Le travail au noir, l'exploitation de mineurs par des employeurs sans scrupules pour des salaires de misère, le non-versement de salaires dans les délais, la non-affiliation des travailleurs au régime de la sécurité sociale font partie intégrante des problèmes qui touchent à l'emploi dans la wilaya de Mila. Que peut bien faire l'inspection du travail contre ces violations des règlements régissant le monde du travail, surtout que souvent ce sont les "exploités" eux-mêmes qui aident leurs "patrons" en déclarant aux agents du travail en mission de contrôle qu'ils ne font qu'aider leurs cousins, voisins ou amis alors qu'ils touchent des salaires minables pour de longues journées de travail harassantes. Les patrons n'en demandent pas plus pour les exploiter davantage. Leurs "employés", craignant le licenciement immédiat, leur font éviter les déboires qu'ils encourent pour recrutement de travailleurs au noir. Au niveau des entreprises économiques, les relations de travail sont sujettes à des conflits employeurs-employés relevant de mauvaises conditions de travail concernant l'hygiène, la sécurité, la médecine du travail et les retards dans les versements des salaires et des indemnités. Ces états de fait entraînent automatiquement des mouvements de grèves que l'inspection du travail prend en charge. Ainsi l'on apprend que durant les huit premiers mois de l'année en cours, il a été établi 451 P-V pour diverses infractions aux lois régissant le monde du travail, 2.478 mises en demeure ont été adressées aux contrevenants. Les agents ont effectué 1.945 visites de contrôle dans les institutions publiques et les entreprises privées où il a été relevé 4.090 infractions. En matière de conflits socioprofessionnels mettant aux prises les employeurs et les employés, il est à noter que le Bureau de conciliation (BC) de l'administration du travail gère plus de 1.500 litiges, dont quinze se sont soldés par des grèves de travailleurs, 35 ont été réglés à l'amiable, 1.365 sont en suspens et 220 sont en voie de règlement. Z. A. Le travail au noir, l'exploitation de mineurs par des employeurs sans scrupules pour des salaires de misère, le non-versement de salaires dans les délais, la non-affiliation des travailleurs au régime de la sécurité sociale font partie intégrante des problèmes qui touchent à l'emploi dans la wilaya de Mila. Que peut bien faire l'inspection du travail contre ces violations des règlements régissant le monde du travail, surtout que souvent ce sont les "exploités" eux-mêmes qui aident leurs "patrons" en déclarant aux agents du travail en mission de contrôle qu'ils ne font qu'aider leurs cousins, voisins ou amis alors qu'ils touchent des salaires minables pour de longues journées de travail harassantes. Les patrons n'en demandent pas plus pour les exploiter davantage. Leurs "employés", craignant le licenciement immédiat, leur font éviter les déboires qu'ils encourent pour recrutement de travailleurs au noir. Au niveau des entreprises économiques, les relations de travail sont sujettes à des conflits employeurs-employés relevant de mauvaises conditions de travail concernant l'hygiène, la sécurité, la médecine du travail et les retards dans les versements des salaires et des indemnités. Ces états de fait entraînent automatiquement des mouvements de grèves que l'inspection du travail prend en charge. Ainsi l'on apprend que durant les huit premiers mois de l'année en cours, il a été établi 451 P-V pour diverses infractions aux lois régissant le monde du travail, 2.478 mises en demeure ont été adressées aux contrevenants. Les agents ont effectué 1.945 visites de contrôle dans les institutions publiques et les entreprises privées où il a été relevé 4.090 infractions. En matière de conflits socioprofessionnels mettant aux prises les employeurs et les employés, il est à noter que le Bureau de conciliation (BC) de l'administration du travail gère plus de 1.500 litiges, dont quinze se sont soldés par des grèves de travailleurs, 35 ont été réglés à l'amiable, 1.365 sont en suspens et 220 sont en voie de règlement. Z. A.