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Sur les traces du maître El Hachemi Guerrouabi
Hamid Laidaoui
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2010

Tout en lui rappelle El Hachemi Guerrouabi, sa voix suave, sa sensibilité dans l'interprétation, sa pudeur et sa manière de taquiner le mandole-guitare à douze cordes : Hamid Laidaoui est un digne successeur du Cheikh à qui il voue une admiration éperdue.
Perpétuer le style Hachmaoui est l'objectif de cet interprète, venu à la chanson chaâbi par amour pour ce genre musical séculaire et pour participer à sa sauvegarde et à sa transmission en reprenant des oeuvres du patrimoine, particulièrement celles chantées par le regretté Guerrouabi. "Depuis 1968, date à laquelle j'ai débuté dans la musique, mon répertoire est semblable à celui de Cheikh El Hachemi Guerrouabi, qui constituait pour moi un modèle", a confié cet interprète âgé de 62 ans, mettant en exergue les qualités humaines et artistiques de l'artiste défunt.
"J'ai découvert El Hachemi Guerrouabi en 1966. Je l'ai tout de suite admiré. C'était sa voix qui me plaisait, sa façon d'interpréter une qacida, son éloquence", note encore Hamid Laidaoui, dont le père était féru de musique chaâbi et jouait à la perfection de la flûte. Doué pour la musique, dès sa tendre enfance, le jeune Hamid Laidaoui, cet enfant d'El Harrach, quartier où la musique chaâbi est très prisée, une fois adolescent, s'inscrira au conservatoire central d'Alger pour apprendre les bases de la musique classique algérienne auprès du professeur Abdelkrim Dali. "Au début, j'étais choriste mais on m'a conseillé de faire l'andalous, puis j'ai opté pour le chaâbi car vouant une grande admiration pour Cheikh El Hachemi Guerrouabi", a ajouté Laidaoui qui dit avoir aimé toutes les chansons interprétées par le maître, qui était déjà à l'époque à son apogée. Une fois ayant acquis de solides connaissances, le jeune artiste décida, "pour voler de ses propres ailes", de former son propre orchestre qui sera composé notamment de Youcef Hassani, violoniste qui jouera aussi dans l'orchestre de Guerrouabi, Mohamed Bouneda (au kanoun), El Hadj Boukema (au violon) et Ahmed Kaouane (au violon).
"Mon répertoire comprenait des titres du patrimoine chaâbi dont les chansons interprétées par Cheikh El Hadj M'Hamed El Anka, Omar Mekraza et bien sûr par Guerrouabi", a-t-il dit soulignant, cependant, avoir repris "toutes les qacidas et chansonnettes de son idole.
"A un moment, j'ai essayé de ne pas imiter à cent pour cent maître El Hachemi Guerrouabi et d'apporter une touche personnelle aux chansons que j'interprétais mais cela n'a pas marché. C'était plus fort que moi", a encore confié l'artiste qui, pour d'amoureux du Cheikh El Hachemi rappelle à merveille le grand maître disparu.
"Les thèmes abordés dans les chansons que j'interprète tournent autour de l'amitié, l'émigration et l'amour", a indiqué le chanteur soulignant la nécessité de garder à la chanson "son authenticité".
"Il faut garder le cachet authentique du chaâbi. Si on introduit de nouvelles structures musicales, il faut qu'elles soient académiques", a conclu l'artiste estimant que "la chanson chaâbi se porte bien et qu'il y a une relève prometteuse".
APS
Tout en lui rappelle El Hachemi Guerrouabi, sa voix suave, sa sensibilité dans l'interprétation, sa pudeur et sa manière de taquiner le mandole-guitare à douze cordes : Hamid Laidaoui est un digne successeur du Cheikh à qui il voue une admiration éperdue.
Perpétuer le style Hachmaoui est l'objectif de cet interprète, venu à la chanson chaâbi par amour pour ce genre musical séculaire et pour participer à sa sauvegarde et à sa transmission en reprenant des oeuvres du patrimoine, particulièrement celles chantées par le regretté Guerrouabi. "Depuis 1968, date à laquelle j'ai débuté dans la musique, mon répertoire est semblable à celui de Cheikh El Hachemi Guerrouabi, qui constituait pour moi un modèle", a confié cet interprète âgé de 62 ans, mettant en exergue les qualités humaines et artistiques de l'artiste défunt.
"J'ai découvert El Hachemi Guerrouabi en 1966. Je l'ai tout de suite admiré. C'était sa voix qui me plaisait, sa façon d'interpréter une qacida, son éloquence", note encore Hamid Laidaoui, dont le père était féru de musique chaâbi et jouait à la perfection de la flûte. Doué pour la musique, dès sa tendre enfance, le jeune Hamid Laidaoui, cet enfant d'El Harrach, quartier où la musique chaâbi est très prisée, une fois adolescent, s'inscrira au conservatoire central d'Alger pour apprendre les bases de la musique classique algérienne auprès du professeur Abdelkrim Dali. "Au début, j'étais choriste mais on m'a conseillé de faire l'andalous, puis j'ai opté pour le chaâbi car vouant une grande admiration pour Cheikh El Hachemi Guerrouabi", a ajouté Laidaoui qui dit avoir aimé toutes les chansons interprétées par le maître, qui était déjà à l'époque à son apogée. Une fois ayant acquis de solides connaissances, le jeune artiste décida, "pour voler de ses propres ailes", de former son propre orchestre qui sera composé notamment de Youcef Hassani, violoniste qui jouera aussi dans l'orchestre de Guerrouabi, Mohamed Bouneda (au kanoun), El Hadj Boukema (au violon) et Ahmed Kaouane (au violon).
"Mon répertoire comprenait des titres du patrimoine chaâbi dont les chansons interprétées par Cheikh El Hadj M'Hamed El Anka, Omar Mekraza et bien sûr par Guerrouabi", a-t-il dit soulignant, cependant, avoir repris "toutes les qacidas et chansonnettes de son idole.
"A un moment, j'ai essayé de ne pas imiter à cent pour cent maître El Hachemi Guerrouabi et d'apporter une touche personnelle aux chansons que j'interprétais mais cela n'a pas marché. C'était plus fort que moi", a encore confié l'artiste qui, pour d'amoureux du Cheikh El Hachemi rappelle à merveille le grand maître disparu.
"Les thèmes abordés dans les chansons que j'interprète tournent autour de l'amitié, l'émigration et l'amour", a indiqué le chanteur soulignant la nécessité de garder à la chanson "son authenticité".
"Il faut garder le cachet authentique du chaâbi. Si on introduit de nouvelles structures musicales, il faut qu'elles soient académiques", a conclu l'artiste estimant que "la chanson chaâbi se porte bien et qu'il y a une relève prometteuse".
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