Le procès des non-jeuneurs de la ville de Ain El Hammam, dans la wilaya de Tizi Ouzou, s'ouvre aujourd'hui à partir de neuf heures au tribunal de la même ville. Deux citoyens de confession chrétienne, H. H et S. F, respectivement âgés de 47 et 34 ans, ont été arrêtés par des policiers à l'intérieur d'un chantier de construction le 12 août dernier durant le mois de Ramadhan. Ils étaient en train de boire de l'eau quand ils ont été surpris par les policiers qui les ont immédiatement interpellés. Ces derniers ont été ensuite présentés devant le procureur de la République. Un élan de solidarité sans précédent a été constitué tant dans toute la région de Ain El Hammam qu'ailleurs en Algérie et même à l'étranger grâce à une pétition qui circule à travers Internet. En guise de solidarité avec les deux citoyens, un rassemblement populaire aura lieu aujourd'hui au moment du déroulement du procès devant le tribunal de Ain el Hammam. Ce procès sera l'occasion de clarifier l'un des détails les plus importants inhérents à la position de la loi vis-à-vis des non-jeuneurs. Pendant des années, le flou total a entouré cette question. Des avocats interrogés à maintes reprises par les journalistes ont réfuté l'existence d'un quelconque article de loi interdisant de manger ou de boire pendant le mois de Ramadhan. Des avocats expérimentés vont jusqu'à dire qu'il s'agit là d'un droit élémentaire concernant la liberté de culte garantie par la Constitution algérienne ainsi que par la charte des droits de l'Homme. Par ailleurs, il y a lieu de souligner qu'en sus des réactions enregistrées à titre individuel en guise de solidarité avec les non-jeuneurs, il y a eu la position du bureau de Tizi Ouzou de la ligue algérienne de défense des droits de l'Homme et de celle du collectif SOS liberté. Ces derniers ont condamné énergiquement l'arbitraire dont sont victimes les deux citoyens de Ain El Hammam, mais aussi d'autres citoyens dans la wilaya de Béjaia, Tebessa et Bouira. L. B. Leurs revendications sont restées lettre morte Les transporteurs privés de Jijel en grève Les transporteurs privés, desservant les communes de l'est de la wilaya de Jijel, ont débrayé, hier matin, provoquant d'énormes désagréments à des milliers d'usagers. Des fonctionnaires, des enseignants et des élèves n'ont pu rejoindre pour les uns leurs lieux de travail et pour les autres les bancs des écoles, perturbant du coup l'activité dans pas mal de secteurs. La tension était à son comble à la gare des voyageurs située à la sortie est de la ville de Jijel, entre les usagers et les transporteurs protestataires. Beaucoup de monde sur les quais et pas de bus en vue. Bien entendu, les personnes, habitant les localités isolées, ont été les plus affectées par ce mouvement de grève. A en croire un transporteur, un préavis de grève a été transmis à la direction du transport quant à la prise en charge de certaines préoccupations, mais en vain. Devant cette situation, le chef de l'exécutif s'est réuni, hier matin, avec le syndicat des transports, en présence du directeur du secteur pour étudier ensemble la plateforme des revendications des grévistes. La révision des sanctions à l'encontre des transporteurs privés, jugées trop exagérées, la question de l'attribution de nouvelles autorisations d'exploitation des lignes, l'allégement des charges, entre autres, ont été les principales revendications. Contacté hier en début d'après-midi, Noureddine Boukhouna, président de l'Organisation nationale des transporteurs privés pour la wilaya de Jijel, nous a appris qu' « il a été décidé la suspension de ce débrayage jusqu'à nouvelle ordre, pour donner suffisamment de temps aux responsables locaux notamment le wali qui s'est engagé personnellement à trouver des solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les protestataires. Soulignons que les transporteurs privés des communes de Ziama-Mansouriah et El Aouana, desservant les régions ouest de la wilaya, n'ont pas participé à ce débrayage. Ces derniers, rappelons-le, ont déclenché un mouvement de grève de plusieurs jours au début du mois d'août, après l'augmentation des tarifs des prix des transports, chose que la direction des transports de Jijel n'a pas vu d'un bon œil, procédant à la suite de cela à la sanction des grévistes. Ce qui n'a fait qu'exacerber la tension entre les deux parties. Le procès des non-jeuneurs de la ville de Ain El Hammam, dans la wilaya de Tizi Ouzou, s'ouvre aujourd'hui à partir de neuf heures au tribunal de la même ville. Deux citoyens de confession chrétienne, H. H et S. F, respectivement âgés de 47 et 34 ans, ont été arrêtés par des policiers à l'intérieur d'un chantier de construction le 12 août dernier durant le mois de Ramadhan. Ils étaient en train de boire de l'eau quand ils ont été surpris par les policiers qui les ont immédiatement interpellés. Ces derniers ont été ensuite présentés devant le procureur de la République. Un élan de solidarité sans précédent a été constitué tant dans toute la région de Ain El Hammam qu'ailleurs en Algérie et même à l'étranger grâce à une pétition qui circule à travers Internet. En guise de solidarité avec les deux citoyens, un rassemblement populaire aura lieu aujourd'hui au moment du déroulement du procès devant le tribunal de Ain el Hammam. Ce procès sera l'occasion de clarifier l'un des détails les plus importants inhérents à la position de la loi vis-à-vis des non-jeuneurs. Pendant des années, le flou total a entouré cette question. Des avocats interrogés à maintes reprises par les journalistes ont réfuté l'existence d'un quelconque article de loi interdisant de manger ou de boire pendant le mois de Ramadhan. Des avocats expérimentés vont jusqu'à dire qu'il s'agit là d'un droit élémentaire concernant la liberté de culte garantie par la Constitution algérienne ainsi que par la charte des droits de l'Homme. Par ailleurs, il y a lieu de souligner qu'en sus des réactions enregistrées à titre individuel en guise de solidarité avec les non-jeuneurs, il y a eu la position du bureau de Tizi Ouzou de la ligue algérienne de défense des droits de l'Homme et de celle du collectif SOS liberté. Ces derniers ont condamné énergiquement l'arbitraire dont sont victimes les deux citoyens de Ain El Hammam, mais aussi d'autres citoyens dans la wilaya de Béjaia, Tebessa et Bouira. L. B. Leurs revendications sont restées lettre morte Les transporteurs privés de Jijel en grève Les transporteurs privés, desservant les communes de l'est de la wilaya de Jijel, ont débrayé, hier matin, provoquant d'énormes désagréments à des milliers d'usagers. Des fonctionnaires, des enseignants et des élèves n'ont pu rejoindre pour les uns leurs lieux de travail et pour les autres les bancs des écoles, perturbant du coup l'activité dans pas mal de secteurs. La tension était à son comble à la gare des voyageurs située à la sortie est de la ville de Jijel, entre les usagers et les transporteurs protestataires. Beaucoup de monde sur les quais et pas de bus en vue. Bien entendu, les personnes, habitant les localités isolées, ont été les plus affectées par ce mouvement de grève. A en croire un transporteur, un préavis de grève a été transmis à la direction du transport quant à la prise en charge de certaines préoccupations, mais en vain. Devant cette situation, le chef de l'exécutif s'est réuni, hier matin, avec le syndicat des transports, en présence du directeur du secteur pour étudier ensemble la plateforme des revendications des grévistes. La révision des sanctions à l'encontre des transporteurs privés, jugées trop exagérées, la question de l'attribution de nouvelles autorisations d'exploitation des lignes, l'allégement des charges, entre autres, ont été les principales revendications. Contacté hier en début d'après-midi, Noureddine Boukhouna, président de l'Organisation nationale des transporteurs privés pour la wilaya de Jijel, nous a appris qu' « il a été décidé la suspension de ce débrayage jusqu'à nouvelle ordre, pour donner suffisamment de temps aux responsables locaux notamment le wali qui s'est engagé personnellement à trouver des solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les protestataires. Soulignons que les transporteurs privés des communes de Ziama-Mansouriah et El Aouana, desservant les régions ouest de la wilaya, n'ont pas participé à ce débrayage. Ces derniers, rappelons-le, ont déclenché un mouvement de grève de plusieurs jours au début du mois d'août, après l'augmentation des tarifs des prix des transports, chose que la direction des transports de Jijel n'a pas vu d'un bon œil, procédant à la suite de cela à la sanction des grévistes. Ce qui n'a fait qu'exacerber la tension entre les deux parties.