Des participants à une conférence sur le thème « Responsabilité politique: renforcement des liens entre parlements et citoyens », ont appelé hier à la révision du système législatif relatif au parlementaire. Le vice-président de l'APN, Messaoud Chihoub a mis l'accent à cette occasion sur « la nécessité de la révision du système législatif relatif au parlementaire de manière à renforcer les liens entre celui-ci et le citoyen à travers l'élargissement de la base de la démocratie participative non pas en tant que substitut à la démocratie parlementaire mais en tant que complément ». Il a également appelé à élargir la participation des citoyens et à rester à l'écoute de leurs préoccupations quotidiennes à travers la démocratie participative, tout en mettant l'accent sur « l'utilité pour la démocratie et pour le renforcement de la relation entre l'élu et le citoyen, de revoir les conditions de candidature aux élections en mettant l'accent sur d'autres conditions concernant la morale politique et la compétence ». De son coté, le président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'étranger, Reguieg Benthabet a relevé la volonté du parlement algérien de « renforcer ses liens avec les différentes franges de la société civile et ses institutions, bien qu'il ne dispose pas de mécanismes juridiques garantissant la contribution de ces dernières et leur impact positif sur son activité ». Et d'appeler les institutions de la société civile à « accomplir pleinement leur rôle en oeuvrant à l'élargissement de leur base populaire, et à renforcer ses capacités afin qu'elle puisse devenir une véritable force de propositions ainsi qu'à une mobilisation populaire autour d'objectifs précis ». Par ailleurs, les intervenants ont souligné que l'obstacle majeur entravant le renforcement des relations entre le citoyen et l'élu réside dans « l'application des lois », indiquant que « la perte de confiance des citoyens vis-à-vis des élus a commencé avec le non respect des lois régissant les relations entre les deux parties ». Organisée par la Commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'étranger de l'APN, la conférence en question s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la démocratie proclamée par l'Assemble générale de l'ONU en 2007 et coïncidant avec son adoption par l'Union internationale parlementaire en 1997. Le Parlement tient à célébrer la journée internationale de la démocratie, afin de marquer une halte sur les acquis réalisés depuis l'ouverture politique du pays, au sein même de cette Assemblée, symbole de la souveraineté du peuple. Les députés se doivent en cette occasion faire le bilan de leur prestation parlementaire, une manière de rendre hommage au peuple qui les a propulsés à l'hémicycle. En Algérie, la démocratie n'est qu'à ses balbutiements. Un peu plus de vingt années de pluralisme politique et médiatique et de grands enseignements. Néanmoins, la Chambre basse du Parlement, censée être le bastion de la lutte démocratique, doit s'ouvrir davantage au peuple, question de crédibiliser une Assemblée en perte de vitesse depuis quelques années. Des participants à une conférence sur le thème « Responsabilité politique: renforcement des liens entre parlements et citoyens », ont appelé hier à la révision du système législatif relatif au parlementaire. Le vice-président de l'APN, Messaoud Chihoub a mis l'accent à cette occasion sur « la nécessité de la révision du système législatif relatif au parlementaire de manière à renforcer les liens entre celui-ci et le citoyen à travers l'élargissement de la base de la démocratie participative non pas en tant que substitut à la démocratie parlementaire mais en tant que complément ». Il a également appelé à élargir la participation des citoyens et à rester à l'écoute de leurs préoccupations quotidiennes à travers la démocratie participative, tout en mettant l'accent sur « l'utilité pour la démocratie et pour le renforcement de la relation entre l'élu et le citoyen, de revoir les conditions de candidature aux élections en mettant l'accent sur d'autres conditions concernant la morale politique et la compétence ». De son coté, le président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'étranger, Reguieg Benthabet a relevé la volonté du parlement algérien de « renforcer ses liens avec les différentes franges de la société civile et ses institutions, bien qu'il ne dispose pas de mécanismes juridiques garantissant la contribution de ces dernières et leur impact positif sur son activité ». Et d'appeler les institutions de la société civile à « accomplir pleinement leur rôle en oeuvrant à l'élargissement de leur base populaire, et à renforcer ses capacités afin qu'elle puisse devenir une véritable force de propositions ainsi qu'à une mobilisation populaire autour d'objectifs précis ». Par ailleurs, les intervenants ont souligné que l'obstacle majeur entravant le renforcement des relations entre le citoyen et l'élu réside dans « l'application des lois », indiquant que « la perte de confiance des citoyens vis-à-vis des élus a commencé avec le non respect des lois régissant les relations entre les deux parties ». Organisée par la Commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'étranger de l'APN, la conférence en question s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la démocratie proclamée par l'Assemble générale de l'ONU en 2007 et coïncidant avec son adoption par l'Union internationale parlementaire en 1997. Le Parlement tient à célébrer la journée internationale de la démocratie, afin de marquer une halte sur les acquis réalisés depuis l'ouverture politique du pays, au sein même de cette Assemblée, symbole de la souveraineté du peuple. Les députés se doivent en cette occasion faire le bilan de leur prestation parlementaire, une manière de rendre hommage au peuple qui les a propulsés à l'hémicycle. En Algérie, la démocratie n'est qu'à ses balbutiements. Un peu plus de vingt années de pluralisme politique et médiatique et de grands enseignements. Néanmoins, la Chambre basse du Parlement, censée être le bastion de la lutte démocratique, doit s'ouvrir davantage au peuple, question de crédibiliser une Assemblée en perte de vitesse depuis quelques années.