Plus de deux mille économes et intendants de l'éducation nationale se sont rassemblés hier, dans l'enceinte du siège de la Centrale syndicale (UGTA). Un sit-in de protestation s'est tenu, il a pour but de dénoncer le licenciement de deux intendants et autres menaces brandies par les directeurs de l'éducation de wilayas. Plus de deux mille économes et intendants de l'éducation nationale se sont rassemblés hier, dans l'enceinte du siège de la Centrale syndicale (UGTA). Un sit-in de protestation s'est tenu, il a pour but de dénoncer le licenciement de deux intendants et autres menaces brandies par les directeurs de l'éducation de wilayas. En effet, les porte-parole de la Coordination nationale du personnel d'intendance de l'éducation (CNPIE) ont interpellé, à cette occasion, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, pour éventuellement discuter de leur situation socioprofessionnelle. Or, ce dernier a quitté les lieux tôt dans la matinée. « Nous avons demandé à voir Sidi Saïd, il y a quelques jours. Au moment venu, il était aux abonnés absents ! De toute façon, on l'attendra jusqu'à son arrivée », nous a lancé Abdeli Mustapha, membre de la CNPIE. Ce dernier affirme que sa corporation syndicale réclame des explications quant à la lettre, adressée le 12 juillet dernier, au ministre Benbouzid, dans laquelle Sidi Saïd déclare la légitimité des revendications du corps d'intendance et déplore leur marginalisation du nouveau régime indemnitaire. « Nous voulons savoir s'il y a eu réponse à la lettre. Dans le cas contraire, on compte saisir le Président de la république », a ajouté notre interlocuteur. D'autre part, ce qui a accentué la colère de ces protestataires, est le PV cosigné entre le ministère de tutelle et un ex-syndicaliste de la CNPIE. Un membre, souligne M.Abdeli, qui n'est plus intendant et qui n'a aucun lien avec les problèmes professionnels et les travailleurs de l'éducation. Les syndicalistes ont ainsi dénoncé cette « négociation illégale » portant sur l'arrêt de la grève. La CNPIE compte, précise-t-on, porter cette affaire en justice pour faux et usage de faux. D'ailleurs, les deux licenciements ordonnés par Benbouzid et autres mises en demeure verbales pour plus de deux cent fonctionnaires, ont été faites sur la base de ce même PV. « Notre grève continuera en dépit de toutes ces intimidations, étant donné sa légalité absolue », ont-ils martelé. Plus loin encore, les protestataires ont dénoncé la contradiction dans les déclarations du ministre et son secrétaire général. Ce dernier qui a signé le PV de l'arrêt de la grève le 6 septembre, tout en permettant la satisfaction des revendications des intendants, a été contredit le lendemain par Benbouzid, qui dans une sortie médiatique, a affirmé que le corps d'intendance n'est pas concerné par le régime indemnitaire. « On ne sait plus à quoi ils jouent », déplorent-ils. Pour rappel, en grève d'une semaine renouvelable, et entamée depuis le 5 septembre dernier, les intendants de l'éducation, plus précisément, les fonctionnaires des services économiques, dénoncent leur marginalisation du nouveau régime indemnitaire des personnels de l'éducation. Ils revendiquent l'octroi de la prime de documentation ainsi que celle de l'expérience pédagogique. « Nous sommes victimes de marginalisation malgré tous nos efforts de dialogue. Cette exclusion est une injustice d'autant plus que la loi nous reconnaît comme membre du système éducatif », conclu le porte-parole de la commission chargée du suivi du dossier des indemnités des intendants, M.Khatir. À noter enfin, qu'au moment où nous mettons sous presse, les protestataires campent toujours au siège de l'UGTA, en attendant et espérant une éventuelle rencontre avec Sidi Saïd. En effet, les porte-parole de la Coordination nationale du personnel d'intendance de l'éducation (CNPIE) ont interpellé, à cette occasion, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, pour éventuellement discuter de leur situation socioprofessionnelle. Or, ce dernier a quitté les lieux tôt dans la matinée. « Nous avons demandé à voir Sidi Saïd, il y a quelques jours. Au moment venu, il était aux abonnés absents ! De toute façon, on l'attendra jusqu'à son arrivée », nous a lancé Abdeli Mustapha, membre de la CNPIE. Ce dernier affirme que sa corporation syndicale réclame des explications quant à la lettre, adressée le 12 juillet dernier, au ministre Benbouzid, dans laquelle Sidi Saïd déclare la légitimité des revendications du corps d'intendance et déplore leur marginalisation du nouveau régime indemnitaire. « Nous voulons savoir s'il y a eu réponse à la lettre. Dans le cas contraire, on compte saisir le Président de la république », a ajouté notre interlocuteur. D'autre part, ce qui a accentué la colère de ces protestataires, est le PV cosigné entre le ministère de tutelle et un ex-syndicaliste de la CNPIE. Un membre, souligne M.Abdeli, qui n'est plus intendant et qui n'a aucun lien avec les problèmes professionnels et les travailleurs de l'éducation. Les syndicalistes ont ainsi dénoncé cette « négociation illégale » portant sur l'arrêt de la grève. La CNPIE compte, précise-t-on, porter cette affaire en justice pour faux et usage de faux. D'ailleurs, les deux licenciements ordonnés par Benbouzid et autres mises en demeure verbales pour plus de deux cent fonctionnaires, ont été faites sur la base de ce même PV. « Notre grève continuera en dépit de toutes ces intimidations, étant donné sa légalité absolue », ont-ils martelé. Plus loin encore, les protestataires ont dénoncé la contradiction dans les déclarations du ministre et son secrétaire général. Ce dernier qui a signé le PV de l'arrêt de la grève le 6 septembre, tout en permettant la satisfaction des revendications des intendants, a été contredit le lendemain par Benbouzid, qui dans une sortie médiatique, a affirmé que le corps d'intendance n'est pas concerné par le régime indemnitaire. « On ne sait plus à quoi ils jouent », déplorent-ils. Pour rappel, en grève d'une semaine renouvelable, et entamée depuis le 5 septembre dernier, les intendants de l'éducation, plus précisément, les fonctionnaires des services économiques, dénoncent leur marginalisation du nouveau régime indemnitaire des personnels de l'éducation. Ils revendiquent l'octroi de la prime de documentation ainsi que celle de l'expérience pédagogique. « Nous sommes victimes de marginalisation malgré tous nos efforts de dialogue. Cette exclusion est une injustice d'autant plus que la loi nous reconnaît comme membre du système éducatif », conclu le porte-parole de la commission chargée du suivi du dossier des indemnités des intendants, M.Khatir. À noter enfin, qu'au moment où nous mettons sous presse, les protestataires campent toujours au siège de l'UGTA, en attendant et espérant une éventuelle rencontre avec Sidi Saïd.