Quand un abonné d'Algérie Télécom, de l'Algérienne des eaux, de Sonelgaz ou de l'OPGI règle sa facture, le caissier arrondit inéluctablement le montant par excès. Il est quasi impossible de trouver de la petite monnaie et surtout les petites pièces de 1, 2, 5 ou vingt centimes dans tout le circuit. Quand un abonné d'Algérie Télécom, de l'Algérienne des eaux, de Sonelgaz ou de l'OPGI règle sa facture, le caissier arrondit inéluctablement le montant par excès. Il est quasi impossible de trouver de la petite monnaie et surtout les petites pièces de 1, 2, 5 ou vingt centimes dans tout le circuit. Un phénomène inquiétant a pris de l'ampleur ces dernières années au grand dam du citoyen lambda qui est toujours le dindon de la farce puisqu'il est l'otage de certains caissiers du secteur public et privé qui prétextent le manque, voire l'absence de monnaie courante. En effet, pour des raisons indéterminées, il est quasi impossible de trouver de la petite monnaie et surtout les petites pièces de un, deux, cinq et vingt centimes dans tout le circuit. Cette carence engendre des dépassements intolérables qui ne suscitent aucune réaction des pouvoirs publics. A titre d'exemple, quand un abonné d'Algérie Télécom, de l'Algérienne des eaux, de Sonelgaz ou de l'OPGI règle sa facture, le caissier arrondit inéluctablement le montant par excès. Ammi Ali, un retraité d'une société nationale, nous explique ces dépassements : "Dernièrement, je m'étais présenté au guichet de la Sonelgaz pour régler mes redevances trimestrielles de gaz et d'électricité, dont le montant s'élevait à 3.243,65 dinars. J'avais remis au guichetier 3.300 dinars et ce dernier m'a rendu, contre toute attente, une pièce de cinquante dinars en marmonnant qu'il n'avait pas de monnaie. Il est aisé d'imaginer en fin de journée les gains substantiels réalisés sur le dos de centaines d'usagers qui n'osent pas réclamer leur dû ! Ne dit-on pas, à juste titre, que les petits ruisseaux engendrent de grandes rivières ?" Un autre citoyen qui a suivi avec attention la discussion renchérit : "Même les pharmacies pratiquent cette arnaque au détriment de pères de famille laminés par la crise économique et l'augmentation vertigineuse du pouvoir d'achat ! J'avais présenté une ordonnance à un employé d'une pharmacie du chef-lieu de wilaya et il m'a été réclamé le plus simplement du monde la somme de 1.400 dinars pour un montant réel de 1.394,23 DA ! Le préposé ne s'est pas excusé du tout et il n'a pas du tout apprécié ma légitime réclamation !" De tels exemples sont courants et nul n'ose se rebiffer sous peine d'être taxé de macho et de radin ! Chez les boulangers où la baguette de pain est taxée 7,50 DA , il faut présenter la somme exigée, dans le cas contraire la monnaie ne vous sera pas rendue. De toute évidence, les commerçants se plaignent quotidiennement de l'indisponibilité des pièces de monnaie et même des billets de banque. Certains se ravitaillent auprès des receveurs de bus du transport urbain qui se permettent une marge bénéficiaire sur le change et d'autres s'adressent aux mendiants ravis d'échanger des tas de pièces contre des billets de la banque d'Algérie. Des nationaux de retour de Tunisie, où ils avaient passé quelques semaines de vacances, ont été séduits par le sérieux et la disponibilité permanente de la petite monnaie dans ce pays voisin où le moindre millime vous est rendu lors des achats ou des opérations de change dans les banques. Cet exemple est à méditer par les pouvoirs publics qui doivent réagir pour solutionner ces problèmes qui perdurent et empirent au fil des ans. Les petites pièces jaunes ont disparu de la circulation et l'on murmure que les bijoutiers les auraient collectées à des fins lucratives en les fondant pour créer des alliages avec le métal précieux ! Un phénomène inquiétant a pris de l'ampleur ces dernières années au grand dam du citoyen lambda qui est toujours le dindon de la farce puisqu'il est l'otage de certains caissiers du secteur public et privé qui prétextent le manque, voire l'absence de monnaie courante. En effet, pour des raisons indéterminées, il est quasi impossible de trouver de la petite monnaie et surtout les petites pièces de un, deux, cinq et vingt centimes dans tout le circuit. Cette carence engendre des dépassements intolérables qui ne suscitent aucune réaction des pouvoirs publics. A titre d'exemple, quand un abonné d'Algérie Télécom, de l'Algérienne des eaux, de Sonelgaz ou de l'OPGI règle sa facture, le caissier arrondit inéluctablement le montant par excès. Ammi Ali, un retraité d'une société nationale, nous explique ces dépassements : "Dernièrement, je m'étais présenté au guichet de la Sonelgaz pour régler mes redevances trimestrielles de gaz et d'électricité, dont le montant s'élevait à 3.243,65 dinars. J'avais remis au guichetier 3.300 dinars et ce dernier m'a rendu, contre toute attente, une pièce de cinquante dinars en marmonnant qu'il n'avait pas de monnaie. Il est aisé d'imaginer en fin de journée les gains substantiels réalisés sur le dos de centaines d'usagers qui n'osent pas réclamer leur dû ! Ne dit-on pas, à juste titre, que les petits ruisseaux engendrent de grandes rivières ?" Un autre citoyen qui a suivi avec attention la discussion renchérit : "Même les pharmacies pratiquent cette arnaque au détriment de pères de famille laminés par la crise économique et l'augmentation vertigineuse du pouvoir d'achat ! J'avais présenté une ordonnance à un employé d'une pharmacie du chef-lieu de wilaya et il m'a été réclamé le plus simplement du monde la somme de 1.400 dinars pour un montant réel de 1.394,23 DA ! Le préposé ne s'est pas excusé du tout et il n'a pas du tout apprécié ma légitime réclamation !" De tels exemples sont courants et nul n'ose se rebiffer sous peine d'être taxé de macho et de radin ! Chez les boulangers où la baguette de pain est taxée 7,50 DA , il faut présenter la somme exigée, dans le cas contraire la monnaie ne vous sera pas rendue. De toute évidence, les commerçants se plaignent quotidiennement de l'indisponibilité des pièces de monnaie et même des billets de banque. Certains se ravitaillent auprès des receveurs de bus du transport urbain qui se permettent une marge bénéficiaire sur le change et d'autres s'adressent aux mendiants ravis d'échanger des tas de pièces contre des billets de la banque d'Algérie. Des nationaux de retour de Tunisie, où ils avaient passé quelques semaines de vacances, ont été séduits par le sérieux et la disponibilité permanente de la petite monnaie dans ce pays voisin où le moindre millime vous est rendu lors des achats ou des opérations de change dans les banques. Cet exemple est à méditer par les pouvoirs publics qui doivent réagir pour solutionner ces problèmes qui perdurent et empirent au fil des ans. Les petites pièces jaunes ont disparu de la circulation et l'on murmure que les bijoutiers les auraient collectées à des fins lucratives en les fondant pour créer des alliages avec le métal précieux !