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Les jets d'eau pour se rafraîchir
Journées caniculaires
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 09 - 2010

Les ronds points d'Alger, notamment ceux où sont érigés des jets d'eau, se sont transformées en ces journées caniculaires en piscines. Ces fontaines, offrent ainsi plus d'un service aux riverains. 1er Mai ou Bastion 23, ces endroits que nomment les Algérois "Fouara" sont en cette période estivale un vrai refuge pour ceux qui peuvent se permettre une virée à la plage. Les jeunes Algérois, les enfants plus précisement ont trouvé la bonne formule pour se rafraîchir et de surcroît peu coûteuse. Ces enfants en fait piquent une tête dans ces "fouara" où l'eau, même si pas très nette est disponible et surtout fraîche, peut importe qu'elle soit polluée ou non, l'essentiel pour ces enfants c'est de se rafraîchir. Pendant que certains se contentent de faire trempette, leurs petits camarades viellent à ce que leurs vêtements ne soient pas volés. De plus il faut faire le guet pour surveiller l'arrivée des policiers qui viennent, sans cesse, interrompre leurs baignades. Ces agents de l'ordre public qui en maintes occasions, faut-il le souligner, ont réussi à démanteler de dangereux réseaux de trafiquants et autres malfrats n'arrivent toutefois pas à mettre fin aux agissements de ces petis gamins qui leur glissent entre les doigts. Pourtant ces interpellations sont salutaires pour ces gamins qui risquent gros dans ces vasques polluées. « On ne sais pas d'où provient cette eau, certes c'est la commune qui s'en occupe, mais elle n'est pas destinée à cet usage » nous dira un agent de l'ordre public. Les familles ne sont pas en reste, des femmes en compagnie de leurs enfants sont fidèles à ces ''fouara''. « Je ramène ici mes gosses presque chaque après-midi et ils ne me parlent plus de plage » s'exprime naïvement une mère habitant aux environs de la place des Martyrs. Sandwiches et rafraichissement sont également présents dans ce petit espace. Tout est mis en place pour donner un air estival, on se croirait presque au bord d'une piscine !
Ce nouveau phénomène est inquiétant et il faut penser à y mettre un terme rapidement avant qu'il ne s'instaure en tradition. Au titre des baignades dans des lieux pollués on peut citer les supporteurs de l'équipe d'El Harrach qui se sont baigné dans oued el Harrach, ces comportements feront un bon sujet de thèse en psychologie ou en sociologie.
A. B.
Les ronds points d'Alger, notamment ceux où sont érigés des jets d'eau, se sont transformées en ces journées caniculaires en piscines. Ces fontaines, offrent ainsi plus d'un service aux riverains. 1er Mai ou Bastion 23, ces endroits que nomment les Algérois "Fouara" sont en cette période estivale un vrai refuge pour ceux qui peuvent se permettre une virée à la plage. Les jeunes Algérois, les enfants plus précisement ont trouvé la bonne formule pour se rafraîchir et de surcroît peu coûteuse. Ces enfants en fait piquent une tête dans ces "fouara" où l'eau, même si pas très nette est disponible et surtout fraîche, peut importe qu'elle soit polluée ou non, l'essentiel pour ces enfants c'est de se rafraîchir. Pendant que certains se contentent de faire trempette, leurs petits camarades viellent à ce que leurs vêtements ne soient pas volés. De plus il faut faire le guet pour surveiller l'arrivée des policiers qui viennent, sans cesse, interrompre leurs baignades. Ces agents de l'ordre public qui en maintes occasions, faut-il le souligner, ont réussi à démanteler de dangereux réseaux de trafiquants et autres malfrats n'arrivent toutefois pas à mettre fin aux agissements de ces petis gamins qui leur glissent entre les doigts. Pourtant ces interpellations sont salutaires pour ces gamins qui risquent gros dans ces vasques polluées. « On ne sais pas d'où provient cette eau, certes c'est la commune qui s'en occupe, mais elle n'est pas destinée à cet usage » nous dira un agent de l'ordre public. Les familles ne sont pas en reste, des femmes en compagnie de leurs enfants sont fidèles à ces ''fouara''. « Je ramène ici mes gosses presque chaque après-midi et ils ne me parlent plus de plage » s'exprime naïvement une mère habitant aux environs de la place des Martyrs. Sandwiches et rafraichissement sont également présents dans ce petit espace. Tout est mis en place pour donner un air estival, on se croirait presque au bord d'une piscine !
Ce nouveau phénomène est inquiétant et il faut penser à y mettre un terme rapidement avant qu'il ne s'instaure en tradition. Au titre des baignades dans des lieux pollués on peut citer les supporteurs de l'équipe d'El Harrach qui se sont baigné dans oued el Harrach, ces comportements feront un bon sujet de thèse en psychologie ou en sociologie.
A. B.


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