimant qu'il n'est plus question de maintenir le même cadre institutionnel qui a prévalu durant la période de transition. À ce titre elle a revendiqué l'abrogation des lois d'exception, dont celle relative à l'état d'urgence. Donnant l'exemple de certaines décisions de justice découlant justement de ces lois d'exception elle dira qu'« il n'est pas acceptable que l'on bafoue le droit de grève et que l'on porte atteinte à certaines libertés. Il faut passer à une autre étape ». Par ailleurs la secrétaire générale du PT a aussi plaidé pour la poursuite des reformes initiées déjà par la LFC 2009 ainsi que la lutte contre la corruption. Par rapport au projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme elle a affirmé que « son parti n'a pas de position pour le moment ; Nous attendons qu'il soit soumis aux députés pour se prononcer ». Le comité central du Parti des travailleurs (PT) a fixé la date de la tenue de son prochain congrès. Ce conclave, le sixième du genre depuis la création de ce parti au début des années 90, aura ainsi lieu les 27, 28 et 29 août, soit vers la fin de la semaine prochaine. « Le comité central a estimé, lors de cette session, que les conditions pour la tenue de ce congrès sont réunies tant au plan politique qu'organisationnel » a indiqué, hier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs. Louisa Hanoune, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue de la session ordinaire du comité central dont les travaux ont pris fin, hier matin, a annoncé la participation d'un peu moins de mille délégués car, pour différentes raisons, « on ne peut aller au delà de ce nombre déjà important ». Selon la première responsable du PT « le parti veut ouvrir un débat franc et démocratique en son sein et une plus grande participation de délégués risque de fausser justement ce libre débat. Mais il y a aussi des raisons financières qui ont dictés ces choix au comité central ». Elle a en outre annoncé la présence en nombre des femmes militantes à ce 6e congrès estimant que le comté central a, pour ce faire, rejeté les listes d'une dizaine de wilayas parce que il n'y avait pas suffisamment de femmes délégués. Ces willayas devront, par conséquent réviser leurs listes en incorporant davantage de femmes. « Cela n'est pas du tout contradictoire avec notre position contre la question du quota en faveur des femmes car elle constitue une forme d'interférence dans les affaires internes des partis. Cependant chaque parti, au plan interne bien sûr, est libre de décider du nombre de femmes dans ses organes ou lors de ces congrès ». Le PT a finalisé toutes les modalités inhérences à la préparation de ce congrès, qui a nécessité la tenue, depuis le mois de juin, de mille rencontres dont les congrès de wilayas qui ont permis d'élire les délégués. Louisa Hanoune a affirmé que ce congrès intervient dans un contexte marqué par de nouvelles donnes dont, notamment, la réalisation par le pays d'importants changements et acquis et ce contrairement au précèdent congrès, organisé au mois d'avril 2006 dans des conditions difficiles. C'est pourquoi elle a martelé que « le Parti des travailleurs, qui milite pour la recomposition politique, a décidé de réordonner ses priorités ». En termes plus clairs Louisa Hanoune considère que l'Algérie a renoué avec les conditions normales suite, notamment, au retour à la paix, même si, dira- t-elle « il y a encore des attentats terroristes ». Par conséquent, pour elle, « l'Algérie doit sortir de la période de transition et redonner de nouveau la parole au peuple ». Elle a de nouveau plaidé pour une assemblée constituante souveraine en estimant qu'il n'est plus question de maintenir le même cadre institutionnel qui a prévalu durant la période de transition. À ce titre elle a revendiqué l'abrogation des lois d'exception, dont celle relative à l'état d'urgence. Donnant l'exemple de certaines décisions de justice découlant justement de ces lois d'exception elle dira qu'« il n'est pas acceptable que l'on bafoue le droit de grève et que l'on porte atteinte à certaines libertés. Il faut passer à une autre étape ». Par ailleurs la secrétaire générale du PT a aussi plaidé pour la poursuite des reformes initiées déjà par la LFC 2009 ainsi que la lutte contre la corruption. Par rapport au projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme elle a affirmé que « son parti n'a pas de position pour le moment ; Nous attendons qu'il soit soumis aux députés pour se prononcer ».