C'est un énorme scandale qui a secoué l'opinion. Pour avoir dénoncé des magouilles qui ont causé des préjudices estimés à des centaines de milliards de centimes à la CARSCI (Coopérative agricole régionale spécialisée en culture industrielle), Lazhar Mtiri, l'actuel président de ladite coopérative qui regroupe en son sein près d'un millier de fellahs adhérents, est menacé aujourd'hui de mort ainsi que ses proches collaborateurs. Et pour cause, ces derniers ont eu l'audace d'alerter les pouvoirs publics sur les agissements de l'ex-équipe dirigeante, dont l'ex-président et l'ex-directeur ont été arrêtés et incarcérés. L'affaire CARSCI est un dossier très lourd ; il pèse des centaines de milliards de centimes dilapidées ou détournées, nous confie une source proche de l'affaire. L'enquête, qui est menée par la brigade économique de la Gendarmerie, n'a toujours pas abouti, eu égard au volume de la paperasse à éplucher et à l'ampleur des investigations entreprises sur plusieurs niveaux. Outre l'ancien conseil d'administration et les gestionnaires directs, d'autres personnes extra-CARSCI sont impliquées dans l'affaire CARSCI. Du fait de leur rôle d'influence à des degrés divers, elles sont poursuivies pour abus de biens sociaux, détournements, évasion fiscale, faux et usage de faux et passations de marchés contraires aux lois en vigueur. Selon le dossier adressé à la Présidence de la République par le staff actuel de la CARSCI, piloté par son président Lazhar Mtiri, le patrimoine de la CARSCI, composé de plusieurs usines de double concentré de tomates, d'une fabrique au noir de transformation de tabac ainsi que de plusieurs terrains d'assiettes et de hangars géants, a été complètement laminé, cédé et bradé à des tierces personnes. "C'est un gigantesque gâchis dont se sont rendus coupables les ex-responsables de la CARSCI. Des trois usines, il ne subsiste qu'une seule, celle de Bouteldja. Les deux autres ont été désossées et revendues au noir en pièces de rechange, cite Lazhar Mtiri. Ce dernier justifie le recours à la Présidence de la République, "car, explique-t-il, d'importants notables sont impliqués dans ces malversations et je suis menacé de mort, car je dévoile tout dans le dossier adressé au Président"… C'est un énorme scandale qui a secoué l'opinion. Pour avoir dénoncé des magouilles qui ont causé des préjudices estimés à des centaines de milliards de centimes à la CARSCI (Coopérative agricole régionale spécialisée en culture industrielle), Lazhar Mtiri, l'actuel président de ladite coopérative qui regroupe en son sein près d'un millier de fellahs adhérents, est menacé aujourd'hui de mort ainsi que ses proches collaborateurs. Et pour cause, ces derniers ont eu l'audace d'alerter les pouvoirs publics sur les agissements de l'ex-équipe dirigeante, dont l'ex-président et l'ex-directeur ont été arrêtés et incarcérés. L'affaire CARSCI est un dossier très lourd ; il pèse des centaines de milliards de centimes dilapidées ou détournées, nous confie une source proche de l'affaire. L'enquête, qui est menée par la brigade économique de la Gendarmerie, n'a toujours pas abouti, eu égard au volume de la paperasse à éplucher et à l'ampleur des investigations entreprises sur plusieurs niveaux. Outre l'ancien conseil d'administration et les gestionnaires directs, d'autres personnes extra-CARSCI sont impliquées dans l'affaire CARSCI. Du fait de leur rôle d'influence à des degrés divers, elles sont poursuivies pour abus de biens sociaux, détournements, évasion fiscale, faux et usage de faux et passations de marchés contraires aux lois en vigueur. Selon le dossier adressé à la Présidence de la République par le staff actuel de la CARSCI, piloté par son président Lazhar Mtiri, le patrimoine de la CARSCI, composé de plusieurs usines de double concentré de tomates, d'une fabrique au noir de transformation de tabac ainsi que de plusieurs terrains d'assiettes et de hangars géants, a été complètement laminé, cédé et bradé à des tierces personnes. "C'est un gigantesque gâchis dont se sont rendus coupables les ex-responsables de la CARSCI. Des trois usines, il ne subsiste qu'une seule, celle de Bouteldja. Les deux autres ont été désossées et revendues au noir en pièces de rechange, cite Lazhar Mtiri. Ce dernier justifie le recours à la Présidence de la République, "car, explique-t-il, d'importants notables sont impliqués dans ces malversations et je suis menacé de mort, car je dévoile tout dans le dossier adressé au Président"…