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Quand jeûne rime avec crime
Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2010

Les quartiers d'Alger, particulièrement ceux populeux, ont vécu durant ce mois, supposé apaiser l'âme des jeûneurs, au rythme de bagarres, se terminant trop souvent par mort d'homme. Ces rixes, sanglantes, qui voient le jour pour des futilités, sont le fait de l'oisiveté, du manque de nicotine et de stupéfiants pour les accros à ces substances illicites. Des jeunes, généralement chômeurs et vivant dans la précarité, s'enflamment à la moindre provocation et les armes blanches sont vites tirées. Oued Koriche, Bab El-Oued, Belcourt, Bachdjarrah... la liste des localités, touchées par ce phénomène, est beaucoup trop longue pour pouvoir être énumérée en totalité Les chauffeurs de taxi ont fait l'impasse sur Bab El-Oued pour éviter de se retrouver confrontés ou mêlé à une rixe. « Je préfère plutôt ne pas manger une journée que d'aller à cet asile psychiatrique à ciel ouverte » nous dira un chauffeur de taxi « Gagner son pain est certes difficile de nos jours, mais la vie n'a pas de prix » renchérit un autre. Dans cette localité, quelques jours avant la fin de ce mois sacré, un jeune de moins de vingt ans a été tué par l'un de ses... amis, nous diront des voisins de la victime. Après un échange féroce de mots, l' «ami» a tiré sur sa victime au fusil harpon, a-t-on appris. Aïn Naâdja ne manque pas non plus de déplorer ces faits tragiques. Stationnement ou chaînes chez les pâtissiers peuvent provoquer la mort, une mort incompréhensible. « D'ordinaire on affirme que c'est le diable qui provoque les disputes, mais durant ce mois Dieu enchaîne les diables » dira une dame déplorant ces rixes. « Mes enfants ont grandi dans ce quartier populaire, mais Dieu merci ils se tiennent à l'écart de ce mouvement » explique avec fierté cette mère de deux médecins et d'un architecte. Ces drames pourraient être évités pour peu que les autorités locales et religieuses prennent en charge ces jeunes perdus et sans repères qui ne connaissent d'autre langage que celui de la violence qui leur donne l'impression d'être des «hommes» une redjla malheureusement meurtrière.
Les quartiers d'Alger, particulièrement ceux populeux, ont vécu durant ce mois, supposé apaiser l'âme des jeûneurs, au rythme de bagarres, se terminant trop souvent par mort d'homme. Ces rixes, sanglantes, qui voient le jour pour des futilités, sont le fait de l'oisiveté, du manque de nicotine et de stupéfiants pour les accros à ces substances illicites. Des jeunes, généralement chômeurs et vivant dans la précarité, s'enflamment à la moindre provocation et les armes blanches sont vites tirées. Oued Koriche, Bab El-Oued, Belcourt, Bachdjarrah... la liste des localités, touchées par ce phénomène, est beaucoup trop longue pour pouvoir être énumérée en totalité Les chauffeurs de taxi ont fait l'impasse sur Bab El-Oued pour éviter de se retrouver confrontés ou mêlé à une rixe. « Je préfère plutôt ne pas manger une journée que d'aller à cet asile psychiatrique à ciel ouverte » nous dira un chauffeur de taxi « Gagner son pain est certes difficile de nos jours, mais la vie n'a pas de prix » renchérit un autre. Dans cette localité, quelques jours avant la fin de ce mois sacré, un jeune de moins de vingt ans a été tué par l'un de ses... amis, nous diront des voisins de la victime. Après un échange féroce de mots, l' «ami» a tiré sur sa victime au fusil harpon, a-t-on appris. Aïn Naâdja ne manque pas non plus de déplorer ces faits tragiques. Stationnement ou chaînes chez les pâtissiers peuvent provoquer la mort, une mort incompréhensible. « D'ordinaire on affirme que c'est le diable qui provoque les disputes, mais durant ce mois Dieu enchaîne les diables » dira une dame déplorant ces rixes. « Mes enfants ont grandi dans ce quartier populaire, mais Dieu merci ils se tiennent à l'écart de ce mouvement » explique avec fierté cette mère de deux médecins et d'un architecte. Ces drames pourraient être évités pour peu que les autorités locales et religieuses prennent en charge ces jeunes perdus et sans repères qui ne connaissent d'autre langage que celui de la violence qui leur donne l'impression d'être des «hommes» une redjla malheureusement meurtrière.

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