Les intendants de l'éducation nationale, plus exactement, les fonctionnaires des services économique de l'éducation, entament aujourd'hui un mouvement de grève d'une semaine reconductible, paralysant ainsi les administrations des écoles. Le blocage des tâches administratives, à la veille de la reprise des enseignants prévue pour demain, et celle des élèves fixée au 13 de ce mois, aura-t-il une incidence sur cette rentrée scolaire ? Selon les représentants des personnels éducatifs, ce débrayage aura bel et bien des répercussions négatives sur le coup d'envoi des cours. Le président du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Idir Achour, que nous avons contacté hier à ce sujet, a affirmé que le débrayage en question pourra sérieusement perturber la rentrée scolaire, du fait que les préparatifs administratifs seraient gelés. Ceci provoquera un retard dans le versement des salaires des enseignants et autres personnels de l'éducation. Chose qui « enfoncera » la colère des enseignants, affectés déjà par le retard du versement des indemnités de l'année 2009. D'un autre côté, la grève des intendants, poursuit notre interlocuteur, retardera également le payement des frais d'inscription des élèves. « La grève laissera son impact négatif, elle touchera beaucoup plus les enseignants et à un degré moindre, les élèves », a-t-il ajouté, tout en soulignant son soutien aux protestataires. De son côté, le représentant du Conseil national des professeurs de l'enseignement technique et secondaire (Cnapest), Messaoud Boudiba, a estimé que la grève des administrateurs perturbera la reprise sociale des enseignants, sans toucher les élèves. « Le problème doit être résolu au plus vite pour s'assurer de bonne conditions de reprise », a-t-il dit. A ce titre, il est utile de rappeler qu'outre la grève d'une semaine, les intendants de l'éducation prévoient la tenue de rassemblements de contestation chaque lundi, devant les directions de l'éducation de wilaya à compter du 13 de ce mois. Les protestataires reprochent au département de Boubekeur Benbouzid, leur exclusion du nouveau régime indemnitaire. En effet, après la promulgation du décret exécutif numéro 10-78, du mois de février dernier, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, le corps des intendants s'est vu exclure du bénéfice de quelques indemnités pédagogiques, notamment, l'indemnité d'expérience pédagogique et l'indemnité de documentation. Une réunion de travail, sanctionnée par un procès-verbal, s'est tenue, rappelons-le, au siége du ministère de l'Education nationale, le 25 juin 2006, où un engagement a été pris par Benbouzid pour régler cette omission une fois le nouveau statut de la Fonction publique promulgué. Mais la surprise était grande lors de la parution du décret numéro 10-78 qui ignore les fonctionnaires des services économiques de l'éducation. Les intendants de l'éducation nationale, plus exactement, les fonctionnaires des services économique de l'éducation, entament aujourd'hui un mouvement de grève d'une semaine reconductible, paralysant ainsi les administrations des écoles. Le blocage des tâches administratives, à la veille de la reprise des enseignants prévue pour demain, et celle des élèves fixée au 13 de ce mois, aura-t-il une incidence sur cette rentrée scolaire ? Selon les représentants des personnels éducatifs, ce débrayage aura bel et bien des répercussions négatives sur le coup d'envoi des cours. Le président du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Idir Achour, que nous avons contacté hier à ce sujet, a affirmé que le débrayage en question pourra sérieusement perturber la rentrée scolaire, du fait que les préparatifs administratifs seraient gelés. Ceci provoquera un retard dans le versement des salaires des enseignants et autres personnels de l'éducation. Chose qui « enfoncera » la colère des enseignants, affectés déjà par le retard du versement des indemnités de l'année 2009. D'un autre côté, la grève des intendants, poursuit notre interlocuteur, retardera également le payement des frais d'inscription des élèves. « La grève laissera son impact négatif, elle touchera beaucoup plus les enseignants et à un degré moindre, les élèves », a-t-il ajouté, tout en soulignant son soutien aux protestataires. De son côté, le représentant du Conseil national des professeurs de l'enseignement technique et secondaire (Cnapest), Messaoud Boudiba, a estimé que la grève des administrateurs perturbera la reprise sociale des enseignants, sans toucher les élèves. « Le problème doit être résolu au plus vite pour s'assurer de bonne conditions de reprise », a-t-il dit. A ce titre, il est utile de rappeler qu'outre la grève d'une semaine, les intendants de l'éducation prévoient la tenue de rassemblements de contestation chaque lundi, devant les directions de l'éducation de wilaya à compter du 13 de ce mois. Les protestataires reprochent au département de Boubekeur Benbouzid, leur exclusion du nouveau régime indemnitaire. En effet, après la promulgation du décret exécutif numéro 10-78, du mois de février dernier, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, le corps des intendants s'est vu exclure du bénéfice de quelques indemnités pédagogiques, notamment, l'indemnité d'expérience pédagogique et l'indemnité de documentation. Une réunion de travail, sanctionnée par un procès-verbal, s'est tenue, rappelons-le, au siége du ministère de l'Education nationale, le 25 juin 2006, où un engagement a été pris par Benbouzid pour régler cette omission une fois le nouveau statut de la Fonction publique promulgué. Mais la surprise était grande lors de la parution du décret numéro 10-78 qui ignore les fonctionnaires des services économiques de l'éducation.